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vendredi, 30 mars 2012

Taxe carbone aérienne : vers une reculade de l'Union européenne

 

En moins de trois mois, la « résistance » aura fait long feu. Depuis le 1er janvier, l'Union européenne demande aux compagnies européennes survolant son territoire de racheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de gaz carbonique. Les premiers versements devaient intervenir au 1er avril 2013.
Nous avons ici averti des réactions des compagnies étrangères : dépôt d'une plainte au Royaume-Uni par les américaines, menace par les chinoises de ne pas commander d'Airbus.
Dans un entretien accordé aujourd'hui au quotidien le Monde, le commissaire européen à l'action pour le climat Connie Hedegaard annonce que l'Union européenne est prête à ouvrir de nouvelles négociations. Autrement dit, elle va réviser, à la baisse, sa taxe carbone.
Ces déclarations sont révélatrices de l'état de l'Union : une capacité certaine à comprendre les enjeux d'une croissance durable, une incapacité tout aussi avérée à se doter des moyens d'y parvenir. Et c'est dans le domaine du climat, comme du chômage, que cette impuissance est la plus aveuglante. 
Comment l'expliquer ? par la désunion au sein de l'Union européenne. Pologne, Italie et la plupart des pays d'Europe centrale sont opposés aux objectifs de réduction des émissions à effet de serre pour 2020.


 

Unilever distinguée par GlobeScan et SustainAbility

 

Pour la deuxième année consécutive, les experts de GlobeScan Incorporated et de SustainAbility ont classé le géant néerlandais de la chimie Unilever au premier rang des entreprises « socialement responsables ». Intitulée « The 2012 Sustainaibility Leaders : a globe scan sustainability survey », leur étude s’est effectuée par envoi d’un questionnaire à 825 experts du développement durable. Il leur était demandé quels étaient les institutions qui intégraient le plus le développement durable dans leur stratégie.
Unilever, qui a lancé son « Sustainibility Living Plan » fin 2010 a été la société la plus citée.
Viennent ensuite GE, Patagonia et Walmart.

 

jeudi, 29 mars 2012

Quand la microfinance évalue les évaluations

Hier à Paris, le Club de la micro-finance à Paris organisait une conférence sur l'impact de la micro-finance et son évaluation. Depuis 1980, Florent Bédécarrats, chargé de recherche dU réseau d'échange CERISE, a recensé 154 études sur un sujet qui concerne quelques 200 millions de personnes dans le monde. Les premières approches prêtaient le flanc aux controverses sur les méthodologies employées ; à partir du début 2000 vinrent les critiques sur les échecs économiques, notamment en Inde. 
Il semble qu'un consensus se dégage aujourd'hui sur l'évaluation fondée sur «la méthode expérimentale».
William Parienté, professeur à l'Université de Louvain, a d'abord souligné que le critère du taux de remboursement élevé ne pouvait suffire à donner une mesure de l'impact de la micro-finance sur les conditions de vie de ses bénéficiaires. Il a ensuite pointé les divers biais de sélection des évaluations classiques avant d'en venir à la méthode expérimentale.
Calquée sur les pratiques du placebo ou assignation aléatoire en médecine, celle-ci consiste à prendre deux populations tirées au sort dont l'une seulement bénéficie du programme de micro-finance. Deux à trois ans après le lancement de ce dernier, les conditions de vie des deux populations sont étudiées.
Dans la pratique, William Parienté et le laboratoire JPAL ont enquêté sur trois expériences menées, l'une au Maroc, en milieu rural, les deux autres en milieu urbain en Inde et aux Philippines.
Après deux ans et demi de programme, il en ressort que la micro-finance a un impact élevé sur l'économie mais pas sur la pauvreté. 
Stéphanie Pamies-Sumner et Bertrand Savoye de l'Agence française de développement ont ensuite venus expliqué comment l'AFD mène ses propres évaluations. Ils en ont souligné le coût relativement élevé mais aussi l 'intérêt de la méthode expérimentale. De leurs réflexions et de l'accumulation des connaissances ainsi réalisées, l'AFD a pris de nouvelles inflexions stratégiques : renforcer la part de la micro-finance rurale, renforcer le dispositif en diretion des IMF (institutions de micro-finance), encourager les projets innovants et, enfin, construire une doctrine en matière de micro-finance responsable.
Des échanges avec la salle, deux enseignements se dégagent : d'une part, la difficulté de généraliser les résultats de programmes très disparates, d'autre part, l'absence de fluidité entre les pratiques des bailleurs de fonds et les investisseurs en impact investment.

 

mercredi, 28 mars 2012

Epargne sans frontière, un colloque précieux pour le financement de la lutte contre le changement climatique

Financement du changement climatique : quels enjeux pour les pays en développement ? Le colloque organisé la semaine dernière par l'ONG Epargne sans frontière était riche de pistes et d'enseignement.
Aux quelques esprits qui doutent encore du réchauffement climatique, le climatologue Jean Jouzel, du Commissariat à l'énergie atomique, a rappelé les phénomènes actuels du réchauffement : hausse du volume de la vapeur d'eau, qualifiée de « sans équivoque » et fonte des glaciers polaires et tempérés. « Ce sont les générations actuelles qui sont touchées et non pas les générations futures », a-t-il souligné.
Une phrase illustrée par la lutte que mène au Burkina Faso le projet GVAl-Sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest. Ablassé Bilgo, coordinateur du projet a expliqué les méthodes utilisées pour le reboisement de la région et expliqué les cadres institutionnels nécessaires à l'adéquation entre les financements et les besoins. 
Président de CDC Climat, Pierre Ducret a livré quelques réflexions face à l'insuffisance des « investissements climatiques », les flux de capitaux vers les pays en développement finançant les centrales à charbon autant que les énergies renouvelables.
D'abord, il a rappelé que les MDP ou Mécanismes de développement propre, d'un montant de 7 milliards de dollars à fin 2012, financent essentiellement les projets des pays émergents, Chine, Inde, Brésil... Ce n'est pas absurbe puisque ces pays concentrent les principales augmentations d'émissions de gaz à effet de serre. Cependant, l'expérience des MDP risque de tourner court : l'ensemble des crédits émis par les MPD en Europe y sature la capacité d'absorption d'échanges de carbone. Les marchés carbone du Japon et, bientôt d'Australie, sont insuffisants pour prendre le relais. Les pays émergents ont eux aussi un rôle à jouer a donc expliqué Pierre Ducret.
Il a également souligné la nécessité d'un prix de l'externalité du CO2. Peu incitative, la hausse actuelle des prix de l'énergie fossile provoque un effet pervers en rentabilisant les forages profonds ou l'exploitation des gaz de schiste et repousse, du même coup, la décarbonation de l'économie.
D'où l'appel du président de CDC Climat à une régulation financière intégrant le coût du risque climatique dans le cadre des règles prudentielles des banques et des assureurs. Et son idée d'une création à l'échelle mondiale d'une notation des dettes environnementales souveraines et des entreprises cotées.
Compte tenu des manquements dans la gouvernance mondiale, ces hypothèses de travail ne sont pas près d'être testées. A court terme, plus prometteuse paraît la campagne menée par Epargne sans frontière pour la diffusion au niveau international de la taxe sur les transactions financières.  

mardi, 27 mars 2012

Siemens, la banque des PME allemandes

C'est la souplesse des acteurs économiques allemands qui fait leur force. Une nouvelle preuve vient d'en être donné par la filiale de services financiers de Siemens. SFS (Siemens Financial Services) a obtenu, à la fin 2010, une licence bancaire qui lui donne le droit d'octroyer des crédits et non plus seulement des produits de crédit-bail et, surtout, lui donne accès à la Banque centrale européenne.
Tandis que les banques allemandes restreignent leurs conditions de crédit aux PME, SFS qui connaît bien la situation financière de ses clients prend le relais.
Son portefeuille a atteint une taille suffisante aujourd'hui pour qu'elle puisse « titriser » ses prêts et, ainsi, les vendre à des caisses de retraite ou d'assurance ou encore aux fonds d'infrastructure.

 

 

lundi, 26 mars 2012

Terres rares : UE, US et Japon contre la Chine devant l’OMC

Les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) et le Japon ont déposé, avant-hier 13 mars, une plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les quotas sur les terres rares appliqués par la Chine à ses exportations.

Par terre rare, on entend les 17 métaux tels le scandium, les lanthanides ou l’yttrium indispensables aux nouvelles technologies et, de ce fait, également appelés « métaux stratégiques ».
Les réserves mondiales de terres rares étaient estimées, fin 2010, à quelques 110 millions de tonnes, localisées à 50 % en Chine, à 17 % dans les 11 anciennes républiques soviétiques de la Communauté des Etats indépendants ou CEI, à 12 % sur le sol des Etats-Unis et, enfin à près de 3 % en Inde. Cependant, ces chiffres, fournis par la United States Geological Survey, ne sont pas certains : ces oxydes étant considérés comme stratégiques par les états, toute information à leur sujet est restreinte. Ainsi, la Chine qui satisfait 90 % des besoins de l’industrie mondiale plaide ne détenir que 30 % des réserves mondiales.
Ce que les plaignants reprochent à la Chine, c’est de pratiquer des quotas sur l’exportation des terres rares, mais aussi de subventionner son industrie d’énergies renouvelables. Derrière la question des quotas se profile celle de l’industrie éolienne, dévastée en Allemagne et aux Etats-Unis au profit des producteurs chinois. Certains des métaux rares sont en effet indispensables à « l’industrie verte », tant l’éolien que la production automobile hybride. Et la Chine applique ses quotas depuis 2005, avec une réduction année après année de 5 à 10 % de ces exportations.
Cette politique restrictive à l’export s’inscrit dans les pratiques de la Chine, déjà condamnée l’an dernier par l’OMC dans le dossier des minerais bauxite, coke, magnésium et zinc.
Instruite de son échec de 2011, la Chine a développé un argumentaire intelligent sur le dossier des terres rares. Elle souligne en effet que les restrictions à l’exportation s’accompagnent d’une taxe à la production et de quotas de production, bref qu’elles s’inscrivent dans la lutte pour la protection de l’environnement. Dans ce cas, les règles de l’OMC ne s’appliquent pas.

Dans les relations internationales, la Chine se trouve donc disposer de deux armes majeures : d’une part, la production à bas coût de produits de grande consommation, d’autre part, le contrôle sur la haute technologie.

 

mercredi, 21 mars 2012

Un tournant crucial pour le marché du CO2 en Europe

A partir du lundi 26 mars se tiendront à Bruxelles des réunions cruciales pour l'avenir du marché du CO2 (le gaz carbonique).
Ministres de l'environnement, parlementaires et représentants de la Commission débattront de la directive sur l'efficacité énergétique et, plus précisément, de l'adoption ou non d'une clause de réduction d'offre de CO2. Cette clause, qui vise à soutenir les cours des certificats de CO 2, a été adoptée en février dernier par le comité industrie du Parlement européen. 
Si la Commission européenne et, bien sûr, le Parlement soutiennent la clause, elle ne fait pas l'unanimité parmi les Etats. La Pologne et l'Italie notamment y sont très opposées alors qu'une majorité qualifiée étant nécessaire pour l'adoption de la clause.
Déjà, le marché européen du CO2, seul à fonctionner véritablement dans le monde, est loin d'être efficient. Il a été sali par des affaires de corruption, tandis que la crise financière a affecté ses volumes et ses niveaux. Aujourd'hui, le prix du CO2 évolue autour des 8 euros la tonne. 
Si la clause était adoptée, le retrait du marché de quelques 1,4 milliard de tonnes permettrait un rebond des cours autour de 14 euros la tonne, voire 17 euros. Si aucun consensus ne se dégage parmi les pays  de l'Union, alors le marché européen des certificats de CO2 sera encore plus marginalisé.
Une nouvelle défaite sur le front de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. 

 


 

mardi, 20 mars 2012

Quelle gestion des risques environnementaux des collectivités locales

L'association Orée présentera, le 29 mars à Paris, son guide interactif de la gestion des risques liés à l'environnement pour les collectivités territoriales.

Ce guide aborde les problématiques liées aux risques majeurs d'origine naturelle ou technologique, ceux liés à la thématique santé-environnement et les liens avec l'adaptation face aux changements climatiques. 

Trois clés d'entrée sont offertes dans le guide : un questionnaire interactif, une sélection de six risques et de leur méthodologie de prévention et, enfin, 5 questions clés sur les problématiques spécifiques aux collectivités locales. 

 
 
 

lundi, 19 mars 2012

Pingrerie et égocentrisme des PDG : un danger pour l'entreprise

Les analystes de la société de gestion ODDO ont travaillé sur le comportement et la psychologie des dirigeants de 133 entreprises cotées en Europe.
Tout investisseur en Bourse sait combien la qualité des dirigeants influe sur la rentabilité d'une entreprise. Reste à la mesurer. Les analystes ont donc bâti un modèle fondé sur l'analyse comportementale, déjà utilisé pour leur étude, de décembre 2009, intitulée « Vive les CEO Anti-stars ». 
Il en ressort que le narcissisme des dirigeants est une force au service de l'entreprise, à une double condition : « qu'il  serve à dépasser ses peurs et la procrastination gràce à la confiance en soi qu'il procure », d'abord, qu'il soit bien encadré par le conseil dadminsitration ensuite.

En conclusion de leur étude, les analystes n'ont retenu que 4 sociétés : le réassureur Swiss Re, BNPParibas, Vodafone et Michelin... 

La Grèce, encore à sauver

La Grèce ne fait plus la une des médias, elle est toujours au centre des préoccupations des « autorités » financières mondiales. 
Ainsi, le Fonds monétaire qui s'apprête à prêter 28 milliards d'euros à la Grèce, vient de réaffirmer ses inquiétudes : une sortie de la Grèce de la zone euro serait « très onéreuse » si elle se faisait de façon unilatérle. Par ailleurs, la solvabilité des banques grecques reste « un problème aigu », avec des créances douteuses montant à près de 15 % dans leurs bilans. 
Du coup, le Fonds européen de stabilité financière va apporter 109,1 milliards d'euros au pays dont 48 milliards seront versés dans les prochaines semaines pour recapitaliser les banques grecques. 

 

Les banques européennes pas encore tirées d'affaire

Malgré les aides de la Banque centrale européenne sous forme de LTRO, les banques européennes restent fragiles. L'agence de notation Moody's qui en avait placé 114 sous surveillance négative le 15 février dernier vient de publier son calendrirer de revue. 
Les résultats de sa surveillance seront publiés durant la semaine du 26 mars pour les banques portugaises, du 16 avril pour les banques italiennes, du 23 avril pour les espagnoles, du 30 avril pour les aurichiennes, du 7 mai pour les allemandes, belges, luxembourgeoises, néerlandaises, norvégiennes et suédoises, du 14 mai pour les britanniques, les danoises, les finlandaises et les françaises.
De quoi donner quelques sueurs froides aux investisseurs... 

Total ouvre son capital aux fonds gouvernementaux chinois

Total pourrait s'associer à un projet de raffinage-pétrochimie dans le gaz de schiste en Chine, avec Sinopec et le koweïtien KPC. Dans un entretien accordé au Wall Street Journal, le président du pétrolier français Christophe de Margerie précise que le projet irait jusqu'à la création d'une co-entreprise de marketing, détenue à 51 % par la chinoise Sinopec et à 49 % par le français et ses associés koweïtiens. 
Il ajoute aussi que le ministère du commerce extérieur chinois, le State Administration of Foreign exchange, est entré dans le capital de Total, à hauteur de 2 %.

 


vendredi, 16 mars 2012

Colloque d'Epargne sans frontière sur le financement de la lutte contre le changement climatique

Mercredi 20 mars se tiendra à Paris un colloque organisé par l'ONG Epargne sans frontière en partenariat avec l'Agence française de Développement et la société de gestion Natixis Management, filiale de BPCE (Banques populaires-Caisses d'épargne).

Consacré au financement de la lutte contre le changement climatique et à ses enjeux pour les pays en développement, il sera ouvert par Daniel Lebègue, président d'Epargne sans frontière. Pierre Forestier, de l'AFD, et Ablasssé Bligo, de l'INERA, Institut de recherche burkinabé, donneront l'état des lieux. 
Pierre Ducret, de la Caisse des Dépôts, ira plus dans le détail en expliquant les problématiques du secteur public, avant Vincent Mages du groupe Lafarge pour le secteur privé et Anne Chetaille, de l'ONG Gret, pour la société civile.

Pour s'inscrire : colloque@epargnesansfrontiere.org
 

jeudi, 15 mars 2012

Taxe carbone aérienne : l'Union européenne persiste

Pour une fois, l'Union européenne ne cède pas aux menaces chinoises. Le Danemark, à qui échoit la présidence tournante de l'Union des 27 a déclaré que cette dernière ne reviendrait pas sur la taxe carbone, imposée aux compagnies aériennes survolant le ciel européen. Rappelons que, en représailles, la Chine a déclaré vouloir arrêter les achats d'avion d'Airbus par ses compagnies nationales. 
L'enjeu est de taille pour Airbus qui a reçu 91 commandes nettes à fin janvier. La vente de 45 Airbus 1 380 ou A330 serait menacée.

Quel prix pour l'énergie renouvelable en France ?

L'énergie renouvelable -en provenance des éoliennes, du solaire ou de la biomasse- a un coût. 
Henri Proglio, président d'EDF, l'estime à 7 milliards d'euros par an d'ici 2020, si la France réalise ses objectifs de production.
Rappelons que le système des prix de rachat de l'électricité renouvelable est fondé sur la CSPE ou Contribution au service public de l'électricité, payée par les consommateurs. Très politique, le prix de rachat des énergies renouvelables est fixé par le gouvernement. 
Toujours selon Henri Proglio, l'enveloppe annuelle des 7 milliards d'euros se répartit entre 1 milliard pour l'éolien terrestre, 2 pour l'éolien offshore, 2,5 milliards pour le solaire, 1 milliard pour la biomasse et, enfin 450 millions pour la cogénération.
Si le président d'EDF donne ses chiffres, c'est pour une raison bien précise : son groupe est à la fois collecteur de la CSPE et financeur des énergies renouvelables. Or, la CSPE n'a pas augmenté aussi rapidement que la production de ces dernières. Pour EDF, cela entraîne un « déficit de compensation cumulé » de 3,8 milliards d'euros aujourd'hui.
Il plaide donc pour que les producteurs d'énergie fortement émettrice de gaz carbonique tels le gaz ou le pétrole soient, eux aussi, mis à contribution. Total ou GDFSUEZ n'apprécieront pas. Mais la proposition mérite d'être entendue.


mercredi, 14 mars 2012

PhiTrust rachète LC Capital

PhiTrust, la société de gestion spécialisée dans les stratégies d’investissement responsable annonce sa prise de contrôle de la société de gestion de capital risque LC Capital. LC Capital intervient comme apporteur de capitaux dans les entreprises non cotées technologiquement innovantes. Cette société créée par Jean-Claude Lévêque accompagnera PhiTrust dans le financement et l’accompagnements de l’innovation sociale. Les deux partenaires développeront des fonds d’investissement thématiques à fort impact social et environnemental. Ces derniers devraient connaître un développement important lorsque le passeport européen des « Fonds d’entrepreunariat social européens » ou FESE sera lancé par la Commission européenne.

mardi, 13 mars 2012

Forte croissance des énergies renouvelables

Malgré les difficultés de l'industrie solaire américaine et européenne, la croissance des énergies renouvelables se poursuit à un rythme élevé : 31 % en 2011 selon la onzième étude réalisée par Clean Edge. Les marchés du solaire, de l'éolien et des biocarburants atteignent désormais 246,1 milliards de dollars.

 

 

jeudi, 08 mars 2012

EcoVision de Philips ou la marche forcée vers les produits verts

EcoVision, le programme d'investissements de Philips lancé en 2011 et visant à réaliser 50 % de ses ventes avec des « produits verts » dès 2015, donne des résultats concrets. La multinationale néerlandaise qualifie de produit vert tout produit dont les performances sont supérieures de 10 % au moins à celles de leurs concurrents, tant en termes d’efficacité énergétique et d’emballage que de poids et de matières dangereuses. 

L'an dernier déjà, 39 % du chiffre d'affaires était réalisé avec de tels produits. La branche médicale a affiché la plus forte croissance (+ 25 %). L'activité éclairage, à laquelle ont été cosarées 60 % des dépenses totales d'innovation, a préparé les ventes futures en mettant plus de 4 000 produits verts sur le marché. Principale nouveauté, le CityTouch : ce système de gestion en ligne de l'éclairage urbain combiné à des ampoules LED permet une baisse de 70 % des dépenses d'énergie et des coûts de maintenance.


 

lundi, 05 mars 2012

Obligations RSE pour les entreprises : pas avant 2013

Enfin ! Attendu depuis un ans, le décret d’application de la loi Grenelle 2 concernant les nouvelles obligations d’informations sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises vient d'être adopté par l'Assemblée. 

On se souvient que l’article 12 de la loi, modifiant l’article L225-102-1 du code de commerce issu dela loi Grenelle 2,  introduit trois modifications majeures à la loi de Grenelle 2. 

D'abord, selon que la société est cotée ou non, ses obligations d'informations seront différentes. Ensuite, les filiales ou les sociétés contrôlées au-delà d’un certain seuil n’auront pas à publier ces informations si la société consolidante les publie déjà.
Les sociétés cotées devront fournir les nouvelles informations pour les exercices à compter du 31 décembre 2011, soit dès cette année. Pour les autres sociétés, la loi ne s'appliquera qu'à partir du 1er janvier 2017.

Il s'agit donc d'un retrait sur le Grenelle 2.