mercredi, 14 octobre 2009
Le nucléaire belge sourit à GDF Suez
La vie des 3 centrales nucléaires belges Doel I & II et Tihange sera prolongée de 10 ans jusqu'en 2025. C'est ce qu'a décidé le lundi 11 octobre le conseil des ministres restreint de Belgique, où 60 % de la consommation d'électricité provient du nucléaire.
Cette décision est très favorable à GDF Suez, d'autant que les compensations seront très supportables. L'opérateur devra reverser au budget fédéral entre 215 et 245 millions d'euros par an entre 2010 et 2014, investir au minimum 500 millions d'euros dans les énergies renouvelables et maintenir dans le royaume les sièges de ses divisions « Energie Europe et International » et « Tractebel Engineering ».
Les royalties seront susceptibles d'aménagement si les prix de l'électricité reculent. Ils sont actuellement de 48 €/MWh pour 2010, 54 €/MWh pour 2011, 58 €/MWh pour 2012 et 63 €/MWh pour 2013, indexé de l’inflation.
18:20 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 06 octobre 2009
Total se retire des sables canadiens
Total reporte ses projets de sables bitumeux au Canada. Une bonne nouvelle pour l'environnement ! La région d'Alberta est devenue, ces dernières années, un eldorado pour les pétroliers en raison de ses étendues de sables bitumeux. Cependant, l'extraction de l'huile y est bien plus coûteuse qu'en off-shore ou en Afrique et au Moyen-Orient ; la baisse des cours du brut autour de 65 dollars a donc incité les dirigeants du pétrolier français à reporter leur projet de Joslyn qui nécessitait quelques 8,4 milliards de dollars américains. La rentabilité n'est possible qu'avec des prix durablement supérieurs à 80 dollars américains. La décision finale serait prise vers la fin de 2011.
10:45 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
Du nucléaire chez les Emirats arabes unis
Les Emirats arabes unis vont investir plus de 40 milliards de dollars dans le nucléaire civil. Le troisième producteur de pétrole du golfe Persique, après l'Arabie saoudite et l'Iran, vient de voter une loi-cadre pour leur programme de développement d'énergie nucléaire civile. Un organisme indépendant, le « Federal Authority of Nuclear Regulation » sera chargé de choisir le consortium de constructeurs de centrales et les distributeurs ainsi que de fixer les prix de l'électricité. Le FANR sera dirigé par William Travers, un Américain ancien conseiller de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Les centrales devront fournir le tiers des besoins en électricité des 7 émirats -Abou Dabi, Afman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras-el-Khaïmah et Oumm-al-Quaïwaïn. Pour ce contrat estimé à 41 milliards de dollars, trois consortiums seraient en lice. Le français regroupe Areva, EDF, GDF-Suez et Total. L'alliance nippo-américaine unit General Eletric et Hitachi. Enfin, le troisième consortium comporte les coréens Korea Electric Power, Samsung et Hyundaï et l'américain Westinghouse.
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lundi, 05 octobre 2009
EDF au coeur des enjeux nucléaires en Italie et au Royaume-Uni
EDF veut vendre son nucléaire en Italie comme au Royaume-Uni. De l'autre côté de la Manche, il vient de confirmer qu'il recherche des partenaires pour construire 4 réacteurs nucléaires. Des partenaires riches de préférence : pour ces réacteurs qui seraient du type EPR, 3,5 milliards d'euros sont demandés par le constructeur français.
De l'autre côté des Alpes, les choses sont plus compliquées. EDF, deuxième du marché électrique italien derrière Enel, veut rester en Italie qui, comme l'Allemagne, devrait revenir vers le nucléaire. Or, EDF y est présent par le biais d'une participation directe et indirecte de 50,1 % dans Edison, énergéticien dont les activités se partagent pour un tiers dans le gaz (dont une position dans le champ égyptien d'Aboukir, au nord d'Alexandrie) et pour deux tiers dans l'électricité. La compagnie italienne A2A, co-actionnaire de Edison avec EDF, a annoncé ce week-end l'ouverture de discussions avec ce dernier sur l'avenir d'Edison. Cela ne signifie pas que EDF sera contraint de se désaisir de sa part dans Edison mais, plus probablement, qu'il devra s'y renforcer. Problème : le coût. Les 50,1 % qu'il détient dans Edison sont valorisés autour de 6 milliards d'euros. Pour financer le rachat de tout ou partie des actions de A2A, EDF devra céder certaines de ses participations. Et pourquoi pas son réseau anglais de distribution d'électricité ?
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vendredi, 02 octobre 2009
Le gaz et le nucléaire, enfants chéris des Franco-Belges
GDF-Suez gagne sur les deux tableaux du nucléaire et du gaz.
En Belgique, le gouvernement s'est déclaré favorable à l'allongement à plus de 40 ans de la durée de vie des centrales nucléaires belges. En France, les tarifs du gaz seront inchangés, bien que la stricte application de la formule tarifaire eût dû entraîner une baisse des prix de 3,5 %.
Du pain béni pour l'opérateur franco-belg même si les négociations seront sans doute dures avec Paul Magnette, le ministre belge du climat et de l'énergie. La création de valeur ainsi créée par l'extension de l'exploitation des centrales Doel 1, 2 et Tihange 1 devrait être en effet fortement taxée.
18:09 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 septembre 2009
Le nucléaire durera en Allemagne
Au Bundesband nouveau, le nucléaire trouvera peu d’opposants. La précédente coalition qui réunissait droite et sociaux-démocrates avait voté un moratoire nucléaire en Allemagne. Sans que l’on puisse s’attendre à la construction de nouvelles centrales nucléaires en Allemagne, le moratoire nucléaire actuel sera, très probablement, levé. Concrètement, le CDU et le FDP voteront pour le prolongement, jusqu’à 42 ans, de la durée de vie des centrales déjà existantes.
13:36 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)