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vendredi, 30 septembre 2011

Directions financières et performances RSE

Hier, l'Association des directeurs financiers et de contrôle de gestion ou DFCG organisait à Paris la présentation du livre « Améliorer la performance de votre entreprise ».
Ecrit par une équipe de directeurs en finances et gestion, ainsi que par leurs conseils, sous la direction de Daniel Bacqueroët et de Thierry Luthi, ce guide collectif donne 70 recommandations concrètes pour que le financier d'entreprise joue pleinement son rôle d'acteur de la performance globale.
Ces conseils sont répartis entre 12 chapitres : business plan, externalisation, innovation, reporting, recommandations... 
Celui qui nous intéresse ici est celui consacré à la Responsabilité sociale et environnementale.
Elle « améliore la productivité des facteurs mais son apport principal réside dans le rapport de l'entreprise avec son environnement sociétal ».
Ces améliorations sont au nombre de 5 :
- productivité du travavil par une meilleure attention au capital humain,
- innovation des entreprises par la fidélisation des talents,
- productivité du capital par réduction des facteurs de risque,
- meilleure conformité à la réglementation, notamment dans les pays à faible gouvernance, 
- contractualisation avec les parties prenantes.

Les 6 recommandations portent sur les points suivants :
- déterminer le degré d'engagement de l'entreprise et intégrer la RSE dans le modèle d'activité,
- anticiper l'évolution du contexte de l'entreprise pour mieux l'appréhender,
- rechercher l'innovation au travers des attentes sociétales non satisfaites, 
- construire la métrique RSE avec tableau des engagements et résultats,
- mesurer l'importance des stratégies d'actions collectives,
- s'appuyer sur un reporting évolutif.

Que les directeurs financiers intègrent le concept de RSE dans leur gestion de la performance est un signe encourageant. Reste cependant que la recherche économique en termes de mesure du capital humain ou d'impact sociétal est encore en retard... 

Biofluides, Caractère, Schneider, Sinteo, Stéria et Tarkett, lauréats des Green Awards

En partenariat avec l'ADEME et le cabinet Ernst & Young, la chaîne de télévision économique BFM Business a remis hier prix ses « Green Business Awards ». Ces prix récompensent chaque année cinq entreprises novatrices dans l'économie verte. 
Le prix de l’innovation technologique est revenu à Biofluides Environnement, qui a mis au point des procédés innovants pour le traitement de l’eau.
Mettant le focus sur les initiatives menées dans les services généraux et tertiaires des entreprises (déplacements, consommations internes...), le prix du Green Workplace est allé à Schneider Electric et Stéria
Sintéo a reçu le prix de la création de l'entreprise pour avoir construit il y a moins de 5 ans, en 2007, un produit ou service performant en matière énergétique et environnementale. En moins de 4 ans, ce cabinet d'ingenierie spécialisé dans le cycle de vie des bâtiments est devenu l'une des références du « greenbuilding » en France.
Quant au prix de l’évolution stratégique PME, il est revenu à Caractère, imprimeur du Cantal qui a su faire évoluer sa stratégie et ses offres vers une économie verte, en labelisant ses process, en matière de production et de relations humaines notamment.
Enfin, le prix de l’évolution stratégique Grandes entreprises a été dévolu à Tarkett, numéro un mondial des revêtements de sols et de surfaces sportives. Depuis deux ans, le groupe suédois a opéré un virage stratégique visant à intégrer dès la conception les impacts environnementaux de ses produits.

 

mercredi, 28 septembre 2011

Energies renouvelables : 1 900 milliards de besoins en Europe

Selon l'Agence internationale de l'énergie,  les besoins énergétiques européens nécessiteront 1 900 milliards d'euros d’investissement dans les vingt-cinq prochaines années. Quant au cabinet d’études KPMG, qui prépare pour le 8 octobre prochain sa conférence sur les projets de développement en énergie durable, il a chiffré entre 735 et 1 000 milliards d’euros les besoins pour les 15 prochaines années. 

Les capacités de production pour le charbon et l'éolien seraient à parts égales, autour de 235 milliards d'euros, devant le solaire (moins de 200 milliards) et le gaz (140 milliards).

Ces investissements nécessiteront des financements bancaires… que, toujours selon KPMG, les prêteurs ne sont pas forcément prêts à financer. Outre le manque de fonds propres des banques, les volte-face des réglementations en Europe sont le principal obstacle à l’octroi de crédits.

 

 

 

Vers une nouvelle taxe carbone en France

Une taxe carbone serait en préparation au gouvernement. Selon Le Figaro, cet impôt serait pris sur les revenus, des entreprises comme des ménages, pour un montant compris entre 0,08% et 0,12%. Son rendement serait faible, de l'ordre de 250 millions d'euros par an. EDF contribuerait à hauteur de quelques 75 millions.
L'Etat français se distingue ainsi de ses homologues allemand, finlandais et britannique qui, eux, ont retenu le principe d'une taxe sur le nucléaire. 

Il est vrai que le parc nucléaire français est insuffisamment rentable pour être taxé...

mardi, 27 septembre 2011

156 fonds ISR labellisés Novethic

 

156 fonds ISR (investissement social responsable) viennent de recevoir le label Novethic.
Attribué par le centre de recherche ISR de la filiale de la Caisse des dépôts pour une année, ce label a été créé en septembre 2009. Il valide que 90 % des actifs d’un fonds ISR font l’objet d’une analyse Environnementale et Sociale et de Gouvernance (ESG) solide, que le processus de gestion est expliqué publiquement et clairement, et, enfin, qu’un reporting extra-financier donne les caractéristiques ESG du portefeuille.

Les demandes d’attribution étaient au nombre de 184 cette année, soit 2 % de plus qu'en 2010. 156 fonds l’ont obtenu, soit 86 fonds actions, 16 fonds obligataires, 32 fonds monétaires et 22 fonds diversifiés proposés par 35 sociétés de gestion.
« Si la situation s’améliore, il reste une marge de progrès importante, remarque le centre de recherche Novethic au sujet de l'accessibilité des documents de présentation des fonds. Les codes de transparence, rendus obligatoires par l’Association Française de Gestion financière (AFG) pour tous ses adhérents qui commercialisent un fonds ISR, sont encore souvent des documents difficiles à comprendre pour les épargnants particuliers. Leur volume moyen est de 23 pages mais certains atteignent les 50 pages. »

Pour savoir si un fonds ISR est labellisé, aller sur le site dédié.


 

Vers une transformation du FESF en banque prêteuse ?

Le FESF ou Fonds européen de stabilité financière (European Financial Stability Facility) verra-t-il ses pouvoirs d'action renforcés ?
C'est ce que laissent entendre ce matin plusieurs responsables européens. 
Rappelons que le FESF est, techniquement parlant, un fonds commun de créances qui aide à préserver la stabilité financière en Europe. Il est né le 9 mai 2010, avec l'approbation des 27 états de l'Union. A l'époque, il s'agissait de donner un petit coup de pouce à la Grèce -2 % du PIB- européen. Un an plus tard, les difficultés de l'Etat hellénique se propagent à la zone euro et menacent son existence. 
Bien que rien ne soit encore décidé, il semblerait que les Etats s'apprêtent à démultiplier par huit les capacités du FESF. Pour celà, ce dernier et les Etats européens apporteraient des capitaux à un deuxième Fonds commun de créances, à la fois émetteur d'obligations et acheteur d'obligations d'Etats européens. Ce FCC serait porté par la Banque européenne d'investissement (qui gère déjà, administrativement et techniquement, le FESF) et servirait partiellement à la recapitalisation des banques européennes.
Inspirée du programme TARP adopté aux Etats-Unis en 2008, cette solution présente plusieurs avantages :
- l'effet de levier ainsi obtenu facilite et crédibilise la lutte contre la spéculation sur les dettes souveraines et autour des banques européennes,
- il renforce la crédibilité des politiques européens, qui semblaient absents ces derniers jours,
- il constitue une solution de remplacement crédible à celle du lancement des euro-bonds, inimaginables en l'état actuel de l'Union. Soulignons à ce propos que l'institut d'études économiques Rexecode, partisan d'« eurobunds », estime à près de 5 000 milliards d'euros le marché des dettes de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Finlande, de la France, du Luxembourge et des Pays-Bas, toutes notées « triple A ».


lundi, 26 septembre 2011

La zone euro tiendra-t-elle ?

 De la cacophonie des diverses déclarations de ces derniers jours,  trois    certitudes se dégagent : la Grèce ne sera pas sauvée, la récession est quasi certaine et la zone euro risque d’imploser.

Pourquoi la Grèce ne sera-t-elle pas sauvée ? parce qu’elle est incapable de se réformer, que l’Europe n’en a pas les moyens et que, pour la première fois, un membre de la Banque centrale européenne, le néerlandais Klaas Knot a envisagé publiquement la possibilité d’un défaut de la Grèce. C'est donc la fin de la doxa que la Grèce est solvable par le programme d’assistance financière internationale.

Pourquoi la récession est-elle quasi-certaine ? à force de lancer des plans d’austérité plus ou moins sévères, les gouvernements sont en train d’étouffer la croissance économique. Selon les derniers indices préliminaires du PMI (« purchasing managers index », indicateur de l’activité manufacturière) pour septembre, celui-ci est tombé à moins de 50 points, ce qui est un signe annonciateur de récession.
Quant aux
intentions d’achat à 12 mois des ménages, elles sont tombées à peine au-dessus du point bas historique. Et la baisse, attendue pour le 6 octobre, des taux directeurs de la Banque centrale européenne interviendra trop tard.

Enfin, les financements sont devenus de plus en plus difficiles. En témoigne la chute en Bourse du cours d’EADS, le consortium constructeur d’Airbus : il doit construire plus de 27.800 appareils dans le monde sur les vingt prochaines années et il semblerait que les banques françaises et allemandes aient des difficultés à le financer en dollars…

Pourquoi la zone euro risque-t-elle d’imploser ? parce que le deuxième plan de « sauvetage » de la Grèce du 21 juillet ne sera jamais ratifié par tous les Etats européens et que le programme d’achat de titres publics ou SMP arrive à ses limites et ne pourra être rehaussé indéfiniment. Surtout, les dirigeants politiques sont au mieux muets, au pire menteurs.

Dans ce cadre, la proposition brésilienne sur une aide directe à l’Union européenne a sonné comme un camouflet. Qui le relèvera ?

jeudi, 22 septembre 2011

La Pologne se lance dans le nucléaire

Tandis que la France et l'Allemagne se déchirent sur les modalités d'une sortie du nucléaire, la Pologne prépare un appel d'offres pour la technologie de ses deux futures et premières centrales nucléaires.
Il y a urgence pour le pays à sécuriser son énergie. Ses 38 millions d'habitants dépendent à 40 % de la Russie pour leur consommation de gaz, tandis que l'usage du charbon, matière permière de ses centrales électriques, provoque bien des pollutions. L'absence chronique d'investissement dans son parc d'électricité durant ces quarantes dernières années devrait provoquer des ruptures d'approvisionnement à partir de 2015-2016.

Deux centrales nucléaires de 3 000 mégawatts chacune sont donc programmées, pour un coût de plus de 20 milliards d'euros et une première entrée en production en 2020.

 

 

Les candidats les plus sérieux à la fourniture de technologies sont le tandem EDF-Areva, le groupe américano-japonais Westinghouse Electric Company LLC, et le consortium américano-japonais GE Hitachi Nuclear Energy Americas.

mercredi, 21 septembre 2011

Les recapitalisations de banques européennes de plus en plus probables

Elles n’allaient pas si mal que ça mais la défiance à l’égard des emprunts d’Etats européens, naguère les plus surs au monde, a affaibli leur solidité : les banques européennes n’échapperont pas à des recapitalisations. Hier, la Commission européenne a admis que d’autres banques que celles qui avaient échoué aux stress tests, seraient recapitalisées. C’est la première fois que la Commission fait preuve de vérité, sous la contrainte il est vrai du Fonds monétaire international qui vient de souligner que « le niveau relativement bas de capitalisation des banques de la zone euro est une source d'inquiétude ».
Rappelons qu'une recapitalisation consiste à injecter de l'argent dans le bilan d'une entreprise, par émission d'actions le plus souvent. Un autre moyen est de nationaliser l'établissement, qui bénéficie alors de la garantie étatique. 

De fait, comment faire confiance aux banques quand elles ne se font pas confiance entre elles ? Au lieu de se prêter entre elles, elles préfèrent s’adresser à la Banque centrale européenne où les dépôts overnignt atteignaient hier 144 milliards d’euros.

La fin du nucléaire allemand bloquée par la justice

E.ON, RWE, producteurs et distributeurs allemands d'énergie, avaient, cet été, porté devant plusieurs tribunaux régionaux la taxe nucléaire décidée par le gouvernement allemand l'an dernier. Il s'agissait pour le pouoir de Madame Merkel de renforcer le budget fédéral et de préparer la sortie du nucléaire. 

Pour la première fois, un tribunal financier de Hambourg a rendu son verdict : hier mardi, il a ordonné la suspension de cette taxe en raison de doutes sur sa constitutionnalité. 
Pour les producteurs d'énergie, cette victoire est transitoire : il est probable que le gouvernement fédéral fasse appel. D'ici là, il s'agit d'une respiration financière pour les industriels, dont le montant annuel de la redevance atteint environ 650 millions d'euros pour E.ON et 400 millions pour RWE.


mardi, 20 septembre 2011

L'industrie agro-alimentaire au ban des accusés à l'ONU

Ban Ki-moon a été sévère hier devant l‘Assemblée générale annuelle des Nations Unies. Pour le secrétaire général de l'ONU, les entreprises agroalimentaires « placent la santé publique en situation de risque afin de protéger leurs propres profits ».
Cette déclaration a été faite à la suite d’une réunion de haut niveau sur la santé publique et les maladies non transmissibles. Cancers, diabète et affections respiratoires chroniques sont responsables de 36 millions de morts par an dans le monde, soit 63 % des décès. Pour une grande part, ces derniers sont liés à l’alcool, au tabagisme, et aux nouveaux modes alimentaires.

Or, selon Margaret Chan, directrice de l’Organisation Mondiale de la Santé, « les aliments préparés riches en sel, graisses saturées et sucres sont devenus les nouveaux aliments de première nécessité dans quasiment toutes les régions du monde ».


Alstom veut capturer du CO2 chinois

Alstom s'associe au chinois Datang pour capter le dioxyde de carbone de deux centrales à charbon en Chine. Les projets seront opérationnels en 2015, dans une centrale à charbon de 350 mégawatts à Daqing, dans le nord-est de la Chine, et dans une autre de 1.000 mégawatts à Dongying, à 400 kilomètres à l'est de Pékin. Cette alliance s'inscrit dans la stratégie du groupe qui conduit actuellement 16 projets pilotes ou de démonstration de captage de CO2.


lundi, 19 septembre 2011

Les banques centrales mondiales au secours de l’Union européenne

La Fed, banque centrale américaine, la BCE, européenne, la BNS, suisse, la BoE, anglaise et la BoJ, japonaise, ont lancé hier une action concertée pour approvisionner en dollars le système bancaire européen. Quant à la Chine, elle se prépare à des problèmes chez elle : sa banque centrale se prépare à une diminution de la liquidité (circulation de l’argent entre les banques, freinée voire bloquée lorsque ces dernières ne se font plus confiances) entre les établissements bancaires. Pour cela, il semblerait que la titrisation des actifs soit le moyen retenu.

Concrètement, le dispositif des cinq banques centrales sera opérationnel pendant trois mois, jusqu’à la fin de l’année : le 12 octobre, le 9 novembre et le 7 décembre, les autorités monétaires mettront à la disposition des banques européennes des liquidités en dollars, à un taux fixe non encore déterminé et en quantités illimitées.
Ce soutien explique le rebond des valeurs bancaires à Paris.

dimanche, 18 septembre 2011

Siemens sort du nucléaire

Peter Löscher, dirigeant de Siemens, vient de le déclarer au magazine Spiegel : Siemens va « clore le chapitre du nucléaire » et « ne plus s’impliquer dans la gestion totale de la construction de centrales nucléaires ou dans leur financement ».

Ce changement de stratégie s'explique par l'hostilité de l'environnement réglementaire : le gouvernement allemand va fermer les centrales nucléaires sur son sol, le dernier arrêt étant programmé pour 2022. Par ailleurs, Siemens avait vendu à Areva sa participation de 34 % dans leur filiale commune Areva NP, porteuse de la technologie nucléaire. Le groupe restera cependant dans les «ilôts conventionnels », telles les turbines à vapeur.


vendredi, 16 septembre 2011

C'est quoi le twist ?

Comment la Fed peut-elle aider l’économie ? Son gouverneur Ben Bernanke se refuse à dire qu’il a tout essayé, comme Mitterrand jadis, parlant du chômage.

Après le quantitative easing et les taux zéros, place donc au twist. Une opération twist consiste à vendre des obligations à durée très courte et, avec le produit de l’argent, à racheter des obligations à durée longue. Ce twist permettra de diminuer le coût (le taux d’intérêt) de ces dernières. Comme ce sont les emprunts de longue durée qui sont le plus utilisés par les entreprises pour financer leur développement, elles pourront le faire à un coût moins élevé. F

La Fed a les moyens de danser le twist : Sur les 1 650 milliards d’obligations publiques qu’elle possède en portefeuille, plus de la moitié ont une durée de moins de 5 ans.  En cuisine, on appelle ça « accomoder les restes ».

lundi, 12 septembre 2011

Emissions de CO2 par les véhicules : la France en avance de 5 ans

130 grammes de CO2 par kilomètre pour les véhicules neufs : c’est l’objectif fixé par l’Union européenne pour les véhicules neufs en 2015. La France l’a atteint l’an dernier avec cinq ans d’avance grâce à son dispositif des bonus-malus. A partir de l’an prochain, il sera renforcé de 5 grammes : les émissions de gaz carbonique devront être inférieures à 105 grammes par kilomètre.