jeudi, 02 février 2012
L'économie circulaire ou cradle to cradle : future mode organisationnelle ?
L’économie circulaire consiste à recycler systématiquement les matières premières et l’énergie pour éviter le gaspillage et cela dès la conception d’un produit. La Fondation Ellen MacArthur, créée par la navigatrice du même nom, a commandé au cabinet McKinsey une étude sur ce sujet.
Les résultats sont sans appel, tant pour les entreprises que pour la société civile. Selon les analystes, ce type de gestion économiserait, à court terme, plus de 380 milliards de dollars de dépenses annuelles aux entreprises européennes. Cette approche où les produits finaux sont conçus dès le départ pour être totalement réemployables dans une nouvelle production serait optimale pour les secteurs de l’automobile, électricité, des équipements industriels, du textile et de l’électronique grand public. Quant à l’environnement naturel, il serait lui aussi gagnant, les économies d’énergie et de matières premières allant jusqu’à 40 %. Pour le minerai de fer par exemple, les besoins seraient réduits de 300 millions de tonne, soit 17 % de la demande mondiale en 2010.
Pas d’optimisme béat : ce modèle d’organisation « circulaire » et non linéaire implique une telle remise à plat qu’il paraît irréaliste. En effet, l’étude ne pointe pas suffisamment les investissements nécessaires à la reconstruction d’un site industriel. Pour l’instant, Renault par exemple estime plus rentable de faire travailler des salariés marocains que de réorganiser ses usines européennes…
Pour les Parisiens qui souhaitent en savoir plus sur les réalisations du « cradle to cradle », rendez-vous le 14 février 19 heures, au Comptoir général quai de Jemmapes à Paris. Altermardis Solutions y organise un débat avec Anne-Christine Ayed, du groupe Tarkett, Christine Guinebretière, directrice d'EPEA Paris et André Maisch, président d'honneur du CREER.
mardi, 24 janvier 2012
Des achats toujours plus responsables
Hier, à l’Ecole militaire à Paris, s’est tenu pour la troisième fois le colloque annuel de l’observatoire des achats responsables.
A partir d’une enquête réalisée auprès de près de 330 responsables achats, il ressort que, en terme de priorités des politiques d’achat, la baisse du coût est le premier élément pour 75% des répondants, devant les achats responsables, à 60 %. Dans le secteur public cependant, l’achat responsable est la priorité pour 77 % des entités interrogées.
Les directeurs d’achat ne sont pas des convertis à l’écologie : c’est le respect des normes et des réglementations qui les poussent à l’achat responsable (61 % des motivations), devant l’image de l’organisation (52 %) et la qualité totale (44 %).
10:19 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 23 janvier 2012
La recherche et développement se fait massivement en Asie
La crise ? connais pas. Pour la troisième année consécutive, les budgets de recherche et développement croîtront en 2012, de l'ordre de 5,2 %, pour atteindre 1,402 milliards de dollars.
Selon l'enquête menée par l'ONG de partage des connaissances scientifiques Battelle, la hiérarchie des dépenses en R&D suit celle des puissances économiques.
Les Etats-Unis restent numéro un mondial, avec 436 milliards de dollars. Ils sont suivis de la Chine (199 milliards de dollars) puis du Japon (157 milliards). Viennent après l'Allemagne (90 milliards de dollars), la Corée du Sud (56,4), la France (51,1) et le Royaume-Uni (42,4).
Plus que les chiffres bruts, l'évolution des dépenses est cruciale pour comprendre les enjeux économiques actuels. Ainsi, l'Allemagne consacrera cette année 2,87 % de son PIB à la R&D mais la France seulement 2,24 %. Dans ces deux pays, l'effort public est à peu près équivalent, à environ 1 % du PIB, mais le privé allemand est plus actif dans la R&D, notamment dans les technologies de l'information et les sciences du vivant.
Quant au rythme de progression des dépenses de R&D de la Chine (près de 10 % par an depuis plusieurs années), il lui permettra de dépasser le montant des investissements des Etats-Unis d'ici 2025. Et celà d'autant que les industriels américains prévoient d'implanter leurs sites de R&D en Chine (30 %) plutôt que dans leur pays ou en Inde (24 %) et loin devant l'Europe (16 %)...
10:51 Publié dans Et ailleurs, c'est comment ?, Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 18 janvier 2012
Deloitte, Gaiadomo et la protection de la diversité
Le cabinet Deloitte s'allie au bureau d'étude Gaiadomo pour aider les entreprises à la mise en place de plans d'actions et de systèmes de reporting sur « les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité ». Il s'agit là d'une obligation légale, inscrite dans l'article 225 de la loi de Grenelle 2.
09:22 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 janvier 2012
La Fondation AirLiquide en Nouvelle-Calédonie
La Fondation Air Liquide soutient un nouveau projet : des recherches sur le bilan CO2 de la mangrove en Nouvelle-Calédonie. Cette collectivité française du Pacifique, à l'est de l'Australie, abrite près de 35 000 hectares de ces marais estuaires, souvent bordés de palétuviers et riches en biodiversité.
Dans le cycle du carbone, laforte capacité des mangroves à le transformer leur donne un rôle primordial. Or, il se trouve menacé puisque 1 à 2 % des mangroves disparaissent chaque année dans le monde
Pour bien comprendre le fonctionnement des écosystèmes, l'Institut de recherche pour le développement a décidé de quantifier et analyser les flux de CO2 au sein de la mangrove de La Foa.
Forte de son budget de 3 millions d'euros sur cinq ans, la Fondation Air Liquide a décidé de soutenir ces recherches, à hauteur de 120 000 euros pendant 2 ans. Cet apport s'inscrit dans ses objectifs de mécénat : recherche scientifique pour la préservation de l'environnement, pour l'amélioration de la fonction respiratoire et pour les micro-initiatives favorisant le développement local.
Rappelons que la Fondation, créée en 2006, a déjà accompagné 94 projets dans 35 pays, avec la mobilisation de 120 collaborateurs.
07:04 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 janvier 2012
Les aciéristes chinois boycottent le plan de réduction des émissions de CO2
Bien embêtée la World Steel Association ! En 2007, ce regroupement des grands producteurs d’acier mondiaux avait lancé un plan mondial de réduction des émissions de gaz carbonique. Ce plan avait débuté par la création d’une base de données dans laquelle les volumes et les types d’émissions d’une usine étaient croisés avec les technologies utilisées dans cette même usine. Il devait déboucher sur un partage des connaissances sur les techniques de réduction d’émissions.
Ce sujet est crucial pour le climat de la Terre : l’aciérie est, après l’électricité, l’industrie la plus émettrice de dioxyde de carbone. En 2010, elle aurait ainsi contribué à 6,5 % des émissions de gaz carbone, soit un volume estimé à 2,5 milliards de tonnes (contre 8 % pour l’électricité).
Or, ce plan de réduction est menacé les producteurs chinois qui, le mois dernier, ont refusé de participer au plan. Sans leur collaboration, le plan de la WSA perd toute signification : la Chine produit 40 % de l’acier mondial et 44 % des émissions de CO2. Pour essayer de rallier les producteurs chinois, la WSA avait pris pour président Zhang Xiaogang, lui-même dirigeant du groupe chinois Anshan Iron & Steel. Mais ce dernier, comme ses compatriotes, a refusé d’adhérer au plan de la WSA.
L’argument officiel est le risque concurrentiel lié à la fourniture de données sur les technologies utilisées dans les usines. En réalité, les fournisseurs chinois refusent toute entrave à leur essor économique.
Dommage pour la planète : déjà, entre 2006 et 2010, les émissions de CO2 par les aciéries ont bondi de 2 à 2,5 milliards de tonnes, les Chinois.
jeudi, 22 décembre 2011
Quotas payant de CO2 pour le transport aérien dès 2012
C'est validé ! La Cour de justice de Luxembourg vient de donner son feu vert au projet européen de quotas payants de C02 pour le transport aérien. Dès le 1er janvier, les compagnies desservant l'Europe devront racheter une partie de leurs émissions de gaz à effet de serre. Concrètement, elles compagnies transmettront leurs prévisions d'émissions de CO2 pour l'année et rachèteront au prix du marché l'équivalent de 15 % de ces dernières.
Le projet européen est contesté par les grands opérateurs étrangers, notamment les américains et les chinois qui ont déposé des plaintes en Europe. Ils l'estiment contraire aux règles de l'Organisation de l'Aviation civile internationale (Oaci). Surtout, ils le trouvent très cher.
Selon les compagnies américaines, le surcoût serait de 3,1 mililards d'euros sur la période 2013-2015. Air France-KLM et Lufthansa le chiffrent à 150 millions chacun.
Pour la Commission européenne, ce surcoût serait de 2 à 14 euros selon les trajets. Elle invite les compagnies européennes à le répercuter sur le prix du billet.
Le bras de fer devrait donc se poursuivre en 2012. Il est probable que l'Union européenne baissera les bras une fois de plus. La reculade est déjà trouvée : il suffit d'exempter les compagnies ressortissantes d'Etats ayant adopté des mesures « équivalentes » de réduction d'émissions de CO2...
19:18 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 16 décembre 2011
Les ambitions de Vilmorin
Lors de son assemblée générale, le semencier français Vilmorin a confirmé les trois principaux axes de sa stratégie.
1 / poursuivre l’innovation dans les semences potagères ;
2 / dans le maïs, mettre au point des traits OGM, par le biais de la société commune avec l’allemand KWS ;
3 / se hisser au premier rang mondial du blé (Vilmorin est numéro 1 en Europe).
Ce dernier objectif sera difficile à atteindre. Il s’agit de faire en sorte que les semences OGM et hybrides, à productivité supérieure, prennent le pas sur les semences de ferme qui, actuellement, dominent le marché en France.
Notons que une réglementation est en cours d’évaluation sur le mode de rémunération des semenciers d’orge, de fourrages et de colza lorsque les agriculteurs produisent des semences de ferme à partir de semences dont la génétique appartient aux semenciers. Ce type de rémunération existe déjà pour le blé.
12:11 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 14 décembre 2011
Manifeste pour un capitalisme durable de Al Gore et David Blood
Hier dans le Wall Street Journal, Al Gore et David Blood ont signé un manifeste pour un « capitalisme durable » .
Nous vous le donnons ci-dessous, en anglais.
In the immediate aftermath of World War II, when the United States was preparing its visionary plan for nurturing democratic capitalism abroad, Gen. Omar Bradley said, "It is time to steer by the stars, and not by the lights of each passing ship." Today, more than 60 years later, that means abandoning short-term economic thinking for "sustainable capitalism."
We are once again facing one of those rare turning points in history when dangerous challenges and limitless opportunities cry out for clear, long-term thinking. The disruptive threats now facing the planet are extraordinary: climate change, water scarcity, poverty, disease, growing income inequality, urbanization, massive economic volatility and more. Businesses cannot be asked to do the job of governments, but companies and investors will ultimately mobilize most of the capital needed to overcome the unprecedented challenges we now face.
Before the crisis and since, we and others have called for a more responsible form of capitalism, what we call sustainable capitalism: a framework that seeks to maximize long-term economic value by reforming markets to address real needs while integrating environmental, social and governance (ESG) metrics throughout the decision-making process. Such sustainable capitalism applies to the entire investment value chain—from entrepreneurial ventures to large public companies, seed-capital providers to institutional investors, employees to CEOs, activists to policy makers. It transcends borders, industries, asset classes and stakeholders.
Those who advocate sustainable capitalism are often challenged to spell out why sustainability adds value. Yet the question that should be asked instead is: "Why does an absence of sustainability not damage companies, investors and society at large?" From BP to Lehman Brothers, there is a long list of examples proving that it does. Moreover, companies and investors that integrate sustainability into their business practices are finding that it enhances profitability over the longer term. Experience and research show that embracing sustainable capitalism yields four kinds of important benefits for companies:
- Developing sustainable products and services can increase a company's profits, enhance its brand, and improve its competitive positioning, as the market increasingly rewards this behaviour.
- Sustainable capitalism can also help companies save money by reducing waste and increasing energy efficiency in the supply chain, and by improving human-capital practices so that retention rates rise and the costs of training new employees decline.
- Third, focusing on ESG metrics allows companies to achieve higher compliance standards and better manage risk since they have a more holistic understanding of the material issues affecting their business.
- Researchers (including Rob Bauer and Daniel Hann of Maastricht University, and Beiting Cheng, Ioannis Ioannou and George Serafeim of Harvard) have found that sustainable businesses realize financial benefits such as lower cost of debt and lower capital constraints.
We recommend five key actions for immediate adoption by companies, investors and others to accelerate the current incremental pace of change to one that matches the urgency of the situation:
• Identify and incorporate risk from stranded assets. "Stranded assets" are those whose value would dramatically change, either positively or negatively, when large externalities are taken into account • Mandate integrated reporting. • End the default practice of issuing quarterly earnings guidance.
• Align compensation structures with long-term sustainable performance. • Incentivize long-term investing with loyalty-driven securities.
11:25 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 12 décembre 2011
COMPRENDRE L’ÉCHEC DE DURBAN
A Durban, en Afrique du Sud, les représentants des 195 états participant à la 17ème Conférence des Nations-Unies sur le changement climatique ne voulaient pas d’un Copenhague bis.
Ils sont donc, in extremis, parvenus à un consensus de façade, en 3 points.Les deux premiers points portent sur le protocole de Kyoto. Ce cadre multilatéral et juridiquement contraignant de réduction des gaz à effet de serre se termine le 31 décembre 2012.
Il a donc été décidé qu’une deuxième période d’engagement du protocole s’ouvrira le 1er janvier 2013 pour une durée de 5 ans ; par ailleurs, un groupe de travail sera formé pour fixer un nouveau cadre juridique qui sera opérationnel en 2020.
Le troisième point concerne le lancement d’un fonds vert pour le climat que les pays développés doteront de 100 milliards de dollars à partir de 2020, au profit des pays en développement menacés par le changement climatique.
Ce pseudo- consensus a permis au ministre des affaires étrangères sud-africain, Maite Nkoana-Mashabane, de déclarer « nous avons sauvé la planète Terre pour le futur de nos enfants et de nos petits-enfants ».
En réalité, Durban a été un fiasco total.
1 / Le protocole de Kyoto, auquel les Etats-Unis n’ont jamais adhéré, est en voie d’extinction. Le Canada, le Japon et la Russie, trois états donateurs dans le cadre du protocole, s’en retireront à la fin de l’année prochaine. Le poids de Kyoto sera presqu’entièrement supporté par l’Union européenne, qui ne représente pourtant que 11 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Dans l’état actuel de ses finances, on la voit mal continuer à payer…
D’autant que Kyoto n’a jamais vraiment fonctionné[1]. Le prix de la tonne de charbon n’a jamais été aussi bas. Les grandes banques d’investissement se sont toutes retirées d’un marché qui ne fonctionne plus qu’en Europe où il est entaché d’irrégularités et de fraudes.
Pourtant l’Union européenne a décidé de continuer Kyoto, une posture de bravade au moment où elle est considérée comme incapable de mener des actions concertées.
2 / Quant au Fonds vert ou Green Climate Fund, lui non plus ne fonctionnera pas. Qui peut croire aux promesses d’un abondement de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 ? Les donateurs qui seraient les pays qui quittent le protocole de Kyoto ne verseront pas un centime, qu’ils n’ont pas, d’autant que ces fonds sont destinés à aider les Etats les plus engagés dans l’industrie des énergies renouvelables. Autrement dit, la Chine, premier producteur mondial d’équipements solaires. C’est la Chine justement qui a fait le forcing pour la création du Fonds vert, en échange de l’engagement d’adhérer à Kyoto après 2020…
3 / La planète s’engage donc vers des bouleversements climatiques majeurs. La limitation à 1,5°C de la hausse des températures implique une baisse comprise entre 25 % et 40 % des émissions de gaz à effet de serre de la part des pays industrialisés, d’ici 2020. Cet objectif est impossible à atteindre dans le modèle économique actuel.
[1] 3 mécanismes de marché avaient été décidés par le protocole. Le système d’échanges de permis de polluer n’a fonctionné qu’en Europe ; le mécanisme de développement propre ou MDP crée des crédits d’émission à partir de projets d’investissement financés par les pays développés dans les pays émergents (la Chine et l’Inde en ont été les premiers bénéficiaires) ; la mise en œuvre conjointe ou MOC finance le stockage de carbone ou la réduction des émissions de CO 2 (la Russie et l’Europe centrale en ont le plus profité).
lundi, 05 décembre 2011
Deloitte accrédité par Green Globe
Le cabinet d’audit Deloitte a obtenu l’accréditation du label « Green Globe », dédié aux acteurs de l’hôtellerie et du tourisme.
Ce label a été conçu en 1993 par le World Travel et Tourism Concil. Il s’appuie sur 39 critères classés en 4 catégories :
- le management lié aux questions de développement durable (conformité, formation, communication…),
- les impacts économiques et sociaux (développement local, commerce équitable, respect des populations locales…),
- la protection et la promotion de la culture,
- la performance environnementale (préservation des ressources, suivi des rejets et impacts…).
Aujourd’hui, près de 600 établissements dans le monde - hôtels, opérateurs ou sites touristiques – sont certifiés ou en voie de certification Green Globe.
Pour Deloitte, l’accréditation permettra à ses clients des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie de s’appuyer sur un même auditeur pour l’ensemble de leurs sites.
07:09 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 novembre 2011
Le changement climatique, une réalité prouvée
Le GIEC ou Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (IPCC en anglais) a publié vendredi le résumé d'un rapport sur les évènements extrêmes météorologiques. Ils sont plus nombreux qu'il y a 60 ans et devraient s’accentuer dans les cent prochaines années.
Les experts mesurent à plus de 66 % la probabilité que l’augmentation des températures extrêmes journalières et les vagues de chaleur observées depuis 1950 soit liée aux gaz à effet de serre « anthropiques », c'est-à-dire provoqués par l'activité humaine. Ils estiment aussi qu'il est « virtuellement certain » que les pics de canicule seront plus nombreux et plus élevés. De même, « la fréquence des précipitations intenses », devrait le plus probablement s'accélérer « dans de nombreuses régions du globe ». Les zones les plus vulnérables sont le pourtour méditerranéen, le centre de l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale, le nord-est du Brésil et l’Afrique australe.
08:39 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 21 novembre 2011
Le facteur carbone des électriciens européens au plus bas depuis 2001
Le cabinet d'études PwC et l'agence Enerpresse viennent de publier leur étude « Changement climatique etélectricité »sur la production d'électricité et sur les émissions de CO2 des 18 premiers producteurs d’électricité européens.
Bonne nouvelle, en 2010, la hausse des émissions de CO2 a été moins rapide -+ 2 %- que celle de la production d’électricité en Europe.
La moyenne européenne du facteur carbone du panel des électriciens européens s’établit pour 2010 à 337,3 kgCO2/MWh, contre 346,3 kgCO2/MWh en 2009 (-3%).
08:50 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 novembre 2011
La Financière de Champlain planche sur le solaire chinois
La Financière de Champlain, société de gestion spécialisée dans l'Investissement socialement responsable et le développement durable, fait le point sur le secteur du solaire en Chine.
Nous vous reportons ci-dessous le texte de l'article.
Rebond du solaire chinois : faux départ ou vrai espoir pour 2012 ?
Les valeurs solaires chinoises ont fortement rebondi sur le mois d’octobre, rattrapant une partie de la sous-performance accumulée les mois précédents. S’agit-il d’un faux départ ou des prémices d’un rebond plus durable du secteur ?
Si certaines valeurs ont fortement progressé en octobre, il faut bien voir que ce rebond a été sélectif, l’indice Solex ne progressant pour sa part que de 3,5%. First Solar, par exemple, enregistre un recul de -20% suite à un profit warning. Mais dans un marché en pleine concentration, miné par la guerre des prix, les leaders technologiques tels que First Solar et les cost killers chinois seront les grands gagnants du mouvement de consolidation en cours.
Le rebond significatif des valeurs solaires chinoises en octobre s’inscrit dans un mouvement plus global de correction des excès baissiers des mois précédents. A titre d’exemple, Trinasolar a décroché de plus de 60% au total sur les mois d’août et de septembre avant de reprendre 32% sur octobre. La question qui se pose aujourd’hui est donc de savoir si ce potentiel de rebond est aujourd’hui épuisé ou non. La réponse est délicate, tant les marchés, et les valeurs à fort bêta en particulier, sont régies par des logiques de flux techniques souvent déconnectées des fondamentaux des sociétés. Pour justifier un mouvement de hausse plus durable sur le solaire, il faudrait une amélioration des fondamentaux. A l’heure actuelle, ces sociétés chinoises se valorisent près de 0,5 fois l’actif net ce qui n’est pas excessif. La conjonction de 3 nouveaux facteurs constitue aujourd’hui un terrain favorable à un assainissement du marché en 2012 :
1/ La baisse du prix du silicium (-20% sur octobre) alliée à la stabilisation du prix des panneaux (-4% sur le mois) concourt à une restaurationprogressivedesmarges pénalisées jusque là par un effet de ciseaux (hausse du prix de revient et baisse du prix de vente);
2/ L’évolution de la demande (+15% en Allemagne sur octobre) qui présente moins d’à- coups qu’en 2010 avec les baisses de tarifs massives (proportionnelles aux baisses de prix) annoncées à l’époque par les états.
On estime que la demande devrait progresser de 20% en 2012 et les baisses de tarifs programmées (15% en Allemagne) sont déjà dans les cours. Les bonnes surprises pourraient venir des Etats-Unis et de La Chine. L’Inde vient quant à elle d’annoncer un plan d’investissement de 7,3 Md $ dans les énergies renouvelables dont 2,5 Md $ pour le solaire.
3/ Le dégonflement des surcapacités : c’est le point critique sur 2012 ! Du côté de l’offre, les principaux producteurs, comme le chinois LDK, continuent à alimenter les surcapacités. Mais la multiplication des faillites d’entreprises constituentunfacteurderéduction « naturelle» des capacités de production. Des ajustements entre l’offre (qui continue à augmenter) et la demande (qui progresse) dépendra la bonne santé du secteur en 2012. Anticipant une poursuite de la baisse des prix des panneaux, les développeurs de projets solaires ont sciemment gelé leurs investissements, déjà freinés par le retour des problèmes de financement. La stabilisation du prix des panneaux, si elle se confirme, pourrait constituer un clignotant favorable.
Sans pouvoir miser sur un redémarrage de grande ampleur des projets d’investissement, on peut donc raisonnablement anticiper une amélioration des bénéfices sur l’exercice 2012 pour les acteurs qui bénéficient du meilleur pricing power. Les marchés ayant tendance à anticiper, la confirmation de l’un ou l’autre de ces facteurs positifs pourrait être l’occasion de revoir à la hausse les objectifs de valorisation, provoquant, dans la foulée, une hausse brutale des cours. Sans pouvoir donner de timing, il semble probable qu’il faudra compter avec le secteur solaire en 2012 !
De la même manière, les valeurs industrielles, massacrées ces derniers mois, en raison des craintes de ralentissement économique ont tiré la performance des indices en octobre. Si les infrastructures en ont bien profité, le secteur des déchets reste à la traîne, pourquoi ?
Comme nous l’anticipions, le secteur des infrastructures (30%de Performance Environnement) a profité du rebond des cycliques en octobre pour rattraper une partie, seulement, du retard accumulé. Prysmian s’apprécie de 10%, Unicore de 13% et Faiveley de 10% soit davantage que le CAC 40. Nous pensons que ce momentum devrait se poursuivre sur les prochains mois en raison de la solidité des résultats publiés par ces sociétés et de leur exposition aux pays émergents qui tirent la demande. Par ailleurs, des acteurs comme Prysmian avec le câble sous-marin off shore et Schneider dans l’efficience ont su se diversifier vers des activités moins liées aux cycles économiques. Ce n’est pas le cas pour le secteur des déchets. S’il s’agit d’entreprises de qualité, elles souffrent de leur exposition au marché européen où la demande industrielle faiblit. Séché cède ainsi 12% sur la période, Véolia 7%. Les acteurs du recyclage, en revanche, pourraient bénéficier d’une remontée du cours des matières premières.
Parmi les valeurs industrielles, les turbiniers éolien, qui ont créé la surprise en octobre (+9,5% pour l’indice éolien), pourraient à nouveau réserver de bonnes surprises en 2012 après la pagaille semée par le profit warning inattendu de Vestas sur la fin du mois. En effet, la visibilité sur le secteur reste meilleure que dans le solaire avec une progression plus tangible, même si elle reste modeste, des capacités installées aux Etats Unis(6à7GWen2011vs5GWen2010et10 GW en 2009) et dans les pays émergents.
La fin de l’année est souvent marquée par un « rallye boursier ». Dans ce contexte, selon vous, quel type de valeurs devrait avoir la faveur des marchés ? Peut-on miser sur une poursuite du rebond technique et si oui jusqu’à quel niveau ?
Nous ne croyons pas en un rebond durable du marché, les conditions n’étant pas réunies pour un redémarrage de la croissance sur des bases saines.
En revanche, après avoir atteint en septembre dernier ses plus bas depuis mars 2009, nous pensons que le marché pourrait encore s’apprécier de quelques 10% d’ici la fin de l’année pour atteindre les 3400 points. De nombreuses sociétés n’ont pas encore bénéficié d’un effet de rattrapage. C’est le cas des petites et moyennes valeurs en particulier. Au delà, les valeurs les plus volatiles, et restées à la traine de la reprise boursière, pourraient être plus recherchées lorsque les valeurs traditionnelles auront épuisé leur potentiel de hausse. Cela pourrait profiter notamment au secteur solaire, ou encore aux biotechnologies que nous détenons dans notre fonds Performance Vitae. D’un autre coté, les cycliques devraient, elles aussi, continuer leur rattrapage. Dans le contexte actuel, il n’y a malheureusement pas d’actif miracle en bourse.
Si notre vision reste portée vers les actifs de long terme, il existe de nombreuses opportunités à saisir d’ici la fin de l’année. L’évolution des marchés boursiers continuera à être dictée par l’actualité macro-économique, mais l’identification des anomalies de marché passera par un retour aux fondamentaux : d’un marché de flux à une logique de stock picking où les convictions peuvent (encore et toujours !) faire la différence. Les multiples de transactions sur lesquels ont été réalisées les dernières OPA (Sucrière de Pithiviers par exemple...) montrent que le divorce entre valorisation boursière et économie réelle est consommé.
Sauf à vouloir faire sortir de la côte toute les sociétés, ce gap devra être comblé, au nom de l’efficience des marchés....
mercredi, 16 novembre 2011
Une première, le compte de résultat environnemental chez Puma, du groupe PPR
Ce matin, le groupe de distribution et de luxe PPR a annoncé la mise en place d'un compte de résultat environnemental d'ici à 2015 pour toutes ses marques de luxe et de « sport & lifestyle ». Une promesse qui n'est pas en l'air : déjà, la stratégie de sa filiale de sport Puma s'appuie sur une approche respectueuse de l'environnement. Pour 2010, le compte de résultat environnemental de Puma atteint 145 millions d'euros. Malgré son nom, le compte de résultat environnemental ne se présente pas comme un compte de résultat classique. Il s'agit d'un tableau dont les colonnes répertorient les impacts environnementaux : consommation d'eau, émissions de gaz à effet de serre et autres pollutions atmosphériques, utilisation des sols et déchets. Les lignes du tableau sont réparties en trois groupes donnant les responsables de la polllution. Dans le premier groupe se trouvent les activités directes de Puma ainsi que celles de ses fournisseurs ; dans le second groupe apparaissent les 3 grandes zones géographiques -Europe, Moyen-Orient et Afrique, Amérique puis Asie-Pacifique. En dernier, sont détaillées les productions -chaussures, vêtements et accessoires. Puma ne s'arrêtera pas là. La société de sport travaille actuellement à la prise en compte des impacts sociaux puis des impacts économiques de ses activités. D'ici 2015, l'expérience sera donc élargie aux autres marques de luxe du groupe -Bottega Veneta, Boucheron, Gucci...- et à l'autre filiale de sport de PPR, Volcom. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie de développement durable du groupe, intitulée PPR Home. Elle devrait être rapidement copiée par d'autres sociétés européennes. Tant au G 20 à Cannes qu'à Bruxelles, la responsabilité sociale des entreprises apparaît comme un moteur solide pour une croissance qui se fait de plus en plus ténue aujourd'hui.
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lundi, 14 novembre 2011
Ecomobilité Ventures pour la mobilité durable en Europe
Orange, PSA Peugeot Citroën, SNCF et Total annoncent aujourd’hui le lancement d’un fonds d’investissement, Ecomobilité Ventures, « première société d'investissement portée par des industriels dédiée à la mobilité durable ».
Ce fonds sera doté de 30 millions d’euros pour investir dans des entreprises proposant des solutions innovantes, en phase d’amorçage ou de développement. Les secteurs ciblés sont ceux de la mobilité durable et des cleantech en relation avec la mobilité.
Pour la SNCF, il s’agit de « connecter les modes de transports les uns avec les autres »
. Pour Orange, qui a monté un programme dédié à la ville intelligente, les technologies de l’information et de la communication représentent un levier essentiel pour l’optimisation des déplacements ». Pour PSA Peugeot Citroën, Ecomobilité Ventues servira à « agir en tant qu’acteur de la vie des territoires et de la cohésion sociale ». Enfin, Total souligne que cette participation au fonds fera « émerger de nouvelles solutions plus performantes pour nos clients ».
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mardi, 08 novembre 2011
Un dixième des terres agricoles chinoises polluées par les métaux lourds
10 % des terres arables chinoises seraient polluées par des métaux lourds, tels le cuivre ou le zinc, facilement transportés par les eaux souterraines. Accusée, l’industrie électronique mais aussi le stockage déchets électroniques. Selon un rapport des Nations-Unies, l’industrie électronique rejette chaque année 20 à 25 millions de tonnes de déchets qui sont ensuite abandonnés principalement en Chine, en Inde et en Afrique. Ces trois grandes régions ne sont pas que des dépotoirs, ce sont aussi des acteurs qui rachètent directement les déchets pour les retraiter, le plus souvent en dépit des règles élémentaires de sécurité et de protection de l’environnement. GreenPeace aurait ainsi étudié un site chinois à Guiyu qui rejette des émanations de BRF (bromide flame retardants) sur un rayon de 74 kilomètres…
10:08 Publié dans Et ailleurs, c'est comment ?, Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Le reporting RSE, une loi de facto pour les affaires, selon KPMG
Dans son dernier rapport sur le reporting de la RSE (Responsabilité sociale des entreprises), intitulé « KPMG International survey of corporate resonsibility reporting 2011 », la société de conseil KPMG souligne que, pour les entreprises, le reporting de leurs pratiques RSE ne se résume plus à un comportement citoyen. « Il conduit l’innovation, ce qui aide les entreprises à accroître leur chiffre d’affaires et leur valeur ».
La pression augmente sur les entreprises qui rechignent encore à un tel reporting. On les trouve surtout en Asie-Pacifique ou dans le secteur des sociétés non cotées.
En effet, le gain en valeur financière tiré du reporting RSE ne cesse d’augmenter. Il provient des économies de coûts directs et de l’amélioration de la réputation de l’entreprise.
Ce rapport sera suivi de trois autres, sur les enjeux de l’eau, sur la logistique et sur l’optimisation de la régulation.
L’engagement de KPMG tient à sa volonté de prendre part d’un marché encore embryonnaire mais très prometteur : celui de la validation par un audit externe des rapports de développement durable.
10:06 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 06 novembre 2011
B20 et L20 main dans la main au G20 à Cannes
B20, L20 vous connaissez ? autant que le G20 ? Bon, quelques définitions s’imposent.
Le G 20, c’est le groupe des 20 premières puissances économiques mondiales. Il est né en novembre 2008, après que la naissance de la crise financière aux Etats-Unis ait légitimé le partage de la direction du monde avec les nations « émergentes », Afrique du Sud, Arabie saoudite, Chine, Corée, Mexique…
Le B20, c’est le Business 20. Il rassemble les 20 organisations patronales des pays du G 20 plus 120 dirigeants d’entreprises internationales. Dirigé par Laurence Parisot, elle-même patronne du Medef français, il a été créé officiellement à Séoul.
Enfin, le L20, c’est le Labour 20 qui rassemble les organisations syndicales des pays du G 20. Il est piloté par la CSI ou Confédération syndicale internationale qui compte quelques 300 adhérents. Sharon Burrow, secrétaire générale de la CSI, est, aussi, la représentante du L20.
Deux précisions sur le L20. Il devrait s’appeler L19 parce qu’il ne comporte pas de représentants d’Arabie saoudite où les syndicats sont interdits. En revanche, les syndicats chinois en font partie, bien que non membres de la CSI…
C’était donc la première fois que le L20 et le B20 étaient invités à un sommet du G 20. Et c’est aussi la première fois qu’ils se sont exprimés d’une seule voix sur les droits des travailleurs, sur l’emploi, sur un socle minimal de protection sociale et sur la « cohérence multilatérale ».
Elaborée durant un an sous la double direction de Sharon Burrow et de Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance, une première déclaration commune a été publiée à la fin du G 20.
En voici les premières lignes :
« Le B20 (organisations patronales des pays membres du G20) et le L20 (syndicats des pays membres du G20) expriment leur profonde inquiétude quant à la situation économique mondiale. Les travailleurs et les entreprises sont confrontés, à l’échelle globale, à l’instabilité des marchés, qui se traduit notamment par un accroissement du chômage, de fortes incertitudes existant sur le marché du travail et des perspectives économiques qui demeurent sombres. En conséquence, nous souhaitons saisir l’opportunité que des problématiques d’ordre social soient mises sur l’agenda du G20, pour attirer l’attention des gouvernements sur quelques enjeux majeurs par rapport auxquels ils ont développé une vision commune. »
B20 et L20 main dans la main au G20 à Cannes
B20, L20 vous connaissez ? autant que le G20 ? Bon, quelques définitions s’imposent.
Le G 20, c’est le groupe des 20 premières puissances économiques mondiales. Il est né en novembre 2008, après que la naissance de la crise financière aux Etats-Unis ait légitimé le partage de la direction du monde avec les nations « émergentes », Afrique du Sud, Arabie saoudite, Chine, Corée, Mexique…
Le B20, c’est le Business 20. Il rassemble les 20 organisations patronales des pays du G 20 plus 120 dirigeants d’entreprises internationales. Dirigé par Laurence Parisot, elle-même patronne du Medef français, il a été créé officiellement à Séoul.
Enfin, le L20, c’est le Labour 20 qui rassemble les organisations syndicales des pays du G 20. Il est piloté par la CSI ou Confédération syndicale internationale qui compte quelques 300 adhérents. Sharon Burrow, secrétaire générale de la CSI, est, aussi, la représentante du L20.
Deux précisions sur le L20. Il devrait s’appeler L19 parce qu’il ne comporte pas de représentants d’Arabie saoudite où les syndicats sont interdits. En revanche, les syndicats chinois en font partie, bien que non membres de la CSI…
C’était donc la première fois que le L20 et le B20 étaient invités à un sommet du G 20. Et c’est aussi la première fois qu’ils se sont exprimés d’une seule voix sur les droits des travailleurs, sur l’emploi, sur un socle minimal de protection sociale et sur la « cohérence multilatérale ».
Elaborée durant un an sous la double direction de Sharon Burrow et de Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance, une première déclaration commune a été publiée à la fin du G 20.
En voici les premières lignes :
« Le B20 (organisations patronales des pays membres du G20) et le L20 (syndicats des pays membres du G20) expriment leur profonde inquiétude quant à la situation économique mondiale. Les travailleurs et les entreprises sont confrontés, à l’échelle globale, à l’instabilité des marchés, qui se traduit notamment par un accroissement du chômage, de fortes incertitudes existant sur le marché du travail et des perspectives économiques qui demeurent sombres. En conséquence, nous souhaitons saisir l’opportunité que des problématiques d’ordre social soient mises sur l’agenda du G20, pour attirer l’attention des gouvernements sur quelques enjeux majeurs par rapport auxquels ils ont développé une vision commune. »