jeudi, 31 mars 2011
Capitalcom publie son troisième rapport sur la RSE dans le CAC 40
Pour la troisième année consécutive, l'agence de communication Capitalcom publie son baromètre sur les pratiques de RSE (Responsabilité sociale et environnementale) au sein des entreprises du CAC 40 (les 40 sociétés cotées à la Bourse de Paris.
Les équipes de Caroline de la Marnierre ont décelé cinq tendances majeures.
- Un quart des entreprises du CAC 40 utilisent leur rapport annuel comme un outil de communication sur leur démarche RSE,
- les offres socialement responsables se diffusent,
- le salarié est placé au coeur du projet d'entreprise,
- près de la moitié des sociétés indexent la rémunération des dirigeants sur des critères RSE,
- les déclarations d'intention ont laissé place à l'engagement : chaque entreprise s'est fixé, en moyenne, 9 objectifs chiffrés.
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mercredi, 30 mars 2011
Le plus grand parc éolien mondial sera en Roumanie
Iberdrola Renovables, filiale dédiée à l'énergie renouvelable de l'espagnol Iberdrola, s'apprête à construire le plus grand parc éolien mondial en Roumanie.
Le gouvernement vient de l'autoriser à construire cinquante parcs éoliens qui seront tous reliés pour générer 1500 mégawatts.
Iberdrola Renovables a déjà commencé l'érection d'un premier parc à Mihai Viteazu, dans la région de Dobrogea, au sud-est de la Roumanie. Sa capacité est de 80 MW fournis par 40 éoliennes dont les aérogénérateurs sont fournis par le basque Gamesa.
Ce premier parc qui sera opérationnel d'ici la fin de l'année sera suivi de près de cinquante autres installations toutes en production d'ici 2017. Elles serviront en électricité les besoins de un million de foyers et réduiront les émissions de CO2 de 1,25 million de tonnes.
10:07 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 29 mars 2011
Vers plus de transparence sur les comités de rémunération… aux Etats-Unis
La SEC (Securities exchange commission), autorité de régulation des marchés boursiers des Etats-Unis veut que les comités de rémunération des dirigeants des sociétés cotées ne soient composés que d’administrateurs indépendants.
Elle organise donc une consultation publique, ouverte jusqu’au 29 avril.
Egalement versées au dossier, la nécessité de communications obligatoires, la transparence sur l’utilisation de cabinets de conseil en rémunération….
11:46 Publié dans Et ailleurs, c'est comment ?, gouvernance | Lien permanent | Commentaires (0)
La résolution de Phitrust sur les sables bitumeux de Total ne passera pas en AG
Un traître ? n'allons pas jusque là mais il y a une dimension théâtrale dans les déboires de la SICAV Phitrust avec le groupe pétrolier Total.
Dans les principaux rôles, Phitrust est une Sicav gérée par PhiTrust Active Investors, société de gestion française qui « développe des stratégies d'engagement actionnarial pour pousser les entreprises cotées à améliorer leur gouvernance et à prendre en compte les enjeux du monde actuel ».
Total est un groupe pétrolier et chimique français, la cinquième majeure pétrolière mondiale.
Le lieu de la pièce ? l'assemblée générale de Total, fixée au 13 mai.
Le ressort du drame ? l'implantation de Total au Canada où il veut exploiter du pétrole à partir des sables bitumeux (voir notre billet du 17 février).
Malheureusement, la pièce est annulée faute de résolution.
Phitrust, Sicav actionnaire de Total, avait en effet réuni vingt investisseurs institutionnels européens pour déposer, de concert, une résolution à soumettre à l'assemblée générale des actionnaires. Cette résolution à caractère environnemental visait à interroger les dirigeants et administrateurs sur la légitimité de l'activité d'extraction de sables bitumeux, très polluante pour l'environnement. Pour que la résolution soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée, il faut que ses initiateurs détiennent au minimum 0,5 % du capital de la société.
La résolution a été déposée le 17 mars, date limite légale du dépôt de la résolution. A cette date, les initiateurs du projet détenaient 0,905% du capital de Total.
Une première défection officielle parmi les « assaillants » intervenait le 23 mars : 0,22 % du capital en moins. Elle était insuffisante pour que la résolution soit retirée de l'ordre du jour.
Le vendredi 25 mars, la résolution était encore portée par des actionnaires détenant 0,684% du capital.
Cependant, une autre défection, de taille, allait intervenir : PhiTrust Active Investors ne l'apprendrait que le lundi 28 mars dans l'après-midi. Le dépôt du projet de résolution était donc rejeté.
« Nous regrettons cette situation, dont nous n'avions pas été informés, et de ce qu'elle exprime comme méfiance de la part de TOTAL face à toute forme de débat approfondi avec ses actionnaires », communiquent les dirigeants. « Depuis la création de notre Sicav PROXY Active Investors, après 26 dépôts de résolutions, c'est la première fois que des actionnaires retirent leur dépôt après l'avoir présenté à la société émettrice. »
Sur le plan réglementaire, Total est dans son droit le plus strict. Sur le plan de son image, il a sans doute commis une faute.
mercredi, 23 mars 2011
PPR se met au vert à partir du principe Cradle-to-cradle
« PPR Home », c’est le programme de développement durable lancé par le conglomérat de groupes de sport, de distribution et de luxe. Il a été conçu selon le principe Cradle-to-cradle ou « du berceau au berceau ». Ce concept a été mis au point par l’architecte William Mc Donough et le chimist Michaël Braunart. L’idée de base est d’adopter une approche industrielle à l’impact bénéfique sur la santé des hommes grâce à une production de produits non toxiques et recyclables indéfiniment.
Concrètement, le groupe qui a adopté l’an dernier un programme de Programme de compensation des émissions de CO2 issues des activités de son pôle Luxe, de PUMA et de son siège crée une nouvelle direction consacrée au développement durable. Elle sera piloté par Jochen Zeltz. Il s’agira de développer des projets « à impact positif » en faveur des populations et de leur environnement dans ses sphères d’activité.
Un “Creative Sustainability Lab” sera destiné à favoriser la créativité, l’innovation et le développement durable dans nos secteurs d’activités. Première action, un partenariat avec Cradle-to-Cradle® u « du berceau au berceau ». Par ailleurs, la société PUMA a mandaté les cabinets Trucost et PricewaterhouseCoopers pour améliorer son reporting écologique.
13:34 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
De l'impact du nucléaire japonais sur les factures d'électricité françaises
C’est sorti dans les Echos : EDF demande au gouvernement une hausse des factures d’électricité de 28 % à 37 % d’ici à 2015, pour les particuliers.
Une requête à mettre en liaison avec les conséquences de l‘accident nucléaire au Japon. La Commission européenne veut en effet des « stress tests » pour toutes les centrales nucléaires européennes, ce qui induit des coûts, à court terme pour les évaluations elles-mêmes, et à long terme pour les modernisations des établissements.
Au-delà de cette réaction à l’actualité, il faut y voir aussi la lutte engagée entre l’opérateur historique et ses concurrents, notamment GDF-Suez, sur fond de la directive européenne transformée en France en loi NOME (voir nos billets précédents). On se rappelle que le rapport Champsaur proposait un prix de départ de l’ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) de 39 euros par mégawattheure, alors que EDF estimait le MWH à 46 euros. Ce prix intègre le coût des réseaux, les taxes, notamment la CSPE de financement des énergies renouvelables, et le coût de l’énergie.
Dans le contexte actuel, il est probable que EDF obtiendra partiellement raison. Le gouvernement devrait décider du prix de l’ARENH au début du mois prochain mais l’adoption de la loi NOME sera certainement reculée jusqu’à l’été.
10:04 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 21 mars 2011
Pierre & Vacances toujours plus vert
Pierre et Vacances, déjà concepteur d’un village nature avec Euro Disney, applique à lui-même les règles qu’il a conçues pour son village nature, en construction près d’Euro-Disney. Il a ainsi signé un bail vert avec Icade pour son siège social. Des objectifs de consommation énergétique, de réduction de déches et d’économie d’énergies ont été fixés par le bailleur et le locataire.
13:36 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 mars 2011
L'ISR de BNPParibas IP primée lors du Forum de la gestion institutionnelle
10 000 investisseurs et sélectionneurs de fonds ont accordé aujourd'hui le prix des Talents de la gestion à la gamme ISR de BNP Paribas Investment Partners.
Cette cérémonie était organisée par les sites d'informations boursières et financières Boursorama et Morningstar.
La société de gestion gère quelques 14 milliards d'euros en investissement social responsable, avec l'appui de plusieurs partenaires : BNP Paribas Asset Management pour la gestion fondamentale, BNP Paribas Epargne et Retraite Entreprise, FundQuest en multigestion, Impax Asset Management pour la gestion thématique environnementale, BNP Paribas Clean Energy Partners en infrastructure et private equity, et THEAM pour la gestion indicielle et structurée.
13:43 Publié dans Les actus de l'investissement social responsable | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 16 mars 2011
Toujours plus vieux et plus pauvres
Selon la dernière étude de l'OCDE sur les systèmes de retraites, « Les réformes adoptées récemment ne permettront toujours pas de couvrir le coût des retraites à l’avenir, en dépit des allongements de l’âge de la retraite arrêtés dans la moitié des pays membres ».
En 2050, l'âge moyen de la retraite s'établira à 65 ans, pour les hommes comme pour les femmes tandis que l'allongement de l'espérance de vie, d'un an et demi pour les femmes et de deux ans pour les hommes, augmentera la durée de la retraite. Elle atteindrait 20,3 ans pour les hommes et 24,8 ans pour les femmes.
La population active, qui diminuera de 10 % d'ici 2050 après un pic en 2015, aura donc un poids supplémentaire pour financer ces retraites. Or, les réformes des vingt dernières années ont déjà diminué de 20 % les prestations des retraités : en Allemagne, aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-Uni par exemple, les pensions versées « ne représentent que la moitié des salaires antérieurs ».
L'OCDE plaide donc pour de nouvelles réformes, notamment pour accroître l'emploi des seniors : celui stagne à moins de 20 % en France.
10:18 Publié dans gouvernance | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 15 mars 2011
Vers un affichage environnemental au 1er juillet
A partir du 1er juillet, vous trouverez dans certains magasins des affichettes environnementales. Concrètement, l’information sur le contenu CO2 d’un produit, sur l’impact de sa fabrication sur l’eau, la biodiversité et sur sa consommation en matières premières seront fournies soit sur le ticket de caisse, soit un rayon, soit sur Internet.
Quelques 1 800 produits sont concernés, fabriqués par 168 entreprises qui ont décidé de participer à cette expérience. A l’été 2012, le point sera fait avant de généraliser l’affichage environnemental.
Parmi les entreprises pionnières, soulignons Bonduelle, Casino, France Télécom, Heineken ou Orange… On ne sera pas surpris de voir Casino parmi elles : le distributeur donne déjà ces informations pour les produits qu’il commercialise sous sa marque.
10:06 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 mars 2011
Faiveley se positionne un peu plus dans le stockage de l'énergie
Au départ spécialiste d'équipements ferroviaires, Faiveley vient de se renforcer dans le stockage de l'énergie. Il a en effet acheté la part des minoritaires dans sa filiale tchèque Lekov. Cette société spécialisée dans les pantographes et autres équipements électro-mécaniques s'intègre dans la récente division « Power, Information & Conseil » qui rassemble les activités de captage de courant au stockage de l'énergie et ne pèse encore que 7 % du chiffre d'affaires.
10:12 Publié dans Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 mars 2011
L'ISR, socle de la stratégie du FFR
Pour le Fonds de réserve pour les retraites (FRR), l'investissement social responsable ou ISR est le socle de sa stratégie financière.
Raoul Briet, président du conseil de surveillance du fonds de réserve, a rappelé que « les choses ne changent pas fondamentalement. La stratégie 2008-2012 reste le cadre de référence ».
Augustin de Romanet, nouveau président du directoire a détaillé hier les chantiers de l'année : renouvellement des mandats ISR octroyés en 2006 pour cinq ans, amélioration du reporting ESG des gérants et poursuite de la promotion de l'ISR.
Par ailleurs, un comité de stratégie d'investissement a été créé. Il réunit le président et les deux vice-président du conseil de surveillance et les deux économistes Bertrand Jacquillat et Marc de Scitivaux.
10:07 Publié dans Les actus de l'investissement social responsable | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 10 mars 2011
RSE : Les Jeunes dirigeants pour l’élargissement de l’article 225 de Grenelle 2
RSE : Les Jeunes dirigeants pour l’élargissement de l’article 225 de Grenelle 2
Le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise s’engage résolument pour la Responsabilité sociale des entreprises.
Sans même attendre le décret d’application de l’article 225 de la loi Grenelle 2 sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE), il propose à ses adhérents deux outils de diagnostic, le « I nove You » et le GPS. Ces outils dédiés à la « Performance globale » de l’entreprise seront présentés mardi prochain.
Rappelons que ce concept de Performance globale, initié en 2002 par le CJD, vise à implanter le Développement durable en entreprise, en particulier dans les PME-TPE. Cette méthode de diagnostic et pilotage intègre les dimensions économique, sociale, sociétale et environnementale dans la stratégie et la gouvernance de l’entreprise. Plus de 2000 entreprises l’auraient expérimentée.
Pour Michel Meunier, Président du CJD, « la mise à disposition des outils et des méthodes du CJD a été un accélérateur historique dans l’adoption des démarches de développement durable en entreprise. Cette nouvelle version du GPS, en cohérence avec l’ISO 26 000, constitue une étape de plus pour rendre nos entreprises plus responsables et plus humaines. »
Mardi 15 mars à 18h au CJD, 19 avenue George V- 75008
Séché environnement surfe sur la réglementation
Joël Séché, dirigeant du groupe de valorisation et traitement des déchets, est serein. Tant la réglementation que la demande sont porteurs pour son groupe. Le renforcement des objectifs 2012-2015 fixés dans le cadre du Grenelle et la modulation de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) initiée en janvier 2010 structurent les perspectives de développement de Séché environnement. Par ailleurs, ses clients potentiels ont accumulé les retards : en France, 50 % des CET ne sont pas encore aux normes ISO 14001 et 30 % d’entre eux ne produisent pas de valorisation énergétique.
Cette demande à venir dans la valorisation énergétique, le groupe l’a préparé avec son site pilote de production de CSR (Combustible de substitution résiduelle).
mercredi, 09 mars 2011
L’ONU se pose en faveur de l’agroécologie
Hier mardi, 8 mars, Oliver de Schutter, rapporteur spécial des Nations-Unies pour le droit à l’alimentation, a demandé à la communauté internationale –entendez Etats et investisseurs privés- « une réorientation radicale des investissements dans l’agriculture ».
Changement de cap total : aux produits de synthèse, aux monocultures et aux semences industrielles, Oliver de Schutter rétorque biopesticides et engrais organiques, polyculture et semences traditionnelles. Tournant le dos aux soixante années de pratiques de la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), il a précisé que les modes de production traditionnels « peuvent être hautement productifs ».
Plus politiquement, le rapporteur a souligné que « la crise que nous affrontons n’est pas seulement une crise de l’offre, c’est aussi une crise de la pauvreté. C’est aussi une crise écologique. »
Un peu tard craignons-le : dans le brouillard nucléaire japonais et dans les rugissements des avions de combat dans le ciel libyen, qui entend encore les cris des émeutes de la faim ? En tout cas, pas les fonds de pension ou d’Etat qui achètent des régions entières d’Afrique pour y pratiquer la monoculture.
11:52 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Iberdrola retire Renovables de la Bourse madrilène
Les énergies renouvelables et la Bourse ne feraient-elles pas bon ménage ? L’espagnol Iberdrola annonce qu’il va retirer sa filiale Renovables du marché, trois ans à peine après son introduction en Bourse. Certes, la valorisation de sa filiale n’était pas exceptionnelle et insuffisante, selon la maison-mère, à financer les investissements.
Le retrait de la cote permettra cependant à Iberdrola de faire un deuxième coup diminuer la participation d’ACS dans son capital. Le groupe de BTP détient 20 % de ses actions et n’a pas caché sa volonté de monter jusqu’à 30 % au moins.
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mardi, 08 mars 2011
De nouveaux objectifs pour les réductions des émissions de CO2 en Europe
Aujourd’hui, les commissaires européens au climat et à l’énergie présentent leur « feuille de route pour 2050 ». Elle fixe les objectifs de réduction d’émissions de CO2, qui ne seront atteignables qu’à raison d’une amélioration de l’efficacité énergétique.
Ces objectifs de diminution des émanations de gaz à effet de serre sont calculés par rapport à 1990.
En 2005, les réductions avaient diminué au global de 7 %. Les meilleurs élèves étant l’agriculture et l’industrie (- 20 % chacun) devant le secteur résidentiel et les services (- 12 %) et l’’énergie (- 7 %). Le cancre de service était les transports, dont les émanations de gaz se sont accrues de… 30 %.
Pour 2030, les commissaires européens visent une baisse globale comprise entre 40 et 44 %. Il est attendu du secteur des transports une évolution comprise entre 2
+ 20 % et – 9 % : manifestement, la révolution technologique n’est pas pour demain. L’énergie devra diminuer ses émanations entre 54 % et 68 %, le résidentiel et services entre 37 % et 53 %, l’industrie entre 34 % et 40 % et l’agriculture entre 36 % et 37 %,
En 2050, la baisse globale devra atteindre 79 % à 82 %. La plus forte diminution viendra du secteur énergétique (93 % à 99 %), devant le résidentiel et les services (88 % à 91 %).
Ces ambitions sont déclinées secteurs par secteurs.
Pour l’aéronautique par exemple, l’Union européenne vise une baisse de 50 % de réduction de la consommation de kérosène d’ici à 2020. Elle est possible à condition que les appareils soient plus efficaces (meilleure aérodynamique, utilisation de nouveaux matériaux), que les moteurs sont moins gourmands (déjà Safran et Pratt & Whitney proposent des nouveaux concepts avec le Leap X ou le GTF) et que la gestion du trafic soit améliorée (par le Green taxi…).
Des objectifs ambitieux donc mais qui paraissent irréalistes en l’état des comportements des puissances publiques. On se souvient de l’attitude de l’Italie et des pays de l’Est à l’approche du sommet de Copenhague. Et les agissements des professionnels japonais du nucléaire n’incitent pas à une fermeture rapide des centrales à charbon…
10:04 Publié dans gouvernance, Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 01 mars 2011
Révolution verte chez Philips
Pour Philips, le géant hollandais de l'électro-ménager et de la santé, la chose est certaine : sa stratégie de croissance reposera, jusqu'en 2016, sur l'innovation « verte ».
Il ne s'agit pas d'une inflexion mais de la poursuite de ses objectifs 2007-2012 : une contribution de 30 % des produits verts au chiffre d'affaires, 1 milliard d'euros d'investissement dans les innovations vertes, et une efficacité énergétique opérationnelle améliorée de 25 %. Ces objectifs ont été atteints avec trois ans d'avance pour les produits verts, deux ans pour les investissements, l'amélioration énergétique étant attendue pour 2012.
Philips a donc révisé ses ambitions à la hausse, exprimées dans le programme EcoVision5.
10:37 Publié dans Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)