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mardi, 28 septembre 2010

Succès pour les green awards de BFM Radio

Botanic, Bouygues Construction, Casino, Cisco, Greenwall, Phytorestore : ces six entreprises se sont partagé les cinq « green awards » remis pour la première fois, hier lundi à Paris, par Guillaume Dubois, directeur général de BFM Radio. Ils ont récompensé six entreprises chacune lauréate de l'un des prix suivants : le prix de l'évolution stratégique, le prix de la création d'entreprise, le prix de l'innovation technologique, le prix de la bonne pratique et le prix green IT.

Cinquième chaine de jardineries en France, Botanic a gagné le prix de l'évolution stratégique pour les PME : une entreprise qui a su s'adapter pour baisser ses impacts et faire évoluer son business model. Son président a expliqué comment, à partir de 2006, il a modifié ses process : nouvelles relations avec les fournisseurs pour vendre des produits non toxiques, travail avec Phillips pour économiser sur l'éclairage dans les magasins...
Cet award de l'évolution stratégique était partagé avec une grande entreprise, Bouygues Construction dont la démarche « Actitudes » a profondément modifié les process de production.
Le prix de la création de l'entreprise est allé à Greenwall, créée en 2004 et spécialisée dans la pose clés-en-main de murs végétaux. Son directeur général Arne Mehdorn a souligné combien le partenariat avec des établissements de recherche scientifiques a nourri la croissance de Greenwall dont le savoir-faire intéresse déjà l'étranger.

La recherche est aussi à l'origine de la réussite de Phytorestore, prix de l'innovation technologique pour les PME. Sa bioferme de Seine-et-Marne où 104 hectares de déchets organiques sont traités par des végétaux filtrants a été conçue en partenariat avec des scientifiques de haute volée, tandis que 3 post-doctorants ont mis au point les trois grands procédés permettant le traitement des eaux usées. Une expertise protégée par plusieurs dizaines de brevets et déjà vendue à Shangaï et partout dans le monde.

Quant au prix Green IT, il a récompensé Cisco, « une entreprise qui a développé un projet dans le domaine de l'information et des télécoms pour réduire son empreinte environnementale ou proposer une solution permettant de réduire l'empreinte environnementale des particuliers, entreprises et autres organisations ». Venu recevoir son prix avec un bocal de miel cultivé sur les toits de l'entreprise à Issy-les-Moulineaux, son directeur France Laurent Blanchard a souligné les avantages des systèmes de téléconférence de Cisco qui regroupent jusqu'à 48 sites dans le monde. 
Gilbert Delahaye, directeur développement durable de Casino, était venu lui aussi avec son pot de miel pour recevoir son prix de la bonne pratique. Le distributeur, qui a créé son propre indice de mesure carbone en concertation avec l'ADEME, est le premier du secteur a appliquer une étiquette environnementale sur ses produits. 450 produits étaient déjà étiquettés à la fin 2009, toute la gamme le sera en 2015.

 

Le choix des lauréats a été déterminé par un panel d'experts, aidé de l'ADEME, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, et du cabinet d'audit Ernst & Young. Présidé par Francis Mer, ce panel réunissait Corinne Lepage, avocate ancienne ministre de l'environnement, Cécile Colonna d'Istria, commissaire générale du salon Produrable, Arnaud Berger, directeur du développement durable de la banque BPCE, Cédrid Lacaze, gérant à la Financière de Champlain, Sylvie Padilla de l'Ademe, Fabrice Peltier, président de Préférences, Manuel Flam conseiller économique au Commissariat au développement durable, ainsi que les journalistes Nathalie Croizé de BFM Radio et Dominique Pialot de la Tribune.

Pour cette cérémonie réussie, le mot de la fin est allé à Jean-Louis Borloo. Le ministre d'Etat de l'écologie, de l'économie, du développement durable et de la mer a souligné combien la France, pays d'ingénieurs et de techniciens, est en avance en matière de développement durable. Un discours enthousiaste qui tranche avec le misérabilisme ambiant.

 

 

 

lundi, 27 septembre 2010

Pas de baisse de rémunération pour les administrateurs

 

Les administrateurs des sociétés du CAC40 ont perçu en moyenne 64.000 euros en 2009, contre environ 47.000 euros quatre ans plus tôt. Un montant qui cache de fortes disparités entre les grands groupes français, qui restent moins généreux que leurs équivalents suisses et britanniques. Si le montant moyen perçu a crû de 16% en 2009 par rapport à 2008, la médiane est restée quasi inchangée, à 52.000 euros. Les écarts de rémunérations se sont donc accrus entre les administrateurs du CAC.

Par ailleurs, la féminisation des conseils s’accélère. Le nombre d’administratrices de sociétés du CAC40 a progressé de 44% entre fin 2009 et septembre 2010, d’après l’étude Russel Reynolds Associates. Les conseils d’administration de l’indice comptent aujourd’hui 15% de femmes. A l’origine de ce mouvement, le projet de loi Zimmermann-Copé, qui imposerait 40% de femmes dans les conseils des sociétés cotées.

 

vendredi, 24 septembre 2010

Quel rôle pour les comités d'audit ? L'IFACI soutient l'AMF

Un comité d'audit, c'est, dans le conseil d'administration d'une société, le groupe d'administrateurs chargés d'examiner les comptes de l'entreprise. On sait que la défaillance -ou la connivence- des comités d'audit des grandes institutions financières explique en partie l'éclosion de la grande crise financière de 2008. 

Aussi l'Autorité des Marchés Financiers, dite AMF, vient-elle d'éditer un nouveau cadre de référence pour le contrôle interne et la gestion des risques, conçu par le groupe de travail Poupart-Lafarge. L'IFACI (Institut français de l'audit et du contrôle interne a donc organisé, le 14 septembre dernier, un colloque auquel ont assisté quelques 200 professionnels.
Voici les trois principales nouveautés :
- Le comité d'audit pourra suivre l'efficacité du contrôle des risques « autres que ceux ayant une incidence sur les comptes » ; il pourra se saisir de toute question qu'il estime « nécessaire et de sa compétence » ;
- Si un membre au moins du comité d'audit doit présenter des compétences particulières en termes de finance et de comptabilité, les autres membres doivent, eux aussi, posséder des compétences minimales en la matière ; 
- Les auditeurs internes doivent coordonner leurs travaux avec ceux des commissaires aux comptes.

On croit rêver à la lecture de ces nouveautés. Faut-il vraiment croire que les administrateurs membres d'un comité d'audit n'avaient pas les compétences financières et comptables nécessaires à leur mission ? que les auditeurs travaillaient sans concertation avec les commissaires aux comptes ? 

 

Contact presse :

Elisabeth Weiss

jeudi, 23 septembre 2010

Air Liquide prospère en Arabie Saoudite

 

Air Liquide approvisionnera en hydrogène la raffinerie de Yanbu, à l'ouest de  l'Arabie saoudite. Ce contrat de long terme, qui représente le plus lourd investissement jamais effectué par le groupe dirigé par Benoît Potier, s'inscrit dans la volonté de l'Etat arabe d'accroître la valeur ajoutée de ses exportations. Dans le cas présent, Saudi Aramco veut désulfériser ses carburants, soit 400 Kb/j (millie barils par jour).

Concrètement, Air Liquide investira 300 millions d'euros pour construire deux unités de production d'hydrogène qui, à leur démarrage en 2014, disposeront d'une capacité totale de 300 000 m3 par heure. A terme, une troisième usine pourrait être construite dans ce bassin industriel en manque de pipelines d'hydrogène. D'autres projets de raffinerie, tel celui de Al Zour au Koweït pourraient voir le jour.

 

mercredi, 22 septembre 2010

Solaire : Enerplan s'insurge de la baisse des aides fiscales

Pour l'Etat français, le solaire c'est trop cher. Les baisses de tarifs de rachat par EDF ont acté ce constat. Aujourd'hui ce serait au tour du crédit d'impôt pour les particuliers à être dans le collimateur.
Selon les Echos, le crédit d'impôt pour installation de panneaux photovoltaïques sur une résidence principale serait ramené à 25 %, contre 50 %, dès cette année. L'annonce serait faite lors du prochain Conseil des ministres, le 29 septembre prochain à l'occasion de la présentation de la Loi de finances..

Pour Enerplan, qui regroupe les professionnels de l'énergie solaire, cette mesure « viendra déstabiliser le secteur photovoltaïque français déjà rudement attaqué au sortir de l'été. Après la baisse des tarifs de 12 %, dévoilée le 12 août pour une application au 1er septembre, les acteurs de la filière devraient maintenant s'adapter en moins de dix jours à une évolution du cadre fiscal normalement prévue pour le 1er janvier 2011 ! (...) Cette annonce offrirait une fin d'année catastrophique pour des entreprises qui ont créé de l'emploi non délocalisable. »
Enerplan appelle donc à une réforme fluide, qui permette à ses adhérents de s'adapter.
 

La Fed angoisse à la perspective de la déflation

Pour la Fed, l'ennemi n'est plus l'inflation mais la déflation. Et le chômage est son maître. Dans ses « minutes » publiées hier soir -il s'agit du compte-rendu des débats des membres de la Banque centrale, l'Autorité monétaire américaine a reconnu son échec.

Aux Etats-Unis, la lutte contre le chômage est toujours passée par la politique monétaire : en rachetant des actifs ou en baissant ses taux directeurs (le coût de l'argent prêté aux banques qui elles-mêmes le prêtent aux entreprises et aux particuliers), l'Autorité monétaire américaine relançait l'économie et diminuait du même coup le chômage. Aujourd'hui, ce dernier se situe à plus de 9 % et reste insensible à la petite reprise des investissements de l'été.
Pourtant, les minutes de la Fed sont relativement peu loquaces sur ce problème. Elles portent essentiellement sur les questions d'inflation : la hausse des prix, de 1 % sur un an, est considérée comme insuffisante. Pour la Fed, une inflation normale est comprise entre 1 et 2 %. Normale, cela veut dire que la croissance économique est suffisamment forte pour provoquer des anticipations de hausse des prix mais sans qu'elle ne s'emballe. Une inflation faible marque au contraire un ralentissement économique. De fait, les économistes prévoient une croissance comprise entre 2,4 % et 3 % pour 2011, ce qui est très inférieur aux taux de ces vingt dernières années.

Que peut donc faire la Fed ? On le saura vendredi lorsque son président Bernanke annoncera sa politique dans les prochains mois. Sa marge de manoeuvre est limitée : les rachats d'actifs et les baisses de taux étant inefficaces, seule reste l'arme des changes. Un dollar faible, c'est le pari de la Fed mais rien ne dit qu'il permette de relancer l'économie d'autant que le seul impact dont on soit certain est qu'il affaiblira les économies européennes.

 

 

La Fed a laissé entendre qu’un assouplissement de la politique monétaire était possible... si nécessaire. Par nécessaire, il faut comprendre, dans le cas présent, la manipulation des anticipations d’inflation. La Fed reconnaît désormais sans ambages qu’en plus de rater son objectif d’emploi, elle rate aussi son objectif de prix. La relance du « quantitative easing », si elle doit être mise en œuvre dans les prochain mois, n’aura pas pour but véritable de faire baisser le chômage, ce qui est hors de portée immédiate des actions monétaires. Elle visera avant tout à créer de l’inflation (anticipée). Peser sur le dollar est peut-être le plus sûr moyen d’y parvenir.

L’inflation en zone d’inconfort

Le discours de Ben Bernanke au symposium de Jackson Hole, à la fin du mois d’août, avait mis l’accent sur le risque de voir l’inflation freiner davantage – ce qui à terme pourrait conduire à la déflation, phobie bien connue du président de la Fed. L’idée défendue alors était que, pour prévenir ce risque de désinflation/déflation, on pouvait envisager un nouvel assouplissement monétaire, la forme privilégiée de cette politique étant une relance des programmes d’achat d’actifs. Le communiqué du FOMC publié à l’issue de sa réunion d’hier reprend à son compte l’idée de Ben Bernanke. La principale modification de ce texte, par rapport aux moutures précédentes, concerne en effet la description du panorama d’inflation. Le FOMC note ainsi que l’inflation est au-dessous de ce que l’on peut considérer comme son objectif de moyen terme (Cette formulation est vague car la Fed n’a pas d’objectif quantifié, contrairement à la plupart des banques centrales. Néanmoins il est admis que sa « zone de confort » est une inflation sous-jacente comprise entre 1 et 2%).

L’inflation a été faible dernièrement (1% sur un an pour le CPI sous-jacent) mais elle n’a pas reculé de manière significative. Il y a donc plusieurs mois déjà que la Fed aurait pu dire que la deuxième partie de son mandat (la stabilité des prix) était tout aussi hors d’atteinte à court terme que la première partie (le plein emploi). Pourquoi donc ce changement ? Nous sommes enclins à y voir un compromis entre membres du comité de politique monétaire. On sait en effet que la question de la relance du « quantitative easing » est l’objet d’un vif débat au sein de la Fed. Si Ben Bernanke pousse visiblement cette option, d’autres sont très réticents. Le plus visible des opposants est Thomas Hoenig, président de la Fed de Kansas City, qui pour la sixième fois cette année a voté contre le reste du comité : son argument est que cette mesure serait inefficace quant aux objectifs de politique monétaire et ne ferait que créer davantage de déséquilibres. D’autres présidents de Fed régionales n’ayant pas de droit de vote cette année (St. Louis, Minneapolis) ont aussi fait part de leurs réserves. En somme, la situation économique n’était pas assez mauvaise pour que la « motion Bernanke » passe en force, mais assez incertaine pour laisser la discussion suivre son cours.

On notera aussi que, par rapport au communiqué du mois d’août, le FOMC s’abstient de dire que son portefeuille d’actifs va être maintenu à un niveau constant. Cela signale on ne peut plus clairement que la forme d’un nouvel assouplissement (si nécessaire) passera par des achats d’actifs. Aucune indication de taille et de calendrier n’est évidemment donnée à ce stade.

La prochaine réunion du FOMC aura lieu le 3 novembre (lendemain des élections de mi-mandat – de sorte qu’une action à partir de cette date ne pourra pas être jugée sur une base partisane). Quelles informations peuvent d’ici là faire pencher la balance ? En matière de statistiques, il faudra surveiller notamment les éléments suivants : les deux prochains ISM (parution : 1er octobre et 1er novembre), le rapport sur le marché du travail (parution : 8 octobre), le prochain CPI (parution : 15 octobre). Les minutes de la réunion d’hier, à paraître le 12 octobre, donneront aussi un éclairage sur l’état du débat interne à la Fed.Economie mercredi 22 septembre 2010

Révision baissière du scénario de la Fed

Les dernières prévisions connues des membres du FOMC datent de juin. Elles ont été élaborées avant de connaître le mauvais résultat de la croissance au T2 2010 et sans anticiper la détérioration des données économiques sur juillet et août. En matière d’activité, elles étaient supérieures à celles du consensus, qui lui-même était il y a encore trois mois trop optimiste par rapport à la réalité. Les prochaines prévisions seront préparées pour la réunion du 3 novembre (et rendues publiques trois semaines plus tard avec la publication des minutes). Les révisions opérées par le consensus donnent une idée assez claire de ce qui va se passer. De juin à septembre, le consensus des prévisionnistes américains a abaissé la croissance moyenne du PIB pour 2011 de 3.1% à 2.4% (selon le sondage de Consensus Inc). Par son ampleur, un tel changement est rare. La discussion entre banquiers centraux se fera donc sur la base d’une croissance attendue nettement inférieure aux moyennes historiques. En matière d’inflation et d’inflation sous-jacente, les prévisions de la Fed ont toujours été très prudentes, les changements devraient être plus modestes et, en tout état de cause, confirmer le scénario d’inflation modeste, au bas de la « zone de confort ».

 

 

 

La Fed a laissé entendre qu’un assouplissement de la politique monétaire était possible... si nécessaire. Par nécessaire, il faut comprendre, dans le cas présent, la manipulation des anticipations d’inflation. La Fed reconnaît désormais sans ambages qu’en plus de rater son objectif d’emploi, elle rate aussi son objectif de prix. La relance du « quantitative easing », si elle doit être mise en œuvre dans les prochain mois, n’aura pas pour but véritable de faire baisser le chômage, ce qui est hors de portée immédiate des actions monétaires. Elle visera avant tout à créer de l’inflation (anticipée). Peser sur le dollar est peut-être le plus sûr moyen d’y parvenir.

L’inflation en zone d’inconfort

Le discours de Ben Bernanke au symposium de Jackson Hole, à la fin du mois d’août, avait mis l’accent sur le risque de voir l’inflation freiner davantage – ce qui à terme pourrait conduire à la déflation, phobie bien connue du président de la Fed. L’idée défendue alors était que, pour prévenir ce risque de désinflation/déflation, on pouvait envisager un nouvel assouplissement monétaire, la forme privilégiée de cette politique étant une relance des programmes d’achat d’actifs. Le communiqué du FOMC publié à l’issue de sa réunion d’hier reprend à son compte l’idée de Ben Bernanke. La principale modification de ce texte, par rapport aux moutures précédentes, concerne en effet la description du panorama d’inflation. Le FOMC note ainsi que l’inflation est au-dessous de ce que l’on peut considérer comme son objectif de moyen terme (Cette formulation est vague car la Fed n’a pas d’objectif quantifié, contrairement à la plupart des banques centrales. Néanmoins il est admis que sa « zone de confort » est une inflation sous-jacente comprise entre 1 et 2%).

L’inflation a été faible dernièrement (1% sur un an pour le CPI sous-jacent) mais elle n’a pas reculé de manière significative. Il y a donc plusieurs mois déjà que la Fed aurait pu dire que la deuxième partie de son mandat (la stabilité des prix) était tout aussi hors d’atteinte à court terme que la première partie (le plein emploi). Pourquoi donc ce changement ? Nous sommes enclins à y voir un compromis entre membres du comité de politique monétaire. On sait en effet que la question de la relance du « quantitative easing » est l’objet d’un vif débat au sein de la Fed. Si Ben Bernanke pousse visiblement cette option, d’autres sont très réticents. Le plus visible des opposants est Thomas Hoenig, président de la Fed de Kansas City, qui pour la sixième fois cette année a voté contre le reste du comité : son argument est que cette mesure serait inefficace quant aux objectifs de politique monétaire et ne ferait que créer davantage de déséquilibres. D’autres présidents de Fed régionales n’ayant pas de droit de vote cette année (St. Louis, Minneapolis) ont aussi fait part de leurs réserves. En somme, la situation économique n’était pas assez mauvaise pour que la « motion Bernanke » passe en force, mais assez incertaine pour laisser la discussion suivre son cours.

On notera aussi que, par rapport au communiqué du mois d’août, le FOMC s’abstient de dire que son portefeuille d’actifs va être maintenu à un niveau constant. Cela signale on ne peut plus clairement que la forme d’un nouvel assouplissement (si nécessaire) passera par des achats d’actifs. Aucune indication de taille et de calendrier n’est évidemment donnée à ce stade.

La prochaine réunion du FOMC aura lieu le 3 novembre (lendemain des élections de mi-mandat – de sorte qu’une action à partir de cette date ne pourra pas être jugée sur une base partisane). Quelles informations peuvent d’ici là faire pencher la balance ? En matière de statistiques, il faudra surveiller notamment les éléments suivants : les deux prochains ISM (parution : 1er octobre et 1er novembre), le rapport sur le marché du travail (parution : 8 octobre), le prochain CPI (parution : 15 octobre). Les minutes de la réunion d’hier, à paraître le 12 octobre, donneront aussi un éclairage sur l’état du débat interne à la Fed.Economie mercredi 22 septembre 2010

Révision baissière du scénario de la Fed

Les dernières prévisions connues des membres du FOMC datent de juin. Elles ont été élaborées avant de connaître le mauvais résultat de la croissance au T2 2010 et sans anticiper la détérioration des données économiques sur juillet et août. En matière d’activité, elles étaient supérieures à celles du consensus, qui lui-même était il y a encore trois mois trop optimiste par rapport à la réalité. Les prochaines prévisions seront préparées pour la réunion du 3 novembre (et rendues publiques trois semaines plus tard avec la publication des minutes). Les révisions opérées par le consensus donnent une idée assez claire de ce qui va se passer. De juin à septembre, le consensus des prévisionnistes américains a abaissé la croissance moyenne du PIB pour 2011 de 3.1% à 2.4% (selon le sondage de Consensus Inc). Par son ampleur, un tel changement est rare. La discussion entre banquiers centraux se fera donc sur la base d’une croissance attendue nettement inférieure aux moyennes historiques. En matière d’inflation et d’inflation sous-jacente, les prévisions de la Fed ont toujours été très prudentes, les changements devraient être plus modestes et, en tout état de cause, confirmer le scénario d’inflation modeste, au bas de la « zone de confort ».

 

mardi, 21 septembre 2010

Lancement de la campagne « Des droits pour tous, des règles pour les multinationales »

C’est aujourd’hui le lancement de la Campagne : « Des Droits pour Tous, Des Règles pour les Multinationales ! ». Elle est lancée au niveau européen par la Coalition européenne pour la responsabilité sociale et environnementale des Entreprises ou ECCF et représentée, en France, par l'ONG de juristes Sherpa, en lien avec le Forum pour la RSE (FCRSE) et le Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID).
Son objectif est de favoriser l'émergence d'un cadre juridique européen obligeant les multinationales à  rendre compte des violations des droits sociaux et des dommages environnementaux dont elles sont à l'origine dans les pays en développement ». 

La campagne prend la forme d'une pétition en ligne. Les opérateurs du projet espèrent 100 000 signatures au moins d'ici le 1er mai 2011, date à laquelle la Commission européenne préparera sa nouvelle communication RSE (responsabilité sociale des entreprises) et la révision de la directive transparence.

Les principales demandes portent sur les points suivants :

-  que les multinationales européennes soient tenues légalement responsables de tout préjudice

- qu'elles, ou leurs entreprises affiliées, causent aux personnes et à l'environnement, en Europe comme ailleurs ;

qu’elles rendent publiques les informations concernant les impacts de leurs activités ou de celles de leurs filiales sur les personnes et sur l'environnement ;

-  que soit garanti et facilité l’accès à la justice au sein de l’Union européenne pour toutes les victimes des activités des multinationales européennes.


 

Les Amis de la Terre contestent les fonds ISR

A quinze jours de la semaine pour l'investissement responsable, Les Amis de la Terre, sortent un brûlot intitulé « Investissement social responsable : l'heure du tri ». Pour l'ONG, les fonds ISR n'investissent pas vraiment socialement ni ne sont pas responsables. 

Ses experts ont passé au crible les 89 fonds d'investissement socialement responsable labellisés par Novethic dans un . Résultat : atterrant. 

L'ONG s'exaspère que 71 des 89 fonds étudiés possèdent dans leurs portefeuilles au moins une des 15 entreprises dont les Amis de la Terre jugent les « pratiques sociales et environnementales désastreuses ». De fait, les multinationales, surreprésentées dans les portefeuilles, sont aussi, selon les Amis de la Terre, les « plus promptes à avoir des pratiques contestables ». Particulièrement pointée du doigt, la major pétrolière BP à l'origine de la catastrophe écologique au sud des côtes de Floride. Par ailleurs, les rédacteurs de l'étude estiment inadaptée la notation extra-financière.

« Seuls une minorité des fonds ISR pratiquent un investissement réellement responsable des points de vue environnementaux et sociaux. Ces fonds sont ceux qui privilégient à la fois les petites capitalisations, pratiquent des exclusions sectorielles pertinentes et analysent de façon approfondie les pratiques sociales et environnementales de chaque entreprise. »

L'association a lancé un site, finance responsable, sur lequel les internautes trouveront son point de vue ISR et sur les autres produits d'épargne.

Pour aider les « citoyens épargnants » dans le choix de leur épargne, les Amis de la Terre publient un guide : Environnement : comment choisir mon épargne ?. « Ce nouveau guide classe les produits d’épargne, du livret A à l’assurance-vie en passant par le livret développement durable, selon leurs impacts et leurs risques sociaux et environnementaux » explique Yann Louvel, en charge de la campagne sur la responsabilité des acteurs financiers privés aux Amis de la Terre.

 

 

Moi, la finance et le développement durable, le film de Jocelyne Lemaire Darnaud

Où va notre argent ? Lorsque sa banque a proposé à Jocelyne Lemaire de placer ses économies sur un livret de développement durable, elle aurait mieux fait de s'abstenir. Parce que la cinéaste, déjà réalisatrice du documentaire sur Michelin « Paroles de Bibs », a voulu savoir ce qu'il se cachait derrière le mot développement durable.
Vous connaissez déjà la réponse, pas grand chose de durable. Dans ce documentaire qui se voit comme un film, Jocelyne Lemaire donne la parole aux professionnels de l'ISR (investissement social responsable) qui décrypte la réalité des choses derrière les mots : de Soeur Reille, fondatrice du premier fonds éthique en France, à Anne-Catherine Husson Traoré, vigile experte de l'agence Novethic, en passant par Geneviève Ferone, pionnière du développement durable en France ou Michel Lemonnier, de Groupama.

Le film sort dans toute la France le 29 septembre. Courez-y vite, vous ne parlerez plus avec votre banquier comme avant.

lundi, 20 septembre 2010

Semaine de l'Investissement responsable, du 4 au 10 octobre

 

Semaine de l'investissement responsable

 

Une semaine de l'investissement responsable se tiendra, pour la première fois en France, du 4 au 10 octobre.

Organisée par le Forum de l'investissement responsable ou FIR et patronnée par le MEEDDM (Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer), la semaine a des parrains prestigieux : le FIR a obtenu le partenariat de l'Association française de gestion financière ou AFG, de l'organisme de soutien à la place financière française Paris Europlace, de la Fédération française des sociétés d'assurance, de Novethic, la filiale de la Caisse des dépôts en charge de l'évaluation des pratiques d'investissement socialement responsable et, enfin, de l'ORSE ou Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises.

Concrètement, ces structures et leurs adhérents organiseront dans toute la France des évènements autour du thème de l'ISR et en assurera la communication auprès de ses réseaux. 

Associations de solidarité ou environnementales, syndicats, universités, entreprises promouvant l'ISR, vous êtes invitées à proposer vos projets et à les soumettre à  la validation du comité de pilotage de la semaine, constitué de personnalités de l'ISR, de représentants des partenaires et du MEEDDM. L'événement sera à votre charge mais le FIR et ses partenaires assureront la campagne de communication, voire la conférence de presse.

Le dossier doit être envoyé au FIR, La Ruche, 84, quai de Jemmapes, 75010 Paris ou adressé par mail au contact@frenchsif.org, à l'attention de Grégoire Cousté.

 

 

Le comité de pilotage est composé de: Joëlle Bonnefoy de la FFSA, Micheline Bourny-Thaumiaux d'Amundi (société d'assetmanagement du Crédit agricole et de la Société générale), Brigitte Bousseau du MEEDDM, Grégoire Cousté du FIR, Laure Delahousse de l'AFG, Bertrand Fournier de la société de gestion LFP Sarasin, Anne-Catherine Husso-Traoré de Novethic, Michel Laviale de l'ORSE, Emmanuel de La Ville d'Ethifinance, Martine Léonard du CMC-CIC AM, Sarah Quattresous du MEEDM et, enfin, Antoine Saillon de Paris Europlace.

 

 

Pour en savoir plus, aller directement sur le site de la semaine ISR.

 

Emissions de gaz à effet de serre : l'Union européenne mal partie pour 2020

3 X 20 en 2020 : c'est la formule magique de la politique d'efficacité énergétique adoptée par L'Union européenne en décembre 2008. Soit, d'ici dix ans réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans le total produit et accroître de 20 % les gains d'efficacité énergétique. Le tout pour abaisser à 1 574 Mtep la consommation d'énergie dans l'Union d'ici 2020 et diminuer de 78 milliards d'euros par an la facture énergétique des consommateurs, soit une économie annuelle moyenne de 380 euros par foyer.

Cependant, la magie ne marche pas. Selon une étude menée par les cabinets Ecofys et l'institut Franhofer ISI, cet objectif ne sera pas atteint... sauf si l'UE triple l'impact de son efficacité énergétique.

Selon les calculs des analystes, 70 Mtep (million de tonnes équivalant pétrole) d'énergie ont déjà été économisés sous la contrainte de la crise économique. 115 autres Mtep proviendront des économies d'énergie qui ont été adoptées depuis 2006 par les Etats membres de l'Union, dont 20 d'énergies renouvelables. Il manquera donc 208 Mtep pour revenir au plancher des 1 574 Mtep de consommation.
Comment expliquer le retard pris ? pour des raisons juridiques essentiellement. Seuls les objectifs d'énergies renouvelables et de réduction d'émissions de CO 2 ont fait l'objet de directives, obligatoirement appliquées par les Etats membres. En revanche, l'efficacité énergétique n'a pas été soumise à des objectifs contraignants juridiquement, alors même qu'il s'agit là de la mesure la plus efficace pour diminuer les émissions de GES (gaz à effet de serre) et aussi la plus écologique puisqu'elle ne nécessite pas de construire de nouvelles capacités de production et de logistique. Le seul texte existant est la directive de 2006 sur l'efficacité énergétique dans les utilisations finales et les services énergétiques, un texte trop flou et donc peu efficace.

Un témoignage supplémentaire de l'inefficacité de l'Union européenne qui rabaisse, à défaut de la consommation énergétique, la politique avec un grand « P » au niveau des rodomontades.

vendredi, 17 septembre 2010

Oracle a du mal avec le développement durable

Oracle, la société de haute technologie américaine, ne veut pas d'observateur extérieur en matière de développement durable.
Son conseil vient de repousser à l'unanimité la demande de l'un de ses actionnaires, Harrington Investments. Cette société qui promeut l'investissement social responsable, avait demandé que, à l'occasion de l'assemblée générale du 6 octobre prochain, soit créé un comité sur le développement durable, doté de compétences exécutives. 

Oracle dispose déjà d'un comité de développement durable mais non rattaché au conseil d'administration. Ses conclusions sont transmises  « à un directeur qui, quand il est mandaté, transmet lui-même au conseil d'administration les questions liées à ces problématiques », a précisé le porte-parole de la société.

Cette dispute est symptomatique des difficultés à insérer les problématiques de responsabilité sociale dans les entreprises. D'un côté, une bonne volonté mais sans inflexion majeure de la stratégie, de l'autre, des financiers qui veulent promouvoir un développement durable dans les entreprises sur lesquelles ils investissent.



Le Dow Jones Sustainability Index nouvelle mouture

Pour la onzième année consécutive, l'indice Dow Jones Sustainability Index ou DJSI sort sa nouvelle édition. Premier indice extra-financier, le DJSI World recense la performance des 2 500 premières capitalisations mondiales en matière de développement durable.

L'étude des entreprises est menée par l'agence de notation extra-financière SAM

46 entreprises ont été sorties de l'indice et 48 y sont entrées le 10 septembre, ce qui porte le total du panel à 318. Parmi les entrées, citons Standard Chartered, Morgan Stanley ou ArcelorMittal et, parmi les sorties, Toyota Motor, Royal Dutch Shell et Unicredito.

Les leaders dans leurs secteurs sont Air France-KLM, AkzoNobel, ANZ Banking Group, BMW, EDP Energias de Portugal, GPT Group, Investimentos Itaùu, Lotte Shopping, Nokia, Pearson, Philips Electronics, Roche, Sasol, Siam Cement, Swiss Re, Telefonica, TNT, Unilever et Xstrata. 


mercredi, 15 septembre 2010

EDF Energies nouvelles toujours plus dans le solaire

EDF Energies nouvelles, la filiale d'EDF longtemps concentrée sur les éoliennes, veut accroître sa présence dans le solaire : son objectif ressort à 500 MWc, soit un rythme de 120 MWc d'installation par an, à comparer à sa production totale actuelle de 4200 mégawatts nets.
A la fin du premier semestre, le parc solaire en fonctionnement d'EDF EN avait une capacité de 120 MWc tandis que 138,2 MWc étaient en cours de construction.
Cet axe stratégique pourrait étonner au vu des baisses tarifaires des rachats de solaire par EDF (- 12 % depuis le 1er septembre) mais elle est logique au vu de la chute des coûts d'équipement et des ambitions publiques d'accroître les énergies renouvelables. Pour la France, ces dernières contribueront à 15 % des capacités électriques en 2020 et à plus de 21 % en 2021.
Par ailleurs, le groupe dirigé par Pâris Mouratoglou est bien positionné aux Etats-Unis où a été mise en place une politique fiscale incitative aux énergies renouvelables, notamment solaires. Rappelons que, après la reprise du projet éolien Lakefield, EDF EN vient d'y signer un « Power Purchase Agreement » en Californie pour le projet Pacific Wind 1 et négocie actuellement 4 autres PPA, soit quelques 700 MW d'électricité éoliennes. Avec le Canada, l'Amérique du Nord abrite près de 1 800 MW de production.
A plus long terme, une diversification de taille est attendue dans le biogaz, comme en témoigne l'acquisition, en juin dernier, de l'américain Beacon Landfill Gas, propriétaire de 50 MW de production.

 


 

mardi, 14 septembre 2010

Ethifinance décernera ses trophées à 4 sociétés

Ethifinance, l'agence de notation extra-financière fondée par Emmanuel de La Ville, décernera, pour la deuxième fois, ses trophées qui récompensent 4 sociétés de taille moyenne cotées à Paris.
Attribués la première fois en octobre 2008, ces trophées n'avaient pas été distribués l'an dernier. 
En 2008 les lauréats avaient été le transporteur routier et logisticien Norbert Dentressangle, qui avait reçu l'Etoile Centaure, le laboratoire vétérinaire Vetoquinol (Etoile Polaris), l'arbitragiste financier ABC Arbitrage (Etoiles Capella et Sirius) et Wavecom (Etoile Carinae).
Créée en 2003, Ethifinance est spécialiste des valeurs moyennes. L'an dernier, l'agence a lancé, avec IDMidCaps, le premier indice ISR consacré aux valeurs moyennes, appelé GAIA.
La deuxième édition se déroulera prochainement au Palais des Congrès à Paris mais nous n'en connaissons pas encore la date...


 


Aurel BGC fait dans la charité

La société d'investissement Aurel BGC a mobilisé ses équipes pour le « Charity Day » du lundi 13 septembre. Il est vrai que l'expression passe mieux qu'en français : la journée de la charité...

La société soutient plusieurs oeuvres caritatives, notamment en France : Les P'tits Cracks, fondée par la championne de polo Céline Charloux, La Licorne, fondée par la présentatrice Pierretet Brès et la fondation Liya Kebede, du nom de l'égérie de l'Oréal.

Comme on le voit, la charité pour la finance, c'est d'abord des people. Et bien sûr très orienté vers les enfants. L'aide aux sans-abris ou aux réfugiés, ça ferait un peu sale...



 

 

Sciences-Pô formera les administrateurs

L'IFA ou Institut français des administrateurs crée, en partenariat avec Sciences Po, le premier programme de formation et certification des administrateurs. D'une période de six mois, cette formation a été conçue avec l'appui du Collège des administrateurs de sociétés du Québec et de l'université canadienne de Laval.
L'objectif de ce programme est de professionnaliser les administrateurs de sociétés poru améliorer l'efficacité des conseils. 

Daniel Lebègue, président de l'IFA, et Didier Descoings, directeur de Sciences Po, présenteront leur initiative le jeudi 16 septembre, de 10 heures 45 à 12 heures, dans les locaux de l'école.



Les électriciens planchent sur les rejets de CO 2

Réunis à Malaga, les grands groupes d'électricité européens tablent sur l'efficacité technologique pour réduire leurs émissions de CO 2 de 20 %, comme les y oblige une directive européenne.
Parmi les pistes les plus prometteuses, citons l'utilisation plus large des réseaux intelligents appelés « Smart Grids », notamment pour augmenter les capacités des énergies renouvelables -éoliennes et solaire. le recours au moteur automobile électrique.
Celui-ci commence à être utilisé en Espagne, où l'on attend 120 000 véhicules équipés d'ici la fin de l'année. Cependant, la généralisation de son usage s'observera probablement dans les transports en commun -bus et cars. Ils sont en effet gérés par des collectivités locales à même d'organiser les réseaux d'alimentation électrique.

 

 

lundi, 13 septembre 2010

Aéroports : consultation du Global reporting Initiative

Le GRI ou Global reporting initiative lance une consultation publique auprès des investisseurs pour connaître leur appréciation de l'activité aéroportuaire.
Rappelons que le GRI est un réseau soutenu par les plus grandes institutions financières, connu pour ses guides de publication de rapports de développement durable. Cinq d'entre eux sont considérés par l'organisation comme définitifs, provisoirement : ils concernent les secteurs des services financiers, de l'électricité, de l'alimentation, des métaux et des mines et des ONG. Comme ceux des médias, de la construction et de l'immobilier, du pétrole et de l'évènementiel, le secteur des aéroports est en cours de finalisation.

Ouverte jusqu'au 10 novembre 2010, la consultation en cours vise à affiner le guide du GRI consacré aux activités aéroportuaires. Sont examinées tout spécialement l'impact des activités sur les communautés locales, la gestion des fluides anti-givre et du bruit, l'exposition des salariés aux pollutions diverses ainsi qu'aux pandémies contagieuses. Egalement soumises à l'appréciation du public les questions de responsabilité liées à la continuité des activités et aux situations d'urgence.

 

 

 

 

 

jeudi, 02 septembre 2010

Prix de l'énergie solaire : nouveaux et plus bas

Les tarifs de rachat d'électricité photovoltaïques par EDF sont parus par arrêté le mercredi 1er septembre. 
Comme prévu, ils sont en baisse, de l'ordre de 12 %.

Les voici, en euros par kilowatt heures :

Intégré au bâti résidentiel et inférieur à 3 kw : 58 euros.

Intégré au bâti résidentiel et supérieur à 3 kw : 51 euros?

Enseignement et santé : 51 euros.

Intération simplifiée : 37 euros.

Centrale au sol : Nord de la France : 33,12 euros.

Centrale au sol : Sud de la France : 27,60 euros.

Centrale au sol : DOM : 35,2 euros.