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mardi, 17 mai 2011

Gaz de schiste : l'Afrique du Sud concernée elle aussi

 

Shell a demandé au gouvernement sud-africain l'autorisation d'explorer le Karoo pour y chercher des gaz de schiste.
Etendu comme un sixième de la France et couvrant plus d'un tiers de l'Afrique du Sud, le Karoo est une région semi-désertique de 90 000 kilomètres carrés partant de la côte Ouest au dessus du cap jusqu'au centre du pays, à Bloemfontein, près du Lesotho. Il abriterait les cinquièmes réserves mondiales de gaz de schiste, après les Etats-Unis, le Brésil, la Russie (86 % du total à eux 3, en l'état actuel des recherches) et  l'Australie.

Dans sa demande déposée en décembre 2010, le pétrolier anglo-néerlandais indiquait vouloir creuser 24 puits. Rien ne laisse penser qu'il obtiendra gain de cause : organisés au sein de l'ONG Treasure the Karoo Action Group, les citoyens sud-africains s'opposent à une exploitation éventuelle des gaz de schiste qui nécessite l'usage de la fracturation hydraulique (récupération du gaz après fracture de la roche par injection de millions de litres d'eau) dans une région où la rare eau potable provient des nappes phréatiques.


 

vendredi, 13 mai 2011

Alliance financière AFD-Caisse des dépôts dans les projets climatiques

CDC Climat Asset Management, filiale de la Caisse des dépôts et consignations spécialisée dans la gestion des actifs carbone et Proparco, institution financière de développement filiale à 59 % de l'Agence française de développement (AFD), nouent des liens capitalistiques et industriels.
Proparco entre à hauteur de 25 % dans le capital de CDC CLimat et la dote de 35 millions d'euros. L'objectif est d'« investir en commun dans des projets de réduction d'émission de carbone en Afrique subsaharienne et Méditerranée ».

Spécialisés dans les réductions d'émission de gaz à effet de serre, les projets, d'un montant total de 30 millions d'euros, confiés par Proparco seront répartis équitablement  entre la zone Méditerranée et l'Afrique subsaharienne, via le Fonds d'investissement et de soutien aux entreprises en Afrique. L'objectif de ces investissements est de générer des réductions d'émission de gaz à effet de serres d'au moins 3,3 millions de tonnes équivalent CO2.


France 2030 : l'innovation verte pour une croissance à 2 %

« France 2030 : cinq scénarios de croissance », c'est le rapport que viennent de remettre Benoît Coeuré et Vincent Chriqui du Centre d'analyse stratégique et de la direction du Trésor.

Ils ont défini trois grands leviers pour renouer avec une croissance durablement supérieure à 2 %. Il s'agit d'abord de trouver les capitaux et de les attirer vers les investissements productifs d'avenir. Ensuite de combattre l'érosion des gains de productivité par les technolgies de l'information et de la communication, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et du changement climatique, la croissance verte étant considérée comme l'enjeu majeur des politiques économiques publiques. Enfin, il faut adapter le marché du travail aux mutations de l'économie, condition sine quanone pour éviter un risque d'augmentation du chômage structurel.

Reste à espérer que le rapport ne soit pas enterré...

mercredi, 11 mai 2011

Les transporteurs aériens chinois contre les quotas de CO 2

Les compagnies aériennes chinoises sont vent debout contre la décision de Bruxelles d'imposer son dispositif d'échanges de quotas de CO2 à partir du 1er janvier 2012. Concrètement, les compagnies dont les avions atterrissent ou décollent d'Europe devront acheter des crédits carbone pour compenser leurs émissions de gaz carbonique. Le ministère de l'aviation (Civil Aviation Administration of China) estime à 123 millions d'euros le coût annuel pour la première année et à près de 400 millions à partir de 2020.

L'Association des transports aériens chinois a demandé à son gouvernement de prendre des mesures de représailles. Elle pourrait, comme son homologue des Etats-Unis, porter la question devant les tribunaux européens au motif que la mesure européenne est contraire aux règles de l'Organisation aérienne civile internationale. Les Américains ont déjà saisi la justice britannique, en décembre dernier mais leur plainte est désormais instruite par la Cour de justice européenne qui devrait rendre son verdict au début de l'année prochaine.

Ces tensions s'inscrivent dans le bras de fer qui oppose, d'une part les Américains et les Chinois, d'autre part les Européens. Lors du sommet de Copenhague, les premiers avaient fait alliance contre les seconds qui, il est vrai, utilisent les arguments « écologiques » comme des droits de douane déguisés... 

 

mercredi, 04 mai 2011

Le Parlement des entrepreneurs d'avenir à Nantes

Jeudi et vendredi 12 et 13 mai se tiendra à Nantes « Le Parlement des Entrepreneurs d'avenir », pour sa deuxième édition après 2009. 
La vocation des Entrepreneurs d'avenir est de promouvoir un nouveau modèle de l'entreprise, dans le quel la RSE dope sa compétitivité. 

La journée de jeudi sera consacrée aux thèmes suivants : 

Quels modèles et quelles mesures pour quel progrès ?

Comment évaluer et mesurer autrement la richesse de nos entreprises ?

Croissance plus ou mieux : comment grandir sans se renier ?

Durant celle du vendredi, les problématiques traitées seront :

Entreprendre au féminin : quelles différences et quel avenir ?

La responsabilité  Sociétale des Entreprises  dans les marchés publics

Les premiers pas de la Responsabilité Sociétale des Entreprises : comment s’engager ?

Comment innover à partir des salariés considérés comme les moins qualifiés ?

Des entreprises d’avenir : quels modèles ?

Vers des achats vraiment responsables ?

Iso 26 000 : quels intérêts ?

De la compétition à la coopération : vers une nouvelle voie du développement durable en entreprise ?

L’entreprise avec la société : quels projets pour l’avenir ?

mardi, 26 avril 2011

L'Amérique latine protège ses terres agricoles

Pour la présidente de l'Argentine Cristina Fernandez de Kirchner, « la question de la propriété de la terre est stratégique et vitale en ce XXIème siècle ». Conséquence, le ministre de l'agriculture Julian Dominguez veut limiter l'investissement étranger dans les terres agricoles nationales à 20 %, soit quelques 40 millions d’hectares et interdire les transactions portant sur plus de 1000 hectares dans une même région. Pour être suivies d'effet, ces déclarations d'intentions supposent le préalable d'un cadastre rural, pour l'heure inexistant dans le pays. L'Etat s'apprête donc à lancer un recensement dees propriétaires terriens...

Cette volonté de l'état argentin s'inscrit dans la guerre aux ressources non renouvelables, notamment alimentaires. Déjà, en 2010, le Brésil a voté la limitation à 5 000 hectares d'un seul tenant les acquisitions de terres arables par les étrangers.


lundi, 04 avril 2011

Avancée technologique pour les scooters de Peugeot

e-Vivacity, le scooter 100 % électrique de Peugeot, est désormais équipé des nouvelles batteries lithium-ion de Saft. Plus légères de moitié et moins onéreuses, elles donnent au scooter une durée de vie de dix ans ou de 40 000 kilomètres, avec la même vitesse de pointe que ses concurrents classiques de la gamme 50 cm3. L’autonomie est prolongée également, à 60 kilomètres pour une vitesse moyenne de 45 km/h.
Une avancée technologique donc, après la première expérience de Peugeot, qui avait porté sur 3000 scooters électriques.

Le développement durable, rétrograde selon Libération

Pour l'ouverture de la semaine durable, un « marronnier » journalistique désormais, le quotidien Libération s'est fendu, vendredi 1er avril, d'un dossier de six pages. Cinq entrées avaient été choisies par ses rédacteurs : transports, manger, maison, voyages, entreprises.
L'intérêt de ces pages était nul si ce n'est dans ce qu'elles révélaient du manque de réflexion de la sphère « écologique ». Que nous apprennent les rédacteurs ? à éteindre les lumières, à partager son véhicule pour voyager ou aller au travail, à prendre des douches plutôt que des bains ou à utiliser des meubles en bois ou des imprimantes recyclées... bref, des recettes de grand-mère.
La belle affaire ! C'est oublier que, dans l'expression « développement durable », il y a développement, un autre mot pour croissance, et durable, un adjectif qui sous-entend les notions de résistance et de perspective.
Le développement, il passe par l'innovation technologique. Il peut s'agir d'un saut qualitatif à la mode schumpeterienne, c'est-à-dire l'apparition d'une technique ou d'une combinaison de technique bouleversant les rapports économiques et humains, tel Internet ; plus modestement, il peut aussi s'agir d'une modification des modes de production.
Dans le dossier de Libération, rien n'est dit des recherches en cours sur l'eau par exemple, dont il est espéré qu'elle soit un réservoir d'énergie dans le futur, ni même sur les captations d'énergies résiduelles ; rien n'est dit non plus des nouvelles procédures de management, de plus en plus soucieuses d'utilisation optimale des ressources.
Quant au caractère de « durabilité », il n'est même pas abordé. Pourtant, c'est sur lui que reposent les chances de créer une économie plus sûre et plus efficace. La durabilité, c'est d'abord celle des salariés, aujourd'hui aussi jetables qu'un briquet Bic. C'est aussi celle des systèmes de protection, assurances ou retraites : elle suppose que leurs administrateurs aient à leur disposition des outils de projection exacts, que ne peut fournir, par exemple, l'économie de marché.
Au total, Libération nous a fourni six pages de morale bien-pensante. Depuis une trentaine d'années déjà, les hommes politiques ont abandonné le terrain de la politique et de l'économie pour celui des interdictions -ne pas fumer, ne pas boire. Le quatrième pouvoir s'y met à son tour.

Le développement durable ? rétrograde à la mode Libération

Pour  l'ouverture de la semaine durable, un « marronnier » journalistique désormais, le quotidien Libération s'est fendu, vendredi 1er avril, d'un dossier de six pages. Cinq entrées avaient été choisies par ses rédacteurs : transports, manger, maison, voyages, entreprises.

L'intérêt de ces pages était nul si ce n'est dans ce qu'elles révélaient du manque de réflexion de la sphère « écologique ». Que nous apprennent les rédacteurs ? à éteindre les lumières, à partager son véhicule pour voyager ou aller au travail, à prendre des douches plutôt que des bains ou à utiliser des meubles en bois ou des imprimantes recyclées... bref, des recettes de grand-mère.

La belle affaire ! C'est oublier que, dans l'expression « développement durable », il y a développement, un autre mot pour croissance, et durable, un adjectif qui sous-entend les notions de résistance et de perspective. 

Le développement, il passe par l'innovation technologique. Il peut s'agir d'un saut qualitatif à la mode schumpeterienne, c'est-à-dire l'apparition d'une technique ou d'une combinaison de technique bouleversant les rapports économiques et humains, tel Internet ; plus modestement, il peut aussi s'agir d'une modification des modes de production.

Dans le dossier de Libération, rien n'est dit des recherches en cours sur l'eau par exemple, dont il est espéré qu'elle soit un réservoir d'énergie dans le futur, ni même sur les captations d'énergies résiduelles ; rien n'est dit non plus des nouvelles procédures de management, de plus en plus soucieuses d'utilisation optimale des ressources.

Quant au caractère de « durabilité », il n'est même pas abordé. Pourtant, c'est sur lui que reposent les chances de créer une économie plus sûre et plus efficace. La durabilité, c'est d'abord celle des salariés, aujourd'hui aussi jetables qu'un briquet Bic. C'est aussi celle des systèmes de protection, assurances ou retraites : elle suppose que leurs administrateurs aient à leur disposition des outils de projection exacts, que ne peut fournir, par exemple, l'économie de marché.

Au total, Libération nous a fourni six pages de morale bien-pensante. Depuis une trentaine d'années déjà, les hommes politiques ont abandonné le terrain de la politique et de l'économie pour celui des interdictions -ne pas fumer, ne pas boire. Le quatrième pouvoir s'y met à son tour.

Uj

mercredi, 30 mars 2011

Le plus grand parc éolien mondial sera en Roumanie

Iberdrola Renovables, filiale dédiée à l'énergie renouvelable de l'espagnol Iberdrola, s'apprête à construire le plus grand parc éolien mondial en Roumanie.
Le gouvernement vient de l'autoriser à construire cinquante parcs éoliens qui seront tous reliés pour générer 1500 mégawatts.

Iberdrola Renovables a déjà commencé l'érection d'un premier parc à Mihai Viteazu, dans la région de Dobrogea, au sud-est de la Roumanie. Sa capacité est de 80 MW fournis par 40 éoliennes dont les aérogénérateurs sont fournis par le basque Gamesa.

Ce premier parc qui sera opérationnel d'ici la fin de l'année sera suivi de près de cinquante autres installations toutes en production d'ici 2017. Elles serviront en électricité les besoins de un million de foyers et réduiront les émissions de CO2 de 1,25 million de tonnes. 

mercredi, 23 mars 2011

PPR se met au vert à partir du principe Cradle-to-cradle

 « PPR Home », c’est le programme de développement durable lancé par le conglomérat de groupes de sport, de distribution et de  luxe. Il a été conçu selon le principe Cradle-to-cradle ou « du berceau au berceau ». Ce concept a été mis au point par l’architecte William Mc Donough et le chimist Michaël Braunart. L’idée de base est d’adopter une approche industrielle à l’impact bénéfique sur la santé des hommes grâce à une production de produits non toxiques et recyclables indéfiniment. 

Concrètement, le groupe qui a adopté l’an dernier un programme de Programme de compensation des émissions de CO2 issues des activités de son pôle Luxe, de PUMA et de son siège crée une nouvelle direction consacrée au développement durable. Elle sera piloté par Jochen Zeltz.  Il s’agira de développer des projets « à impact positif » en faveur des populations et de leur environnement dans ses sphères d’activité.



Un “Creative Sustainability Lab” sera destiné à favoriser la créativité, l’innovation et le développement durable dans nos secteurs d’activités. Première action, un partenariat avec Cradle-to-Cradle® u « du berceau au berceau ».  Par ailleurs, la société PUMA a mandaté les cabinets Trucost et PricewaterhouseCoopers pour améliorer son reporting écologique. 

De l'impact du nucléaire japonais sur les factures d'électricité françaises

C’est sorti dans les Echos : EDF demande au gouvernement une hausse des factures d’électricité de 28 % à 37 % d’ici à 2015, pour les particuliers.
Une requête à mettre en liaison avec les conséquences de l‘accident nucléaire au Japon. La Commission européenne veut en effet des « stress tests » pour toutes les centrales nucléaires européennes, ce qui induit des coûts, à court terme pour les évaluations elles-mêmes, et à long terme pour les modernisations des établissements.
Au-delà de cette réaction à l’actualité, il faut y voir aussi la lutte engagée entre l’opérateur historique et ses concurrents, notamment GDF-Suez, sur fond de la directive européenne transformée en France en loi NOME (voir nos billets précédents). On se rappelle que le rapport Champsaur proposait un prix de départ de l’ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) de 39 euros par mégawattheure, alors que EDF estimait le MWH à 46 euros. Ce prix intègre le coût des réseaux, les taxes, notamment la CSPE de financement des énergies renouvelables, et le coût de l’énergie.
Dans le contexte actuel, il est probable que EDF obtiendra partiellement raison. Le gouvernement devrait décider du prix de l’ARENH au début du mois prochain mais l’adoption de la loi NOME sera certainement reculée jusqu’à l’été.

lundi, 21 mars 2011

Pierre & Vacances toujours plus vert

Pierre et Vacances,  déjà concepteur d’un village nature avec Euro Disney, applique à lui-même les règles qu’il a conçues pour son village nature, en construction près d’Euro-Disney. Il a ainsi signé un bail vert avec Icade pour son siège social. Des objectifs de consommation énergétique, de réduction de déches et d’économie d’énergies ont été fixés par le bailleur et le locataire.

mardi, 15 mars 2011

Vers un affichage environnemental au 1er juillet

A partir du 1er juillet, vous trouverez dans certains magasins des affichettes environnementales. Concrètement, l’information sur le contenu CO2 d’un produit, sur l’impact de sa fabrication sur l’eau, la biodiversité et sur sa consommation en matières premières seront fournies soit sur le ticket de caisse, soit un rayon, soit sur Internet.
Quelques 1 800 produits sont concernés, fabriqués par 168 entreprises qui ont décidé de participer à cette expérience. A l’été 2012, le point sera fait avant de généraliser l’affichage environnemental.
Parmi les entreprises pionnières, soulignons Bonduelle, Casino, France Télécom, Heineken ou Orange… On ne sera pas surpris de voir Casino parmi elles : le distributeur donne déjà ces informations pour les produits qu’il commercialise sous sa marque.

jeudi, 10 mars 2011

RSE : Les Jeunes dirigeants pour l’élargissement de l’article 225 de Grenelle 2

RSE : Les Jeunes dirigeants pour l’élargissement de l’article 225 de Grenelle 2

Le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise s’engage résolument pour la Responsabilité sociale des entreprises.

Sans même attendre le décret d’application de l’article 225 de la loi Grenelle 2 sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE), il propose à ses adhérents deux outils de diagnostic, le « I nove You » et le GPS. Ces outils dédiés à la « Performance globale » de l’entreprise seront présentés mardi prochain.
Rappelons que ce concept de Performance globale, initié en 2002 par le CJD, vise à implanter le Développement durable en entreprise, en particulier dans les PME-TPE. Cette méthode de diagnostic et pilotage intègre les dimensions économique, sociale, sociétale et environnementale dans la stratégie et la gouvernance de l’entreprise. Plus de 2000 entreprises l’auraient expérimentée.


Pour Michel Meunier, Président du CJD, « la mise à disposition des outils et des méthodes du CJD a été un accélérateur historique dans l’adoption des démarches de développement durable en entreprise. Cette nouvelle version du GPS, en cohérence avec l’ISO 26 000, constitue une étape de plus pour rendre nos entreprises plus responsables et plus humaines. »

Mardi 15 mars à 18h 
au CJD, 19 avenue George V- 75008
                              

Séché environnement surfe sur la réglementation

Joël Séché, dirigeant du groupe de valorisation et traitement des déchets, est serein. Tant la réglementation que la demande sont porteurs pour son groupe. Le renforcement des objectifs 2012-2015 fixés dans le cadre du Grenelle et la modulation de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) initiée en janvier 2010 structurent les perspectives de développement de Séché environnement. Par ailleurs, ses clients potentiels ont accumulé les retards : en France, 50 % des CET ne sont pas encore aux normes ISO 14001 et 30 % d’entre eux ne produisent pas de valorisation énergétique.
Cette demande à venir dans la valorisation énergétique, le groupe l’a préparé avec son site pilote de production de CSR (Combustible de substitution résiduelle).

 

mercredi, 09 mars 2011

L’ONU se pose en faveur de l’agroécologie

Hier mardi, 8 mars, Oliver de Schutter, rapporteur spécial des Nations-Unies pour le droit à l’alimentation, a demandé à la communauté internationale –entendez Etats et investisseurs privés- « une réorientation radicale des investissements dans l’agriculture ».

Changement de cap total : aux produits de synthèse, aux monocultures et aux semences industrielles, Oliver de Schutter rétorque biopesticides et engrais organiques, polyculture et semences traditionnelles. Tournant le dos aux soixante années de pratiques de la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), il a précisé que les modes de production traditionnels « peuvent être hautement productifs ».

Plus politiquement, le rapporteur a souligné que « la crise que nous affrontons n’est pas seulement une crise de l’offre, c’est aussi une crise de la pauvreté. C’est aussi une crise écologique. »

Un peu tard craignons-le : dans le brouillard nucléaire japonais et dans les rugissements des avions de combat dans le ciel libyen, qui entend encore les cris des émeutes de la faim ? En tout cas, pas les fonds de pension ou d’Etat qui achètent des régions entières d’Afrique pour y pratiquer la monoculture.

 

mardi, 08 mars 2011

De nouveaux objectifs pour les réductions des émissions de CO2 en Europe

Aujourd’hui, les commissaires européens au climat et à l’énergie présentent leur « feuille de route pour 2050 ». Elle fixe les objectifs de réduction d’émissions de CO2, qui ne seront atteignables qu’à raison d’une amélioration de l’efficacité énergétique.

Ces objectifs de diminution des émanations de gaz à effet de serre sont calculés par rapport à 1990.
En 2005, les réductions avaient diminué au global de 7 %. Les meilleurs élèves étant l’agriculture et l’industrie (- 20 % chacun) devant le secteur résidentiel et les services (- 12 %) et l’’énergie (- 7 %). Le cancre de service était les transports, dont les émanations de gaz se sont accrues de… 30 %.

Pour 2030, les commissaires européens visent une baisse globale comprise entre 40 et 44 %. Il est attendu du secteur des transports une évolution comprise entre 2
+ 20 % et – 9 % : manifestement, la révolution technologique n’est pas pour demain. L’énergie devra diminuer ses émanations entre 54 % et 68 %, le résidentiel et services entre 37 % et 53 %, l’industrie entre 34 % et 40 % et l’agriculture entre 36 % et 37 %,

En 2050, la baisse globale devra atteindre 79 % à 82 %. La plus forte diminution viendra du secteur énergétique (93 % à 99 %), devant le résidentiel et les services (88 % à 91 %).

Ces ambitions sont déclinées secteurs par secteurs.
Pour l’aéronautique par exemple, l’Union européenne vise une baisse de 50 % de réduction de la consommation de kérosène d’ici à 2020. Elle est possible à condition que les appareils soient plus efficaces (meilleure aérodynamique, utilisation de nouveaux matériaux), que les moteurs sont moins gourmands (déjà Safran et Pratt & Whitney proposent des nouveaux concepts avec le Leap X ou le GTF) et que la gestion du trafic soit améliorée (par le Green taxi…).

Des objectifs ambitieux donc mais qui paraissent irréalistes en l’état des comportements des puissances publiques. On se souvient de l’attitude de l’Italie et des pays de l’Est à l’approche du sommet de Copenhague. Et les agissements des professionnels japonais du nucléaire n’incitent pas à une fermeture rapide des centrales à charbon… 

lundi, 21 février 2011

Directive Reach : six interdictions

La Commission européenne va interdire, dans les trois ou cinq ans à venir, l'emploi de six substances chimiques. Cette décision s'inscrit dans le cadre du système Reach.

 Rappelons que le système européen Reach ou « Cadre réglementaire de gestion des substances chimiques » vise à vérifier, évaluer et autoriser l'emploi des substances chimiques utilisées dans l'industrie. Il a été adopté le 18 décembre 2006 par voie du réglement n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil.

Les six substances concernées sont des produits cancérigènes ou toiques pour les êtres vivants qui sont utilisés dans la cosmétique, le bâtiment, le textile, le cuir et l'automobile. Il s'agit du muskxylène, du MDA ou diaminodiphenylmethane, de l'HBCDD ou hexabromocyclododecane, du DEHP ou bis-ethylexylphthalate, du BBP ou benzylbutylphtalate et du DBP ou dibutylphthalate.


 

mercredi, 16 février 2011

Total et les schistes bitumeux : première résolution environnementale

Pour la première fois en France, une résolution à caractère environnemental sera lancée lors d'une assemblée générale.
Les protagonistes sont, d'une part, le pétrolier Total, d'autre part le cabinet de conseils aux actionnaires Phitrust Active Investors, l'ONG Greenpeace et l'ONG Natural Resources Defense Council.

Le but de l'action de ces derniers est que Total donne à ses actionnaires une « analyse complète et détaillée des risques financiers, environnementaux, climatiques et sociaux liés à l'extraction des sables bitumeux en Alberta, Canada ».
Ainsi que nous l'expliquions le 25 janvier dernier, cette méthode d'extraction est très polluante pour les nappes phréatiques et pour l'atmosphère. Si les pétroliers y ont de plus en plus recours, c'est aussi une question de politique énergétique. Les Etats, notamment en Amérique du Nord et en Europe, cherchent à retrouver l'indépendance énergétique par rapport aux pays producteurs, souvent peu stables politiquement, tels la Russie ou les états du Proche-Orient et d'Afrique.

Total prévoit ainsi d'investir entre 11 et 14,5 milliards d'euros dans l'extraction du gaz de schiste contenu dans les sables bitumeux au Canada.