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vendredi, 25 février 2011

Les investisseurs institutionnels forcent les Bourses à s'engager dans le DD

 

De Allianz Global Investors à Vereinigung Institutionelle Privatanlegere, vingt-quatre investisseurs institutionnels viennent de demander aux trente premières places boursières d'exiger des sociétés cotées une meilleure communication sur les actions liées au développement durable. 
Le gérant britannique Aviva Investors propose même que l'admission à la cote soit soumise à l'évaluation par les entreprises candidates de leur niveau de responsabilité et de durabilité et à la mise en oeuvre par ces dernières d'une stratégie de développement durable. Cette initiative est soutenue également par des agences de notation extra-financière : 
Ceres, Ethix SRI Advisors, Fondation Guilé et Illac Ltd.

Le courrier de ces investisseurs, qui gèrent quelques 1 600 milliards de dollars, comprend également un classement des places financières en fonction de la qualité et du niveau des informations environnementales, sociales et de gouvernance données par les sociétés cotées. 

Parmi les bons élèves, se distinguent Borsa Italiana, Euronext Amsterdam, Euronext Lisbonne, Euronext Paris, Helsinki et le Tokyo Stock Exchange. Au bas du tableau figurent l'Australian Stock Exchange, le Korea Exchange, le Nasdaq GS, le Philippine Stock Exchange et le Santiago Stock Exchange.

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* Les 24 investisseurs signataires sont :

Allianz Global Investors Investments Europe, sa filiale RCM, AP7, Australian Council of Super Investors, Aviva Investors, BC Investment Management Corporation (bcIMC), Church of Sweden, Dexia Asset Management, Environment Agency Active Pension Fund, EQAO, Ethos Foundation, Fonds de réserve pour les retraites - FRR, Mn Services N.V., NEI Investments, North East Scotland Pension Fund, Pax World Management LLC, SNS Asset Management, Solaris Investment Management, Sparinvest, " TD Asset Management (TD Asset Management Inc., TDAM USA Inc.)" , The Co-operative Asset Management, Trillium Asset Management, Triodos Investment Management B.V. et VIP (
Vereinigung Institutionelle Privatanlegere). 

jeudi, 24 février 2011

Le Maghreb, la planète, le pétrole et le blé

Libye et Bahrein : dans le monde arabe en quête de liberté, ces deux pays sont ceux dont les désordres risquent de provoquer le plus de réactions en chaîne dans l'économie mondiale. Le hic est qu'ils sont aussi ceux où la possibilité d'une transition en douceur est la plus faible.

Au bord du gouffre de la guerre civile, la Lybie produit 1,69 million de barils de pétrole par jour, dont 85 % sont exportés vers l'Europe (chiffres IAE). Or, depuis trois jours, les exportations sont arrêtées. Si l'on inclut dans la production de pétrole celle du gaz, dite « équivalant pétrole », l'Irlande est l'Etat le plus dépendant de la Libye : 23,3 % de ses importations d'huile viennent de ce pays. Elle est suivie par l'Italie (22 %), l'Autriche (21,2 %), la Suisse (18,7 %), la France (15,7 %) et l'Allemagne (14,6 %).
Avec la sécession de fait de la Cirénaïque à l'est du pays, le risque politique s'est accrû puisque près de 60 % des exportations libyiennes passent par les terminaux de la région, Es Sider, Marsa el Brega, Ras Lanouf, Tobrouk et Zouetina...

 

Quant au petit émirat du Bahrein, ce n'est pas sa très faible production d'hydrocarbures qui pose problème mais bien sa situation. Sur l'archipel au sud-est de l'Arabie saoudite, il est à même de contrôler, avec le sultanat d'Oman et l'Iran, l'accès au canal de Suez par lequel passent 5 % de la production mondiale de pétrole. Si elle tombait, la monarchie d'Hamad ben Issa el-Khalifa risquerait de laisser la place à un régime proche de l'Iran. En effet, la population, citoyenne à 46 % seulement, est majoritairement chiite alors que les dirigeants sont sunnites, tandis que les Iraniens représentent la majorité des habitants de l'émirat.

Dans cette période d'incertitudes, riche de promesses mais aussi de risques, on comprend que le cours du pétrole est atteint aujourd'hui les 120 dollars le baril de brent (pétrole d'Afrique et du Proche-Orient, différent du WTI, pétrole du Texas et d'Amérique).

Les conséquences ? Elles sont de deux ordres. D'abord, la croissance des pays dits émergents risque de ralentir du fait de la cherté des prix de l'huile, ce qui aura des impacts négatifs sur l'ensemble de l'économie mondiale. Ensuite, la cherté durable du pétrole va -c'est déjà fait- se répercuter sur les cours des autres matières premières, notamment le blé ou le cuivre et alimenter l'inflation. 

Enfin, l'envolée du prix de l'huile devrait relancer les énergies renouvelables, notamment la recherche et développement autour de la voiture électrique. 

Mais cette perspective favorable n'est que pour après-demain. D'ici là, le retour de l'inflation appauvrit les populations. Déjà, l'Inde est secouée par les émeutes de la faim. 


Captage du CO 2 : encore un effort messieurs les émetteurs

Dur dur de tenir les objectifs de réduction massive des émissions de gaz carbonique imposés par l'Union européenne pour 2020. On connaît les réticences politiques, notamment de la part des Etats polonais ou italiens. On connaît moins les freins techniques.
En effet, les technologies de captage du CO2 ne sont pas à la hauteur des enjeux. Elles sont le fruit aujourd'hui de la combinaison de techniques existantes plus que de la révolution scientifique, tels le captage en postcombustion aux risques écologiques non minimes. Conséquence : leurs prix sont très élevés et supposent, pour une rentabilité minimale, que la tonne de CO2 s'échange à 50 euros au moins. Soit plus du double du consensus d'un prix de 20 euros la tonne de CO2 pour 2020. Les centrales électriques alimentées au charbon qui, en Europe, émettent 40 % du CO2 sont donc inquiètes. 6 000 milliards de dollars seraient nécessaires, d'ici 2040, pour piéger une dizaine de milliards de tonnes de CO2 chaque année. Qui les financera ? Sachant que ce montant de 6 000 milliards ne permettraient de réduire que de 20 % les émissions mondiales de carbone...


mardi, 22 février 2011

L'IFA et les assemblées générales

Mardi 15 mars, l'Institut français des administrateurs organise une matinale sur les enjeux des assemblées générales.
Parmi les intervenants, citons Dominique de la Garanderie, Catherine Salmon, de RiskMetrics Group ISS et Anne-France Saugnac, de Bureau-Véritas.

 


Colloque ORSE sur l'égalité des sexes dans l'entreprise

Vendredi 4 mars prochain, l'ORSE ou Observatoire de la responsabilité sociale de l'entreprise organise, avec le Medef, une conférence intitulée « Impliquer les hommes dans les politiques d'égalité dans les entreprises ».
Son intérêt ? aborder la question à partir du prisme masculin et non plus féminin. Sans oublier  la dimension internationale de la journée qui accueillera des personnalités luxembourgeoises, anglaises, norvégiennes...
Deux études seront présentées à l'occasion, l'une du cabinet américain Catalyst, sur l'implication des hommes dans la promotion de l'égalité des sexes, l'autre de l'ORSE, sur le rôle des hommes dans les dispositifs d'articulation des vies professionnelle et parentale.

Photovoltaïque en France : les décisions sont prises

Le premier ministre François Fillon vient de donner les orientations gouvernementales sur le soutien public au solaire photovoltaïque. Issues du rapport Charpin-Trink, elles seront applicables à partir du 10 mars prochain.
Les projets bénéficiant d'aides publiques représenteraient  plus de 3.400 mégawatts, soit une cible annuelle de 500 MW selon la programmation pluriannuelle d'investissement, supérieure aux 300 MW demandés par EDF. Ils permettraient de porter le parc photovoltaïque français à 4.000 MW dès la fin de 2012 alors que l'objectif du Grenelle de l'environnement était de 5.400 MW à fin 2020.

Le décret du 10 mars fixera les modalités des appels d'offres, différenciés selon la taille des projets : fermes au sol ou installations de grandes toitures ne seront pas traités de la même façon. Pour les particuliers, le tarif d'achat de leur production sera diminué de 20 % en moyenne par rapport aux niveaux du 1er septembre 2010 et ajusté chaque trimestre.


lundi, 21 février 2011

Electricité : Vers un prix de l'ARENH de 39 euros le mégawatt/heure

Selon Le Journal du Dimanche d'hier, la Commission Champsaur qui doit donner son avis sur le prix de l’ARENH recommanderait un niveau de 39 €/MWh.
Il se situerait ainsi dans le bas de la fourchette des prévisions, entre 38 et 42 €/MWh, le haut de la fourchette étant le tarif demandé par EDF. Ainsi que nous l'expliquions dans notre billet « la politique de Gribouille du nucléaire français » du 3 février dernier, l'ARENH ou Accès régulé à l'électricité nucléaire historique signifie le libre accès pour tous les distributeurs d'électricité à la capacité de production nucléaire d'EDF. 

Toujours selon Le Journal du Dimanche, les particuliers subiraient une hausse des tarifs de l'électricité de 30 % d'ici 2015, ce qui induit un relèvement drastique de l'ARENH d'ici trois ans, entre les 45 et 50 €/MWh.


Directive Reach : six interdictions

La Commission européenne va interdire, dans les trois ou cinq ans à venir, l'emploi de six substances chimiques. Cette décision s'inscrit dans le cadre du système Reach.

 Rappelons que le système européen Reach ou « Cadre réglementaire de gestion des substances chimiques » vise à vérifier, évaluer et autoriser l'emploi des substances chimiques utilisées dans l'industrie. Il a été adopté le 18 décembre 2006 par voie du réglement n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil.

Les six substances concernées sont des produits cancérigènes ou toiques pour les êtres vivants qui sont utilisés dans la cosmétique, le bâtiment, le textile, le cuir et l'automobile. Il s'agit du muskxylène, du MDA ou diaminodiphenylmethane, de l'HBCDD ou hexabromocyclododecane, du DEHP ou bis-ethylexylphthalate, du BBP ou benzylbutylphtalate et du DBP ou dibutylphthalate.


 

vendredi, 18 février 2011

Révolte des actionnaires d'EasyJet

Hier, les actionnaires d'EasyJet étaient remontés contre la direction de la compagnie aérienne à bas coûts. Entraînés par le fondateur Stelios Haji-Ioannou, porteur de 26 % des actions, et par le cabinet britannique de conseil aux actionnaires institutionnels PIRC, ils ont voté à 48 % contre le rapport de rémunération de la direction.
Leur colère était notamment dirigée contre l'ancien directeur général Andy Harrison qui a reçu une prime d'1 million de livres pour la période d'avril à septembre 2010, alors qu'il avait quitté ses fonctions le 30 juin. 


 

 

 

Le guide ORSE de la mise en place d'un réseau DD dans l'entreprise

L'ORSE ou Observatoire sur la responsabilité sociétale de l'entreprise vient de publier un guide sur la mise en place au sein des institutions d'un réseau de correspondants développement durable et responsabilité sociale de l'entreprise.
Ce guide comporte huit grandes parties : la clarification des enjeux, le cadrage, l'organisation, le recrutement, la professionnalisation, la boîte à outils du correspondant, le management et l'évolution, et, enfin, les outils d'animation du réseau. 

jeudi, 17 février 2011

Apple informe sur ses liens avec les fournisseurs

Mis en cause il y a quelques mois par l'ONG chinoise Ma Jung, Apple réplique aujourd'hui par la publication de son rapport sur ses liens avec ses fournisseurs, « Apple's supplier responsibility : 2011 Progress Report ».
Le fabricant d'ordinateurs et autres I-Phone, I-Pad, I-Touch, etc, a conduit une démarche d'audit approfondie sur les comportements de ses fournisseurs, situés pour la plupart en Chine.

Le groupe de Steve Jobs est allé plus loin en recourant aux expertises du GESI, « Global e-Sustainability Initiative », et à celles de l'EICC, Electronic Industry Citizenship Coalition » pour vérifier les conditions dans lesquelles sont extraits les minéraux et métaux nécessaires à la fabrication de ses produits : tungstène, tantale, or, wolframite... Cette initiative n'est pas isolée : AMD, IBM, Oracle ou encore Foxconn et Intel se sont unis pour vérifier si l'extraction de ces ingrédients ne sert pas à alimenter des luttes politiques, voire des guerres civiles, comme en République démocratique du Congro.

Au total, Apple joue la transparence : ses auditeurs ont ainsi mis en lumière le fait que, dans dix usines, des enfants étaient employés (jusqu'à 43 dans l'une d'entre elles). Autres agissements condamnables : l'usage de reportings salariaux indiquant des rémunérations supérieures à la réalité, l'utilisation non précautionneuse du produit chimique n-hexane, ou une maltraitance à l'égard des salariés débouchant sur des vagues de suicides. Apple explique aussi quelles sont les mesures qu'il a prises face à ses déviances : arrêt des commandes, soutien aux directions humaines des entreprises concernées, suivi des mesures prises...

Avec ce rapport, Apple refaçonne une image citoyenne mise à mal ces derniers mois.


mercredi, 16 février 2011

Total et les schistes bitumeux : première résolution environnementale

Pour la première fois en France, une résolution à caractère environnemental sera lancée lors d'une assemblée générale.
Les protagonistes sont, d'une part, le pétrolier Total, d'autre part le cabinet de conseils aux actionnaires Phitrust Active Investors, l'ONG Greenpeace et l'ONG Natural Resources Defense Council.

Le but de l'action de ces derniers est que Total donne à ses actionnaires une « analyse complète et détaillée des risques financiers, environnementaux, climatiques et sociaux liés à l'extraction des sables bitumeux en Alberta, Canada ».
Ainsi que nous l'expliquions le 25 janvier dernier, cette méthode d'extraction est très polluante pour les nappes phréatiques et pour l'atmosphère. Si les pétroliers y ont de plus en plus recours, c'est aussi une question de politique énergétique. Les Etats, notamment en Amérique du Nord et en Europe, cherchent à retrouver l'indépendance énergétique par rapport aux pays producteurs, souvent peu stables politiquement, tels la Russie ou les états du Proche-Orient et d'Afrique.

Total prévoit ainsi d'investir entre 11 et 14,5 milliards d'euros dans l'extraction du gaz de schiste contenu dans les sables bitumeux au Canada.


 

jeudi, 10 février 2011

Assemblées générales : le rapport de Proxinvest

Lundi 14 février, le cabinet Proxinvest, spécialisé dans l'aide aux décisions de vote des actionnaires, présentera son rapport 2010 sur les assemblées générales des sociétés cotées. Son dirigeant et fondateur Pierre-Henri Leroy donnera également les principes de la nouvelle politique de vote de l'ECGS (European Corporate Governance Services).

 

 

 

La Financière de Champlain se balade dans les bois

Profitant de « l'année internationale de la Forêt », la Financière de Champlain, société de gestion spécialisée dans l'investissement social responsable, crée un site boursier, fonciereforestiere, qui présente notamment son fonds Foncière Forestière, doté de 2,5 millions d'euros à son départ l'an dernier.

A l'issue du Forum qui s'est clôturé le 4 février dernier à l'ONU sur les problématiques de la forêt et de la pauvreté, l'organisation internationale a appelé les Etats à promouvoir une gestion durable des forêts. Un appel sans grande portée mais qui marque une notion importante : 1,6 milliard d'humains dépendent, pour leur subsistance, des forêts. 
Rappelons que la Financière dirigée depuis 2000 par son fondateur Jean-François Descaves, s'est alliée en octobre dernier avec Ecofi Investissements, filiale de gestion du Crédit coopératif.

 

mardi, 08 février 2011

Renault bientôt interrogé sur la rémunération de Carlos Ghosn

Renault devrait vivre une assemblée générale animée, le 29 avril prochain. Certes, les actionnaires exprimeront leurs interrogations sur la pertinence des accusations d'espionnage industriel à l'égard de certains employés. Plus inquiétant pour les dirigeants et administrateurs du groupe automobile, la Sicav Proxy Active investors, lancée à l'initiative de Proxinvest et gérée par Phi Trust Active Investors, devrait déposer une résolution officielle sur la rémunération du président Carlos Ghosn. 
Cette résolution aura deux objets : que le conseil d'administration indique clairement la totalité des rémunérations déjà versées par Nissan (filiale de Renault et actionnaire de ce dernier, à hauteur de 85 %) à Carlos Ghosn, président de Renault ; que les rapports de gestion indiquent, à l'avenir, les rémunérations versées par Nissan aux mandataires sociaux et dirigeants de Renault.

dimanche, 06 février 2011

Le DG de Danone au Forum social

Danone a envoyé son directeur général délégué, Emmanuel Fabert, au Forum social mondial qui se tient à Dakar cette année, du 6 au 11 février.
Il peut paraître étonnant qu'un dirigeant du numéro deux mondial, derrière Nestlé, de la production de produits laitiers frais parte à Dakar plutôt qu'à Davos. Les deux destinations ne sont pas incompatibles. De fait, le groupe est très engagé, notamment par le biais de ses activités Social Business et Danone Communauties, dans la responsabilité sociétale.
Au Sénégal, il finance ainsi la laiterie du Berger qui s'alimente auprès des éleveurs peulhs et leur garantit du même coup des revenus stables.
Outre les retombées publicitaires tirées de la présence du numéro 2 de Danone parmi les anti-mondialistes, cette visite présente un intérêt stratégique certain pour le groupe. C'est dans les Forums sociaux que sont nées nombre d'initiatives reprises par les pouvoirs publics ou... les professionnels du marketing : de la lutte contre les paradis fiscaux ou la taxe sur les transactions financières ... aux flashmob.

vendredi, 04 février 2011

Classement Corporate Knights des Global 100

Corporate Khights, le magazine canadien du « capitalisme propre », a annoncé lors du Forum de Davos son septième classement des 100 entreprises les plus engagées dans le développement durable. 
La sélection a été réalisée par Global Currents Investment Management de Legg Mason et Phoenix Global Advisors LLC puis vérifiée par Bloomberg Professional, en fonction de 10 indicateurs portant sur l'environnement, la responsabilité sociale, la gouvernance et la situation financière.

Des vingt-deux pays répertoriés, le Japon domine largement avec 19 entreprises sélectionnées, soit 14 de plus en un an. Il est suivi des Etats-Unis avec 13 entreprises, du Royaume-Uni avec 11 contre 21 l'an dernier, du Canada avec 8 sociétés contre 9 l'an dernier et de l'Australie avec 6 entreprises.
La France se situe au sixième rang avec 5 entreprises, avec la Suisse et devant le Danemark et la Finlande (4 entreprises). Le Brésil, l'Allemagne, l'Inde, la Norvège et l'Espagne suivent avec, pour chaque pays, 3 entreprises.

Les sociétés françaises sont le Crédit Agricole (8°), Vivendi (13°), Unibail-Rodamco (47°), L'Oréal (57°)et Danone (68°).

 

jeudi, 03 février 2011

La tarification de Gribouille du nucléaire français

La CRE, l'ARENH, la NOME, le TarTam, ça vous dit quelque chose ? De ces acronymes barbares dépendront nos factures d'électricité dans les prochaines années. Et la complexité de la fixation des tarifs d'énergie nucléaire souligne combien les politiques de « dérégulation et de transparence » de l'énergie créent plus d'opacité et de problèmes que naguère.

Avant d'examiner les débats en cours, quelques définitions s'imposent.

Présidée par Philippe de Ladoucette, la CRE ou Commission de régulation de l'énergie a pour mission la surveillance des marchés de l'électricité et du gaz naturel, au bénéfice du consommateur.

La loi NOME ou Nouvelle organisation du marché de l'électricité » a été adoptée le 25 novembre dernier. Symptomatique de l'idéologie ambiante de libre marché abâtardi, elle oblige EDF à vendre au plus un quart de sa production d'électricité nucléaire à ses concurrents, à un prix qui, au départ, sera fixé par le gouvernement, en mars prochain, avant de l'être par la CRE, à partir de 2015.

L'ARENH ou Accès régulé à l'électricité nucléaire historique est une nouvelle notion, introduite par la loi NOME. Il signifie le libre accès à la capacité de production nucléaire d'EDF. L'ARENH a un prix qui sera fixé par le gouvernement d'ici moins de deux mois.

Le Tartam ou tarif réglementé transitoire d'ajustement du marché est le tarif de gros réglementé auquel EDF vend son électricité nucléaire. Il est aujourd'hui de 30,9 euros par mégawattheure, soit 20 % supérieur au coût d'exploitation des centrales par EDF.

Alors, que se passe-t-il ?
Hier mercredi, Philippe de Ladoucette, président de la CRE était auditionné par les élus de l'Assemblée et du Sénat qui devaient décider de sa reconduction, ou non, à la tête de la CRE. L'occasion pour lui de donner des précisions sur les prix anticipés de l'ARENH. Le premier de ces prix sera fixé par le gouvernement, en fonction du tarif actuel du TarTam payé par certains industriels aujourd'hui. Ensuite, le prix dépendra du coût économique du parc nucléaire d'EDF. 
Comment sera calculé ce coût économique de la production d'électricité nucléaire ? En fonction d'une formule encore inconnue, elle aussi fixée par décret le mois prochain, en fonction de la proposition de la Commission Champsaur, attendue pour les prochaines semaines. Présidée par Paul Champsaur, haut fonctionnaire, et composée de plusieurs élus de la Nation, elle a été créée par Jean-Louis Borloo en 2008, sous l'insistance de la Commission européenne qui trouvait que le marché de l'énergie français manquait de concurrence.
La formule du prix de départ de l'ARENH qui sera donc fixé par le ministère d'Eric Besson, aura un impact décisif sur l'évolution future des prix de l'électricité en France. Le critère de la valorisation du parc nucléaire d'EDF est le plus polémique. Le groupe dirigé par Henri Proglio retient une évaluation fixée sur la valeur économique du parc, soit plus de 80 milliards d'euros, alors que ses concurrents retiennent sa valeur d'actif net, soit quelques 15 milliards d'euros.
De ces deux estimations contraires, qui font penser aux comptages des manif, on arriv à un prix de départ de l'ARENH compris entre 46 et 38, voire 35, euros le mégawattheure. Le prix de 35 euros correspondant au tarif bleu des particuliers...

Quelle que soit la décision retenue, une certitude absolue se dégage : les tarifs de l'électricité augmenteront fortement à partir de 2015.
Vive la concurrence à l'européenne ! 

 

mardi, 01 février 2011

UFG-LFP signe les PRI

UFG-LFP, la société de gestion filiale à 80,14 % du Crédit mutuel du Nord, vient de signer les PRI ou Principles for Responsible Investment.

Initiée en mars 2009 avec le lancement du premier OPCI ISR du marché français, sa démarche s'inscrit dans l'engagement ISR de la société dirigée par Xavier Lépine. Sa gamme de Sicav et FCP représente plus de 1 milliard d'euros, épargne salariale comprise.

Concrètement, l'UFG-LFP utilise les outils d'analyse extra-financière de sa filiale suisse Sarasin, notamment la matrice Sarasin, et soutient la Chaire universitaire dédiée à l'ISR fondée par l'Université de Toulouse et l'Ecole polytechnique de Paris. Par ailleurs, la société a lancé, en partenariat avec l'ADEME, un plan de rénovation aux normes HQE (haute qualité environnementale) de son parc immobilier sous gestion, soit 2 millions de mètres carrés. L'OPCI UFG Immo ISR vient d'ailleurs d'acquérir auprès d'Icade l'immeuble « Lumine & Sens » à Bordeaux.
Enfin, la société soutient les fondations Palladio et Croissance Responsable




Métropole gestion collabore avec l'Université d'Auvergne sur l'ISR

 

METROPOLE Gestion soutient la recherche ISR (investissement social responsable) de l’Université d’Auvergne.

La société de gestion propose une approche  best in class », multisectorielle, incitant les sociétés à s’améliorer sur les trois grands thèmes extra-financiers -environnement, social, gouvernance. Cette méthode est appliquée à son fonds METROPOLE Value SRI, géré sous la direction d’Isabel LEVY et labellisé Novethic et Diversum Finance.