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lundi, 07 décembre 2009

Rendez-vous ISR sur l'émission video de Fortuneo

Fortuneo profite du sommet de Copenhague pour passer au crible les sociétés appliquant une démarche ISR (Investissement social responsable).
Du 7 au 8 décembre, l'émission Bourse « Achat/Vente » de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa, donnera la parole à Gaëtan Herinckx, directeur de l'investissement responsable chez Dexia AM, et à Jean-Phillippe Marsan, analyste ISR chez Arkeon Finance. Interrogé par Vincent Bezault, les analystes feront le point sur la gouvernance, l'empreinte environnementale et le mode de gestion des ressources humaines de plusieurs entreprises. Citons notamment Soitec, Saint-Gobain, Danone et Veolia Environnement.

Pour en savoir plus, allez sur le site de fortuneo ou sur l'espace officiel Dailymotion.

Les entreprises se préparent au changement climatique

Vigeo et WWF-France viennent de publier une étude sur la façon dans les entreprises se préparent au changement climatique. Une étude opportune car les décisions des politiques induisent, pour être suivies d'effet, des modifications de façon d'être chez les acteurs sociaux, en premier lieu les entreprises. Selon l'agence de notation extra-financière, le réchauffement planétaire rend « inéluctable le changement des comportements managériaux et apporte des perspectives pour l'innovation ».
L'intérêt de l'étude est de pointer que l'empreinte en carbone de l'activité des entreprises n'est pas toujours là où l'on pense. Spontanément, le citoyen lambda sait que la production de plâtres ou la fabrication d'automobiles est plus émettrice de gaz à effet de serre que le métier de banquier. Or, ce dernier finance des projets industriels qui peuvent être nuisibles pour l'environnement : son empreinte carbone pourra donc être supérieure à celle d'un promoteur immobilier par exemple...
L'étude s'attarde donc sur les émissions directes et indirectes des entreprises.

samedi, 05 décembre 2009

L’Europe finance l’éco-innovation

L’éco-innovation à l’européenne arrive en France. Le Fonds Européen d'Investissement a signé avec le Crédit Coopératif son premier accord ciblant l'éco innovation en France.

Selon l’établissement bancaire, « cet accord qui pourrait atteindre jusqu’a 186 millions d’euros permet d’apporter des ressources supplémentaires aux entrepreneurs. A l’horizon 2012, la convention permettra au Crédit Coopératif de plus que doubler ses volumes annuels de prêts liés à l’environnement aux PME françaises. »
Cette convention intervient dans le programme « Cadre pour l'Innovation et la Compétitivité est financé par l'Union européenne ». Il comporte un volet capital-risque et un volet-garantie.

vendredi, 04 décembre 2009

Les députés planchent sur le mieux-être au travail

Vers un label « Bien-être au travail » ? C’est le sens de la proposition de loi du député du Nord UMP Sébastien Huyghe pour les entreprises de plus de vingt salariés. Actuellement en cours de discussion au sein du groupe de travail sur la souffrance au travail, créé à l’Assemblée par Jean-François Copé, cette proposition a été déposée en octobre dernier. Elle pourrait être présentée au Parlement en 2010.
Déjà, des cabinets d’audit planchent sur ce sujet, tel Mozartconsulting, créateur de l’IBET ou « Indicateur du bien-être au travail ».
La Responsabilité sociale des entreprises, ce n'est pas seulement le respect de l'environnement. Elle commence par le respect de l'homme.

Le mécénat environnemental à la Société générale

Difficile, lorsque l’on est une banque, d’améliorer son bilan carbone. Les émissions de GES sont moins importantes que celles de produits structurés, même si l’odeur de souffre est comparable…
Aussi la Société Générale a-t-elle décidé de mettre en place un programme de mécénat environnemental, soutenant des projets d'associations concernant le changement climatique, l'eau et la biodiversité.
Parmi les initiatives soutenues, citons :

- Pro-Natura International, qui développe le « biochar », un charbon vert à base d’engrais organique réduisant les émissions de CO2 et proposé aux paysans sénégalais,

- Les Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) qui revalorisent les modes de culture traditionnel en Colombie ;

- Le Groupe des Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités (GERES) qui crée une coopérative pharmaceutique pour la gestion durable des plantes médicinales au Burkina Faso ; -

Les Actions Energies Efficients Trans Europe Culture (AEE TEC) qui implantent un parc éolien pour la distribution d'électricité dans les zones enclavées à Madagascar ;

- Le Groupe de Recherche et d'Echanges Technologiques (GRET) pour l'assainissement et de recyclage du plastique en Mauritanie.
Dans le même temps, la Société Générale sensibilise ses collaborateurs aux enjeux du sommet international de Copenhague : exposition de photographies, au siège, sur les réfugiés climatiques, conférences sur les enjeux économiques, énergétiques et humains du réchauffement planétaire, projection du film de Jane Campion « The Water Diary ».

Association ParisEuroplace et FIR

Paris EUROPLACE et le FIR ont signé un partenariat cadre pour accélérer la promotion de l'ISR sur la place de Paris.
L'organisation de représentation de la Place financière de Paris et le Forum pour l’Investissement responsable veulent faire de Paris un « un pôle d'excellence en matière de finance responsable et de développement durable : développement de la finance carbone, promotion de l'investissement responsable, renforcement des bonnes pratiques, mise en place d'un environnement favorable à la microfinance ».
Les deux groupes de travail de chacune des deux organisations créeront des synergies pour offrir aux acteurs de la finance des modules pratiques pour la prise en compte du  développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises, de la finance climat/carbone, du financement des technologies environnementales, de la finance solidaire...

Le développement durable, une réalité pour 2 % des entreprises

Pour 66 % des responsables français d’entreprises, la démarche de développement durable est prioritaire. Seuls 2 % d’entre eux ont déjà mis en place des actions concrètes du type « remodelage de la chaine logistique » pour réduire l’empreinte carbone. Ces chiffres sont tirés du sondage réalisé par l’éditeur de logiciels Infor, leader mondial dans l’édition de solutions logicielles dédiées au mid-market. Manifestement, les bonnes intentions des entreprises butent sur l’absence d’outils fiables et reconnus de mesure de l’amélioration des performances environnementales des entreprises. Messieurs les concepteurs de systèmes d’information, encore un effort !

jeudi, 03 décembre 2009

Montée en puissance de l'extra-financier dans le CAC 40

« Très forte montée en puissance de l'engagement des groupes du CAC 40 dans l'extra-financier ». Tel le titre de l'étude que Capitalcom produit, pour la deuxième année, sur la communication et les pratiques des sociétés du CAC 40.
Les auteurs de l'étude ont distingué 5 groupes : GDF Suez, Danone, Suez Environnement et Lafarge. Des habitués des premières places.
Plus intéressante apparaît la diffusion des bonnes pratiques. Ainsi de l’indexation d’une partie de la rémunération variable des managers sur des critères extra-financiers, adoptée par 12 sociétés, contre 4 en 2007. Ou encore de la création d'un comité extra-financier au sein des Conseils
d’administration, au nombre de 10 en 2009 contre 5 deux ans plus tôt. Enfin, les sociétés sont toujours plus nombreuses à rattacher la direction du Développement durable au Comité exécutif ou de direction : 17 groupes, contre 8 en 2007.
L'intégration des impératifs de responsabilité sociale des entreprises se lit dans la mise en place d'objectifs chiffrés, adoptés par les deux tiers des sociétés du CAC 40. Capitalcom cite l'exemple de Lafarge, le plus ambitieux, dont les objectifs vont de la  diviser par 2 le taux de fréquence des
accidents de travail, doubler la proportion de femmes au poste de cadres supérieurs, mener un
audit environnemental sur 100% des sites, doter 85% des carrières d’un plan de réhabilitation,
réduire les émissions nettes mondiales de 20% entre 1990 et 2010...

Pour retrouver l'intégralité de l'étude...

 

Comment la Grèce a échappé à la faillite

Si Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, l'affirme, alors c'est vrai, la Grèce « n'est pas et ne sera pas en état de faillite ».
Le sauvetage d'un des pays les plus anciens de la zone euro ne fait pas les gros titres ce matin. Malgré son Parthénon et ses îles, la Grèce est moins glamour que Dubaï et ses tours de Babel.
Que se passe-t-il en Grèce ? Depuis deux mois, les obligations de l'Etat grec chutent sur les marchés boursiers. Concrètement, l'écart de rendement entre les emprunts d'Etat allemands et grecs atteint aujourd'hui 200 points de base : pour trouver un acheteur, l'Etat grec doit lui offrir une rémunération supérieure à celle des autres Etats de la zone.
Les investisseurs se méfient, à juste titre, d'un pays dont la dette atteint 113 % du PIB et le déficit 12,7 % de ce même PIB. Déjà impressionnants, ces ratios seront dépassés l'an prochain : pour rembourser sa dette existante, l'Etat devra émettre près de 45 milliards d'euros en 2010, soit ... 19 % de son PIB, et presque 60 milliards en 2011, soit ... 25 %.

Normalement, la solidarité financière entre Etats membres de l'Union européenne et monétaire n'a pas prévue par les traités de la zone euro. Dans l'esprit de ces derniers, elle en était même bannie, chaque Etat s'étant engagé à l'orthodoxie financière. Dans la pratique, la violence de la crise actuelle impose un changement des comportements. Ainsi que l'a reconnu, lundi 1er décembre, le Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires Joaquin Almunia, « les problèmes de la Grèce sont les problèmes de la zone euro ».
Réunis mercredi 2 décembre à Bruxelles, les ministres des finances de l'Union se sont donc engagés à apporter leur aide à l'Etat, sous des formes que précisera peut-être aujourd'hui l'EcoFin.

En échange, le nouveau gouvernement -socialiste- s'est engagé sur un budget de rigueur pour 2010 de rigueur visant à ramener à 9,1 % le déficit du PIB en 2010. Il devra, aussi, engager des réformes structurelles, notamment pour les régimes de retraites. En d'autres termes, la Grèce sera encore en récession dans les 2 à 3 prochaines années au moins. Sera-ce tenable dans un pays où la jeunesse s'est violemment révoltée il y a un an ? Où la fragilité du système bancaire grec, largement refinancé par la Banque centrale européenne, lui interdit toute politique de crédit active à l'économie ? Où, surtout, la classe politique a pris de vieilles habitudes de mensonge sur la situation réelle de l'Etat ?
La Grèce et non plus la Turquie est le malade de l'Europe. Et son virus est l'un des plus contagieux qui soit.

mercredi, 02 décembre 2009

La SOPIC à Montreuil

Promoteur immobilier né à Tarbes, la SOPIC touche aujourd'hui les dividendes de sa démarche vers le développement durable, amorcée en 2007.
A Montreuil, le groupe développe ainsi 14 000 m
² de bureaux à très haute performance énergétique, pour Novalis Taitbout, le groupe de protection sociale. Les performances énergétiques devraient même être supérieures à celles du label THPE (RT 2005 -20%), autour de RT 2005 -35 %.
Un résultat obtenu par une isolation extérieure optimale, par un système de climatisation/chauffage par poutres froides et par une toiture équipée de 400 m² de panneaux photovoltaïques en toiture. Le tout pour un surcoût estimé entre 15 et 20 %.
Cette démarche sera poursuivie dans l'opération de promotion de revitalisation du centre-ville de Montreuil, d'une ampleur de 11 000 m
² et livrable un an plus tard, à l'été 2012. Les logements y seront livrés y seront avec les labels Habitat et Environnement et THPE. Quant aux locataires du centre commercial, ils signeront des « baux verts » par lesquels ils s'engageront à améliorer la gestion de l'électricité, de l'eau et des déchets. Aucune pénalité n'est prévue mais un accompagnement sera garanti aux locataires.

Cette évolution de la SOPIC s'inscrit dans la dynamique de la promotion immobilière vers un plus grand respect de l'environnement. Ainsi que le souligne le cabinet Jones Lang LaSalle dans sa dernière étude On Point de novembre 2009,
« la certification HQE tend à devenir un standard pour le neuf ». Les trois quarts des mètres carrés de bureaux de plus de 5 000 m² livrables en 2012 en Ile-de-France seront certifiés HQE. Malgré le surcoût induit par l'absence d'équipements standard, le label HQE sécurise les opérations immobilières. Ainsi, plus de la moitié des surfaces de bureaux HQE supérieures à 5 000 m² et livrables en 2010 sont déjà commercialisées, contre 11 % seulement pour les surfaces non HQE...

mardi, 01 décembre 2009

Les portefeuilles ISR plus performants, en phase hausse comme de baisse

Les chercheurs de l’UFG-LFP, la société d’Asset management filiale du Crédit mutuel Nord Europe, estiment avoir prouvé la « supériorité », en termes de performances financières, des portefeuilles ISR (investissement social responsable).
Leur méthodologie est particulière. La plupart des études sur le sujet pêchent par la difficulté de comparer des fonds se déclarant tous ISR mais gérés selon des méthodologies très hétérogènes. Les équipes dirigées par Jacques Ninet ont donc décidé de « back-tester » des portefeuilles ISR qui auraient été composés selon une méthode unique et constante, afin de débiaiser la performance.
Sur la période 2005-2009, ils ont constitué 2 portefeuilles équipondérés de 50 valeurs de l’Eurostoxx 300. Le premier comportait les titres ayant les notes ISR les plus élevées, le second les notes ISR les plus basses, dans les mêmes secteurs. . Le résultat a été concluant : « L’analyse des performances montre qu’avec un rendement positif (2,89% annualisé hors dividendes sur l’ensemble de la période étudiée, contre - 0,23% pour l’EuroStoxx 300), le portefeuille Best Of ISR surperforme régulièrement son benchmark, que ce soit en phase de hausse (2005-2007) ou en situation de crise aigüe (2007-2009).  Le Worst of ISR, quant à lui, sous-performe nettement, (- 0,74% annualisé), du fait d’une contre-performance marquée pendant la crise. »
CQFD.
Pour prendre connaissance de l’étude : http://www.groupe-ufg.com/fileadmin/docs/etudes/etude-rec...

Rexel à marche forcée dans le photovoltaïque

Le numéro un mondial de la distribution de matériel électrique veut accélérer sa croissance dans le conseil et la fourniture d’équipements solaires. A partir de ses postions en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en France et en république Tchèque, il vient de nouer plusieurs partenariats avec les producteurs du secteur (constructeurs de panneaux photovoltaïques et fixations, d’onduleurs, de câbles et de connecteurs).

Il s’agit de vendre des gammes de composants de haute qualité ainsi que des kits « sur-mesure » pour les sites tertiaires et industriels, notamment pour les toits plats.

Au cours du premier trimestre 2009, Rexel Belgique a ainsi vendu plus de 5 000 panneaux photovoltaïques, 900 onduleurs, 260 km de câble solaire et 15 000 connecteurs.