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lundi, 30 novembre 2009

Pénurie d'eau : les propositions du Water Resources Group

40% des besoins en eau dans le monde risquent d’être insatisfaits en 2030. C'est ce qui ressort de l'étude menée par McKinsey. Le cabinet de conseil en stratégie est membre du Water Resources Group, créé l'an dernier sous l'égide de l'IFC (International Finance Corporation), filiale de la Banque mondiale. Parmi les autres membres du groupe, citons Barilla, Coca-Cola, Nestlé, SABMiller, Standard Chartered Bank, Syngenta et New Holland Agriculture.
Un groupe constitué à partir d'un constat simple : l'accès à l'eau potable devient chaque jour plus problématique, non en raison du réchauffement climatique, encore à prouver, mais de la croissance de l'alimentation carnée et de l'extension des villes. Avec, à la clé, rapidité des épidémies et conflits liés au contrôle des fleuves et des bassins d'eau potable.
D'ici vingt ans, selon le prince d'Orange Willem-Alexander, président du secrétariat général des Nations-Unies et signataire du rapport, la demande en eau sera de 40 % supérieure à celle d'aujourd'hui. Plsu crûment, la consommation passera de 4 500 milliards de mètres cubes, dont 3 100 pour l’agriculture, à 6 900 milliards en 2030. Un chiffre à comparer à celui de la totalité de l'eau « accessible durable » et « fiable » : 4 200 milliards de mètres cubes.
Comme pour l'alimentation, la résolution du problème est à portée de main. Elle est politique.
Si les auteurs du rapport donnnent plusieurs pistes techniques, ils soulignent que les mécanismes classiques de marché ne peuvent réduire le fossé entre la demande et l'offre. S'en inspirer pour combler le fossé coûterait quelques 200 milliards de dollars d'investissement chaque année d’ici à 2030. Un chiffre bien trop élevé. En revanche, une approche centrée sur le terrain et les besoins (aucune généralisation des solutions n'est possible ainsi que le montrent la comparaison des cas de l'Afrique du sud, de l'état de Sao Paulo, de l'Inde et de la Chine) et le recours à de nouveaux leviers techniques ne nécessiterait « que » quelques 40 à 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030.
Pour lire le rapport : http://www.mckinsey.com/App_Media/Reports/Water/Charting_...

Le coût du social pour France Télécom

700 millions d'euros, c'est la somme que devra verser France Télécom à ses salariés « seniors » en pré-retraite. On se rappelle (cf notre note du 4 novembre) que la direction, déstabilisée par les suicides sur le lieu de travail, a dû se résoudre à la mise en place d'un plan de pré-retraite auquel elle se refusait auparavant.
Quatre syndicats représentant 68% des salariés français de France Télécom ont signé, la semaine dernière, un accord de temps partiel senior pour les salariés volontaires à trois ans de la retraite. Ils recevront 80% de leur salaire brut pour un travail à mi-temps ou partiront 6 à 18 mois plus tôt que prévu, pour un salaire compris entre 75% et 65%.
Ces départs seront compensés pour moitié : soit 2 500 recrutements en CDI pour 10 000 bénéficiaires du dispositif (sur les 14 000 éligibles).
Pour France Télécom, l'impact salarial est de 700 millions d'euros environ, dont 600 millions seront provisionnés sur les comptes 2009.
La preuve non par 9 mais par 700 millions qu'il est plus rentable de bien traiter ses salariés...

 

10 fois plus de bois dans la construction neuve

Dès 2010, la construction neuve devra comporter 10 fois plus de bois qu'aujourd'hui. C'est du moins ce qu'a décidé le gouvernement par un décret paru le mois dernier. Problème : les constructeurs pourront-ils obtempérer à l'injonction étatique ? Selon le magazine Vivons Bois, 30 % de la construction allemande recourt au bois, 60 % du marché scandinave, 90 % de la construction aux Etats-Unis et au Canada mais, seulement, 6 % en France, et cela malgré une progression de 20 % ces trois dernières années.
Répliquer les process industriels du nord de l'Europe n'est pas si simple. Certes, quelle que soit son origine, le bois est un matériau renouvelable, un piégeur de barbone (un stère stocke en moyenne une tonne de CO2) et une excellent isolant (la consommation moyenne d'une habitation bois est inférieure de 30 % à celle observée dans les habitats classiques à base de métal et béton). Il est donc, a priori, très utile pour répondre aux normes RT 2005 d'amélioration de la performance énergétique dans la construction neuve (baisse de 40 % de la consommation énergégtique d'ici 2040).
Cependant, le bois est aussi, à l'état brut, moins performant contre les variations de température et notamment les grandes chaleurs. L'émiettement de la filière bois en France a handicapé les efforts de R&D et seule la société Gascogne Wood Products a réussi, grâce à un investissement de 2,5 millions d'euros, à provoquer une solution véritablement industrielle : l'offre de façades en bois longues de 13 mètres, appelée « Murs bois de Gascogne.

Un financement de l'Etat sera indispensable pour aider la filière bois à industrialiser ses process et, aussi, à faire la preuve de la qualité de ses matériaux -acoustique, ignifugation, anti-sismique... L'aide publique nécessaire a été estimée, l'été dernier, à 5 millions d'euros par les services du ministère de l'Ecologie. Rien ne dit que cette somme, faible, pourra être débloquée...

Les institutionnels français sensibles au social , les Anglais à la gouvernance

On connaissait déjà la réponse : « Les investisseurs institutionnels sont-ils des actionnaires sensibles aux enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) ?  » Telle était la question posée par Novethic, le centre de recherche ISR de la Caisse des dépôts, et par Paribas Investment Partners, à une soixantaine d’investisseurs français et anglais.
On s’en doute, vu l’appétence des fonds de pension pour l’ISR, la prise en compte des enjeux ESG doit être totalement associée à la gestion de long terme parce qu’ils représentent un facteur de réduction de risques, voire d’amélioration de la performance financière.
Au delà de ce consensus, des disparités culturelles subsistent : 65 % des Français contre 45 % des Britanniques abordent les 3 dimensions ESG dans leur globalité. 19 % des Français accordent la primauté au Social alors qu’aucun des Britanniques ne place ce critère en première position pour son investissement. Deux tiers des investisseurs français ont d’ailleurs l’intention de demander des explications aux dirigeants sur leurs politiques sociales. Indifférents à cette question, les Anglais sont, eux,prioritairement sensibles à la gouvernance, contre 13 % des Français. Enfin, l’environnement est prioritaire pour 10 % des Britanniques contre seulement 3 % pour les Français.
Est-ce un effet de la crise ? Les investisseurs sont moins disposés à peser sur la stratégie des entreprises : 58 % des Français contre 71 % l’an dernier) et 48 % des Britanniques contre 72 %.

Pour accéder à l’enquête

EDF Energies nouvelles se renforce en Amérique du Nord

Parc éolien dans l'Indiana, de 106 MW aux USA, contrat de fourniture de turbines au Canada : EDF Energies Nouvelles a connu une semaine fructueuse en Amérique du Nord. 
D’une capacité de 106MW, la ferme éolienne de Hoosier portera à 965,4 MW la capacité brute de EDF EN aux Etast-Unis tout en renforçant son activité de production, qui génère les plus fortes marges et la meilleure visibilité. Ainsi, le distributeur d'électricité Indianapolis Power&Light s'est engagé pour 20 ans sur le rachat de la totalité de la production de Hoosier. 
Par ailleurs, le groupe dirigé par Pâris Mouratoglou fournira à REpower 954 MW de turbines au Canada. D’une capacité unitaire de 2 MW, elles seront utilisées dans les 5 projets éoliens en cours menés au Québec par Saint Laurent Energies Inc., consortium dans lequel la filiale canadienne d'EDF EN est majoritaire.

Bolloré, Total et EDF « menteurs » 2009 du développement durable

Les prix 2009 « Pinocchio du développement durable » viennent d’être attribués à Bolloré, Total et EDF. Décernés le 24 novembre par l’ONG les Amis de la Terre à partir du vote d’internautes (près de 7 500 votants), ces prix « récompensent » les entreprises les plus « menteuses » en termes de droits humains, d’environnement et de green-washing (démarche marketing de promotion d’une image à la fois responsable et respectueuse de l’environnement).
Le groupe Bolloré a reçu, avec 35 % des voix, le Pinocchio des droits humains en raison du traitement « proche de l’esclavage » que ferait subir à ses employés sa filiale Société camerounaise des Palmeraies. En deuxième et troisième position viennent le Crédit Agricole (23 %) puis le pétrolier franco-britannique Perenco (22 %). La banque a été nominée en raison de ses positions capitalistiques dans la société chinoise  Donfeng, fournisseur de matériel militaire à la junte birmane, tandis que le projet péruvien de Perenco serait conduit en écrasant les droits des populations locales.
Le Pinocchio de l’environnement de Total (45 % des voix) s’explique par son implication dans le projet d’exploitation pétrolière Kashagan, dans le Kazakhstan. Ici aussi, des banques apparaissent sur le podium : BNPParibas pour le financement apporté au projet Sakhaline (plateformes off-shore gazières et pétrolières menaçant les dernières baleines grises) et Société générale pour son soutien financier à une mine indienne de bauxite exploitée par Vedanta Resources et destructrice de la forêt de Nyamgiri.
Enfin, EDF a été élue dans la catégorie Greenwashing par 42 % des votants, qui lui reprochent sa campagne de communication « Changer d’énergie ensemble » : selon les Amis de la Terre, son coût aurait atteint 10 millions d’euros, une somme supérieure au budget de recherche & développement en énergies renouvelables, de 8,9 millions d’euros en 2008…
Pour en savoir plus

mercredi, 25 novembre 2009

En finir avec les achats irresponsables

« Comment en finir avec les achats irresponsables ? ». A la suite de sa grande enquête en ligne en cours actuellement, le cabinet A2 Consulting organisera, avec le cabinet d'audit et de conseil Mazars, un colloque sur ce thème le 25 janvier prochain.
La première partie du colloque portera sur les bonnes pratiques d’achats responsables, avec les témoignages de l’agglomération de Rouen, d’Aéroports de Paris, de la BNF… La seconde partie sera consacrée aux prospectives et stratégies à suivre, avec les interventions de Jean-Baptiste de Foucauld, président de Solidarités nouvelles face au chômage, d'Olivier Peyrat de l’Afnor) de Florence Fouquier de Vigeo…
On peut s’inscrire sur le site de l'association des directeurs d'achats.

mardi, 24 novembre 2009

CarbonEco, un logiciel pour les bilans carbone

 

Bouygues Construction lance son propre logiciel pour les bilans carbone, le CarbonEco.
Développé en partenariat avec l'Ademe, mais aussi Bouygues Immobilier et Colas, Carbon Eco sert aux maîtres d'ouvrage qui veulent mesurer précisément les émissions de gaz à effet de serre de leurs projets, de la conception à l'exploitation puis la destruction. Avec l'estimation exacte de l'empreinte carbonne d'un projet, les clients peuvent, en amont, déterminer avec les constructeurs les meilleures options de construction.
Depuis le début de l'année, Carbon Eco a servi à 30 % des projets de Bouyges Construction. L'an prochain, tous les projets en bénéficieront.
La généralisation de l'utilisation de CarbonEco s'inscrit dans la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre du groupe, fondée sur deux piliers : la construction d'ouvrages « bas carbone » et diminution de l'impact carbone de l'activité du groupe dans les process supports (informatique, achats...).


L'Asie premier fournisseur de technologie propre

Chine, Corée du Sud et Japon auront investi 509 milliards de dollars dans l'énergie propre entre 2008 et 2013, contre 172 milliards pour les Etats-Unis, selon le Breakthrough Institute. Sur cette somme, 29 milliards environ proviennent de la loi Energie propre et sécurité adoptée par le Congrès en juin dernier, mais encore en attente d'une « confirmation » par le Sénat. « Si l'écart entre l'Asie et les Etats-Unis perdurent, regrettent les auteurs du rapport, les Etats-Unis devront importer une très grande majorité des technologies énergétiques propres »

Cet avertissement est entendu par les dirigeants politiques. Ainsi, une ferme éolienne risque de ne pas voir le jour au Texas parce qu'elle utiliserait des moteurs fabriqués par une société chinoise. La Chine abriterait, toujours selon le le Breakthrough Institute, le tiers des capacités industrielles solaires mondiales. Dans l'éolien, dont elle était totalement absente encore en 2003, elle dispose aujourd'hui de 70 producteurs de turbines. Dans les cellules photo-voltaïques (pour centrales solaires), elle est passée devant le Japon, numéro un mondial jusqu'en 2007.

L'industrie parie sur la pile à combustible

Les industriels n'ont jamais autant innové dans l'énergie propre, notamment les piles combustibles. C'est du moins ce que révèle le CEPGI ou Clean Energy Patent Growth Index, en voie d'atteindre un niveau record à la fin de l'année.
Depuis 2002, cet indice élaboré par Cleantech Group, retrace, chaque trimestre, les dépôts de brevets dans le secteur de l'énergie propre aux Etats-Unis. Tandis que le commun des mortels profitait de l'été, les chercheurs ont poursuivi leur travail, déposant 271 brevets, soit 3 de moins que durant le deuxième trimestre.

A elle seule, la pile combustible rassemble 157 brevets, très loin devant l'éolien et le solaire, avec 33 brevets chacun. 27 autres brevets ont été déposés concernant les moteurs automobiles hybrides tandis que la recherche se poursuivait sur les agro-carburants (11) et la géothermie (5).

Sans surprise,  Toyota a déposé le plus de brevets devant Honda, suivi de près par GM et Nissan. Toyota a surtout travaillé sur les piles à combustibles (12 brevets) pour ses véhicules à moteurs hybrides (3 autres brevets). Nissan investit également dans les piles (11), tout comme GM (10).

Enfin, le Japon est le pays le plus en pointe dans l'innovation technologique propre. 75 brevets y ont été déposés, contre 18 un an plus tôt. L'état de Californie est second avec 25 brevets, suivi par le Michigan et l'Allemagne (23 chacun). En Corée, 21 brevets ont été recensés, contre 13 à New York, 5 dans le Connecticut et 4 au Canada. La France ? Inconnue au bataillon.

Pour plus d'informations, allez sur le site de Cleanergypatent.

 

lundi, 23 novembre 2009

Nominations au sein du Plan Bâtiment Grenelle

Actuellement directeur général de SITQ Europe, Meka Brunel dirigera le chantier « valeur verte ». Ce groupe de travail est en charge de la création d’une méthodologie pour l’évaluation « verte » des immeubles.
Il est organisé en plusieurs ateliers. Le sous-groupe « Recensement des normes et méthodes en vigueur » est animé par Philippe Guillerm, président de Cushman & Wakefield Expertise) ; celui de la « Stratégie patrimoniale au titre des normes environnementales » est co-piloté par Philippe Brion, directeur général délégué de Generali et par François Netter, directeur général de Groupama) ; Philippe Lefèvre, avocat associé au cabinet Lefèvre, Pelletier & associés, dirige l’atelier « Création de valeur verte »,.
Philippe Pelletier reste président du comité stratégique du Plan Bâtiment Grenelle.

Des végétaux dans la hich tech et le Coca

Ils ne jurent plus que par le bambou et la canne à sucre ! L'éditeur français de cartes à puces Gemalto présentera ses cartes bancaires biodégradables au salon « Cartes & Identification 2009. D’autres industriels s’y mettent aussi : les bouteilles en plastique de Coca-Cola seront désormais conçues avec 30 % de canne à sucre et de mélasse. A la fin de l’année prochaine, 2 milliards de bouteilles PET Plantbottles auront envahi les linéaires.
De son côté, l’assembleur de PC DELL emballera ses netbooks dans des cartons à base de bambou. L’utilisation de cette plante est amenée à croître : le bambou est le végétal à pousse la plus rapide, jusqu’ un mètre par jour, sa force élastique est supérieure à celle de l’acier tandis que la largesse de ses racines limite l’érosion des sols.


samedi, 21 novembre 2009

L'INERIS évalue les risques technologiques

Mardi 17 novembre, l’INERIS a présenté son rapport scientifique 2008-2009. L’occasion pour l’institut national de l'environnement industriel et des risques de présenter ses analyses et l’avancée de ses recherches sur les risques éventuels des nouvelles technologies -nanotechnologies, perturbateurs endocriniens, radiofréquences…- sur l’environnement et la santé.

Les quelques 340 ingénieurs et chercheurs de Nancy et de Verneuil-en-Halatte ont notamment travaillé sur les risques d'explosion et d'incendies des nanoparticules dont la taille réduite augmente la surface par kilo et la réactivité avec l'air. Ils ont aussi étudié l'exposition des populations proches d’installation ICPE, sans en tirer de conclusion nette : le degré de précision des résultats est très variable.  

Enfin, ils ont poursuivi l'évaluation de la fiabilité sur le terrain des démarches prospectives relatives aux risques créés par les substances chimiques présentes dans les écosystèmes aquatiques. Leurs travaux seront poursuivis dans les prochaines années, en raison des butoirs légaux : la loi sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA de décembre 2006) prévoit d'atteindre un bon état des eaux d'ici 2015.

Pour en savoir plus, allez sur le site de l’INERIS.

Les nouvelles frontières de la philanthropie

Le 8 décembre prochain, la Fondation de France organise à Paris un colloque national sur les nouvelles formes de la philanthropie.
François Debiesse, Directeur général de BNP-Paribas Wealth Management et Guillaume Le Cunff, Marketing and strategy international director de Nestlé Nespresso discuteront de « L'entreprise face aux défis de l'intérêt général ». Ensuite, Catherine Bergeal, directrice des affaires juridiques au ministère des Finances, Luc Tayart de Borms, administrateur de la fondation Roi Baudouin et Emmanuelle Wargon, directrice du cabinet de Martin Hirsch, feront le point sur « la régulation publique ».
Pour connaître les autres débats ou s’inscrire, aller sur

http://www.fondationdefrance.org

vendredi, 20 novembre 2009

Colloque sur les investissements éthiques en Afrique

Le 28 novembre prochain, de 15 à 18 heures, se tiendra au Palais du Luxembourg à Paris un colloque sur les facteurs clés de succès des investissements éthiques en Afrique.   Cette réunion est organisée à l’initiative de l'association Africa Compliance Unit.
Internationale mais de droit français, Africa Complianc Unit s’est donné un triple objectif :
promouvoir un label de bonne gouvernance au sein des organisations publiques et privées africaines et soutenir la lutte contre la  corruption et le  blanchiment de capitaux sur ce continent, aider à l'amélioration de la qualité des investissements étrangers et locaux et encourager par conséquent le développement durable de l'Afrique,
sensibiliser les décideurs politiques et économiques au respect des droits fondamentaux des populations africaines fragiles.

Vous pouvez aller sur le site de l’association ou, pour intervenir ou assister au colloque,  contacter : africacompliance@laposte.net

Gestion environnementale : aucun Français parmi les nominés aux EMAS Awards

Vendredi 20 novembre au soir, au Musée national suédois à Stockholm, la Commission européenne devait attribuer ses « EMAS Awards » qui récompensent des organisations –entreprises, collectivités…- pour leur gestion environnementale remarquable.
Entré en vigueur en 1995, l’EMAS ou « European Eco-Management and Audit Scheme », ou encore ou « Système européen de management environnemental et d'audit », est un système de gestion permettant d’évaluer, d’améliorer et de rendre compte de la performance environnementale.

Plus de 7 400 sites appartenant à quelques 4 300 organisations sont aujourd’hui enregistrés dans ce système.

Chaque année, la Commission européenne choisit le thème sur lequel seront basés les EMAS Awards. Pour 2009, il s’est agi de la chaîne d’approvisionnement. 32 organisations de 12 pays européens ont été sélectionnées pour concourir aux prix, dans l’une des 5 catégories suivantes : micro-entreprises (moins de 10 salariés et chiffre d’affaires annuel ne dépassant pas 2 millions d’euros), petites entreprises (10 à 50 salariés et chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros); entreprises moyennes (50 à 250 salariés et chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros et/ou bilan de moins de 43 millions d’euros), grandes entreprises, administrations publiques.

Parmi les 32 entreprises retenues, aucune française ! Mais 4 allemandes, 3 autrichiennes, 2 belges, 1 danoise, 3 espagnoles, 4 grecques, 3 hongroises et 3 italiennes, 2 norvégiennes, 2 tchèques, 1 anglaise et 4 suédoises.

La liste complète des organisations sélectionnées est disponible à l’adresse suivante:

http://www.emasawards.eu/

Des services publlcs européens en lig

Quand la modernisation et la haute technologie allient efficacité environnementale et rationalité économique : mercredi 18 novembre à Malmö, les ministres de l’Union européenne se sont engagés à « mettre sur pied, d’ici à 2015, des services publics en ligne plus évolués pour les citoyens et les entreprises ». Une déclaration commune saluée par Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne chargé de l‘administration, de l’audit et de la lutte antifraude : « L’engagement de passer d’une approche universelle uniforme à une approche personnalisée est plus susceptible de répondre aux besoins des utilisateurs et ouvrira la voie à des services publics plus interactifs et sensibles à la demande ».

Viviane Reding, membre de la Commission européenne responsable de la société de l’information et des médias a ajouté: « Économiser les deniers publics dans la conjoncture économique actuelle doit être une priorité. Malgré la diminution des ressources disponibles, il faut offrir des services publics transfrontaliers de meilleure qualité (…) en leur proposant un ensemble de services publics efficaces comprenant la simple déclaration d’événements comme une naissance ou un changement de résidence, des services professionnels tels que l’enregistrement d’une société et la fourniture d’informations, ou des applications plus complexes, par exemple en matière de fiscalité, de TVA ou de déclaration douanière.»

Les 3 grands objectifs des États membres d’ici 2015 sont de donner un meilleur accès à l’information grâce à des services d’administration en ligne ; de faciliter la mobilité à l’intérieur du marché unique par des services d’administration en ligne ; de rendre les services publics plus efficaces en recourant aux TIC.

Pour de plus amples informations:

Déclaration ministérielle sur l’e-gouvernement – texte complet sur le site web eGovernment:

http://ec.europa.eu/information_society/activities/egover...

Cinquième conférence ministérielle sur l’e-gouvernement: http://www.egov2009.se/

Trophées eGovernment: http://www.epractice.eu/awards

 

mercredi, 18 novembre 2009

Agrica, meilleur investisseur responsable 2009

Agrica, la caisse de retraite du monde agricole, vient d’être élue « Investisseur responsable 2009 ». Ce prix, créé l’an dernier par Amadeis et Natixis AM, distingue les institutionnels français en pointe en matière d’ISR.
80 % des fonds long terme du groupe (1,4 millions de cotisants, 800 000 retraités) sont gérés dans une optique ISR, soit près de 4 milliards d’euros. Les analystes d’Agrica ont défini leurs propres critères de sélection à parti des données fournies par l’agence de notation extra-financière Vigeo : droits humains (liberté syndicale, négociation collective et non-discrimination...), comportements sur les marchés  (sécurité des produits, informations des clients, relations durables avec les fournisseurs...), ressources humaines (dialogue social, qualité du système

de rémunération...), environnement (maîtrise de l’impact de l’énergie, de l’eau, de l’air...), engagement sociétal (actions sur le territoire d’implantation…).

mardi, 17 novembre 2009

L’argent responsable, thème du World forum de Lille

Organisé à l’initiative du réseau Alliance, le 3ème World Forum de Lille est consacré cette année à « l’argent responsable ». Les deux précédents portaient sur la diversité et l’égalité des chances pour l’emploi, puis sur la protection de la planète.
Durant 4 jours, du jeudi 19 au dimanche 21 novembre, professionnels de l’entreprise et de la finance débattront de l’usage et des mésusages de la finance.
Parmi les grands intervenants, citons Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, lord Michael Hastings, directeur de Corporate Citizenship-KPMG, Claude Darmon, administrateur de groupe CEGELEC, Rajendra Shende, directeur du programme Action Ozone du Programme des Nations-Unies pour l’environnement, Selichiro Adachi, directeur de la division automobile de Toyota, François Pérol, président e la BPCE, Mike Wallace, directeur du reporting développement durable au GRI, Kenneth Iversen, PDG d’Unimerco, Gothom Arya, président du Conseil économique et social de la Thaïlande ou encore Cao Dewang, président de Fuyao Glass Industry Group, chinois nommé « entrepreneur mondial de l’année 2009 » par Ernst & Young.

Pour en savoir plus : http://www.worldforum-lille.org/fr/edition_2009_l_argent_...

lundi, 16 novembre 2009

EDF : Feu vert de l'Europe pour la Belgique

EDF pourra racheter SPE. C'est ce qu'a décidé la Commission européenne. C'est en mai dernier que EDF avait décidé d'acquérir, auprès du britannique Centrica, le deuxième producteur d'électricité de Belgique. L'opération sera effective à la fin du mois.
Comme GDF Suez, par le biais de sa filiale à 100 % Electrabel, les groupes français de l'énergie sont très présents dans le royaume. EDF y développe actuellement deux centrales électriques qui alimenteront 10% de la capacité belge. Une partie de leurs actifs sera cédée pour ne pas porter atteinte à la concurrence, après le rachat de SPE.