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Rechercher : gaz de schiste

Les gaz de schiste toujours interdits

Dans une France toujours peureuse et repliée sur elle-même, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques ou Opecst publie un rapport sur l'exploitation des gaz de schiste en France.
Le gouvernement, qui s'est volontairement lié les mains en donnant aux écologistes une position inversement proportionnelle au nombre de leurs électeurs, est oppposé non seulement à l'exploitation mais même à l'étude du grisou.  
Le rapport de l'Opecst plaide pour l'utilisation d'une fracturation hydraulique « améliorée et encadrée » ne recourant pas aux additifs chimiques. Un système de forage innovant aurait été ainsi mis au point par Schlumberger, « le procédé HiWay ».
Pas la peine cependant d'espérer que soient même tentées quelques explorations. Depuis la loi du 13 juillet 2011, adoptée par l'ancienne majorité de droite, toute exploitation par provocation de microfissures dans la roche est interdite. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec une telle interdiction, cette technique provoquant de graves dommages à l'environnement.
En revanche, il est regrettable que l'exploration soit bloquée en France, tout comme l'exploitation immédiate du grisou disponible dans les mines à charbon fermées il y a une quarantaine d'années.

Entre la recherche technologique et l'indépendance énergétique d'une part, la soumission à des puissances telles la Russie, la Libye ou le Qatar, d'autre part, l'Etat frnaçais a choisi...

 

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jeudi, 06 juin 2013 | Lien permanent

Gaz de schiste : l'Afrique du Sud concernée elle aussi

 

Shell a demandé au gouvernement sud-africain l'autorisation d'explorer le Karoo pour y chercher des gaz de schiste.
Etendu comme un sixième de la France et couvrant plus d'un tiers de l'Afrique du Sud, le Karoo est une région semi-désertique de 90 000 kilomètres carrés partant de la côte Ouest au dessus du cap jusqu'au centre du pays, à Bloemfontein, près du Lesotho. Il abriterait les cinquièmes réserves mondiales de gaz de schiste, après les Etats-Unis, le Brésil, la Russie (86 % du total à eux 3, en l'état actuel des recherches) et  l'Australie.

Dans sa demande déposée en décembre 2010, le pétrolier anglo-néerlandais indiquait vouloir creuser 24 puits. Rien ne laisse penser qu'il obtiendra gain de cause : organisés au sein de l'ONG Treasure the Karoo Action Group, les citoyens sud-africains s'opposent à une exploitation éventuelle des gaz de schiste qui nécessite l'usage de la fracturation hydraulique (récupération du gaz après fracture de la roche par injection de millions de litres d'eau) dans une région où la rare eau potable provient des nappes phréatiques.


 

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mardi, 17 mai 2011 | Lien permanent

Le gaz de schiste, honni en France, célébré aux Etats-Unis

 

Vers l'extraction de gaz de schiste en France ? Pas sur mais trois permis d'exploration ont été accordés, en mars 2010, pour le sud du pays : l'Ardèche, l'Aveyron, la Drôme, l'Hérault et la Lozère sont concernés.
Rappelons que l'extraction de gaz de schiste s'effectue par le biais de forages horizontaux qui fracturent la roche par injection d'eau, de sable et de produits chimiques. Bref, de beaux dégâts en perspective...

Du coup, l'opposition s'organise.
Cela suffira-t-il à empêcher l'exploitation en France de ces gaz de schiste ? Les chiffres américains font frémir : aux Etats-Unis, la production de gaz de schiste atteindra cette année 14% de la production nationale, contre 9% en 2008 et moins de 3% en 2006. Selon l'IFP (Institut français du pétrole) Energies Nouvelles, ce gaz, extrait surtout en Alaska devrait faire parvenir le pays à l'auto-suffisance en gaz.
Déjà, les Etats-Unis diminuent leurs importations en provenance du Proche-Orient, du Qatar notamment. 

 

 

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mardi, 25 janvier 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

Après les gaz de schiste, les algues pour l'indépendance énergétique des Etats-Unis

Pour les Etats-Unis, l'indépendance énergétique est un devoir national. D'où l'exploitation à marches forcées du gaz de schiste et, bientôt, celle des algues.
Le ministère de l'Energie a déjà investi 85 milliards de dollars une trentaine de projets de production de biocarburant à partir de micro-algues. L'intérêt est également financier : le coût de production serait inférieur de moitié au prix moyen à la pompe en 2011, de 2,3 dollars le gallon (un gallon équivaut à 3,78 litres) ; leur rendement à l'hectare est quatre fois supérieur à celui de l'huile de palme.

Parmi les sociétés en lice sur ce nouveau marché, Originoil, Saphhire Energy ou encore Synthetic Genomics et Cellana, soutenues par Exxon et Shell...

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lundi, 30 avril 2012 | Lien permanent

Total et les schistes bitumeux : première résolution environnementale

Pour la première fois en France, une résolution à caractère environnemental sera lancée lors d'une assemblée générale.
Les protagonistes sont, d'une part, le pétrolier Total, d'autre part le cabinet de conseils aux actionnaires Phitrust Active Investors, l'ONG Greenpeace et l'ONG Natural Resources Defense Council.

Le but de l'action de ces derniers est que Total donne à ses actionnaires une « analyse complète et détaillée des risques financiers, environnementaux, climatiques et sociaux liés à l'extraction des sables bitumeux en Alberta, Canada ».
Ainsi que nous l'expliquions le 25 janvier dernier, cette méthode d'extraction est très polluante pour les nappes phréatiques et pour l'atmosphère. Si les pétroliers y ont de plus en plus recours, c'est aussi une question de politique énergétique. Les Etats, notamment en Amérique du Nord et en Europe, cherchent à retrouver l'indépendance énergétique par rapport aux pays producteurs, souvent peu stables politiquement, tels la Russie ou les états du Proche-Orient et d'Afrique.

Total prévoit ainsi d'investir entre 11 et 14,5 milliards d'euros dans l'extraction du gaz de schiste contenu dans les sables bitumeux au Canada.


 

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mercredi, 16 février 2011 | Lien permanent

Le torchage du gaz, un gaspillage honteux

A la veille de Copenhague, le Financial Times a rappelé le gachis lié au torchage sur les champs d'exploitation pétrolière. Ce procédé consiste à brûler les quantités de gaz associées aux gisements de pétrole. Le gaz étant moins facilement transportable que l'huile, son intérêt économique est trop faible pour les compagnies pétrolières qui préfèrent le détruire sur place.

Chaque année, ce sont ainsi 140 milliards de mètres cubes de gaz naturel qui sont torchés ou rejetés, soit 30 % de la consommation annuelle européenne, ou 25 % de la consommation annuelle des États-Unis (chiffres du GGFR, Global Gas Flaring Reduction). Ces rejets représentent quelques 400 tonnes de gaz à effet de serre, soit la totalité des réductions d’émissions réalisées par les Nations Unies dans le cadre du programme de lutte contre ces mêmes gaz.

Depuis 2002, un partenariat public-privé, le GGFR conclu sous l'égide de la Banque mondiale soutient les efforts de réduction des torchages. Ces derniers ont donc quasiment disparu des pays développés mais restent en vigueur ailleurs. Au Nigeria, par exemple, des compagnies pétrolières
occidentales telles que ExxonMobil, Chevron, Eni et Royal Dutch Shell ont réduit le torchage, mais continuent de brûler environ un
quart de la production de gaz du pays, malgré des amendes régulières. Dans le cas de la compagnie Chevron, le gaz brûlé
représente plus de 60% du gaz produit contre environ 35% pour Total, plus de 30% pour Exxon Mobil, 10% pour Shell, et un peu
moins de 30% pour ENI. L'ironie de l'histoire est que ces quatre compagnies sont partenaires du GGFR...
Une autre initiative internationale, le Methane to Markets, avait été lancée en 2004, pour réduire les fuites et les rejets de méthane, et fournir du gaz aux populations locales. Ici aussi, on y trouve les 4 compagnies gaspilleuses au Nigeria.

Pour connaître mieux les belles paroles du GGFR ou du Methane to Markets, n'hésitez pas à cliquer !

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lundi, 09 novembre 2009 | Lien permanent

Le gaz et le nucléaire, enfants chéris des Franco-Belges

GDF-Suez gagne sur les deux tableaux du nucléaire et du gaz.
En Belgique, le gouvernement s'est déclaré favorable à l'allongement à plus de 40 ans de la durée de vie des centrales nucléaires belges. En France, les tarifs du gaz seront inchangés, bien que la stricte application de la formule tarifaire eût dû entraîner une baisse des prix de 3,5 %.
Du pain béni pour l'opérateur franco-belg même si les négociations seront sans doute dures avec Paul Magnette, le ministre belge du climat et de l'énergie. La création de valeur ainsi créée par l'extension de l'exploitation des centrales Doel 1, 2 et Tihange 1 devrait être en effet fortement taxée.

 

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vendredi, 02 octobre 2009 | Lien permanent

Shell produira du gaz au large de l'Australie

 

Techniq et Samsung planchent sur la faisabilité de la première usine flottante de liquéfaction de gaz, commandée par Shell. Elle verra le jour en Australie, en 2016. Sa taille serait de près de 500 mètres de long et de 75 mètres de large, son poids de 600.000 tonnes après chargement. Son coût est estimé aujourd'hui à 5 milliards de dollars.

Lassé des exigences environnementales, le pétrolier anglais veut aussi exploiter des gisements non rentables aujourd'hui du fait de leur taille ou de leur distance par rapport aux côtes. Avec une usine flottante, le gazoduc n'est plus nécessaire. Surtout, une fois le gisement épuisé, l'installation peut être déplacée sur un autre site.

de ce type pour un coût d'environ 5 mds USD l'unité.
Si le projet est adopté, Shell pourrait construire une dizaine d'autres installations. Il serait aussi sans doute imité par d'autres grands pétroliers.

 

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mardi, 03 novembre 2009 | Lien permanent

Pour l’OMS, les gaz d’échappement du diesel sont cancérigènes


L’Organisation mondiale de la santé vient d’ajouter un nouveau couplet à la chanson « what a horrible world » : les gaz d’échappement des moteurs diesel sont une des causes des cancers des poumons et de la vessie.
 Prise à l’unanimité, cette décision résulte des travaux du Centre international de recherche sur le cancer, émanation de l’OMS. Auparavant, les particules issues des émanations des moteurs diesel étaient classées dans le groupe 2A des substances cancérigènes ; désormais, elles se retrouvent dans le groupe 1.

« L’exposition à ce mélange de produits chimiques doit être limitée à travers le monde », a averti le directeur du CIRC Christopher Portier.
 On ne peut qu’être surpris devant cette annonce.

Soit les dangers sont réels et il faut immédiatement arrêter la vente de moteurs diesel, fermer les raffineries spécialisées et tirer un trait sur les milliards d’investissements engloutis dans la technologie diesel. Ou alors les émanations de diesel sont aussi cancérigènes que le soleil pris à haute dose, c’est-à-dire, peu dangereuses pour les personnes qui évitent de se prélasser aux heures de pointe dans un transat placé sur le trottoir au fond d’un tunnel.

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jeudi, 14 juin 2012 | Lien permanent | Commentaires (1)

Emissions de gaz à effet de serre : l'Union européenne mal partie pour 2020

3 X 20 en 2020 : c'est la formule magique de la politique d'efficacité énergétique adoptée par L'Union européenne en décembre 2008. Soit, d'ici dix ans réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans le total produit et accroître de 20 % les gains d'efficacité énergétique. Le tout pour abaisser à 1 574 Mtep la consommation d'énergie dans l'Union d'ici 2020 et diminuer de 78 milliards d'euros par an la facture énergétique des consommateurs, soit une économie annuelle moyenne de 380 euros par foyer.

Cependant, la magie ne marche pas. Selon une étude menée par les cabinets Ecofys et l'institut Franhofer ISI, cet objectif ne sera pas atteint... sauf si l'UE triple l'impact de son efficacité énergétique.

Selon les calculs des analystes, 70 Mtep (million de tonnes équivalant pétrole) d'énergie ont déjà été économisés sous la contrainte de la crise économique. 115 autres Mtep proviendront des économies d'énergie qui ont été adoptées depuis 2006 par les Etats membres de l'Union, dont 20 d'énergies renouvelables. Il manquera donc 208 Mtep pour revenir au plancher des 1 574 Mtep de consommation.
Comment expliquer le retard pris ? pour des raisons juridiques essentiellement. Seuls les objectifs d'énergies renouvelables et de réduction d'émissions de CO 2 ont fait l'objet de directives, obligatoirement appliquées par les Etats membres. En revanche, l'efficacité énergétique n'a pas été soumise à des objectifs contraignants juridiquement, alors même qu'il s'agit là de la mesure la plus efficace pour diminuer les émissions de GES (gaz à effet de serre) et aussi la plus écologique puisqu'elle ne nécessite pas de construire de nouvelles capacités de production et de logistique. Le seul texte existant est la directive de 2006 sur l'efficacité énergétique dans les utilisations finales et les services énergétiques, un texte trop flou et donc peu efficace.

Un témoignage supplémentaire de l'inefficacité de l'Union européenne qui rabaisse, à défaut de la consommation énergétique, la politique avec un grand « P » au niveau des rodomontades.

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lundi, 20 septembre 2010 | Lien permanent

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