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jeudi, 03 novembre 2011

Le partenariat intelligent d'Auchan et de la Compagnie fruitière

Avec son fournisseur en bananes, l’ivoirienne la Compagnie fruitière, le distributeur Auchan a mis en place un partenariat intelligent. Ce dernier inclut en effet la limitation de l’impact sur l’environnement et l’engagement social. D’un côté, la Compagnie fruitière utilise des pratiques naturelles de lutte contre les parasites et rationnalise sa consommation d’eau ; de l’autre, elle met en place une politique sociale forte : construction d’écoles pour les enfants de salariés, mise en place de systèmes de santé, accès à l’eau potable et ramassage d’ordures ménagères…

L’économie souterraine représente 20 % du PIB européen

L’Europe paradis fiscal ? 19,3 % du PIB européen, soit 1 906 milliards d’euros, tel est le poids de l’économie souterraine dans les 31 pays d’Europe selon l’étude menée par un professeur de l’université Johannes Kepler en Autriche, Friedrich Schneider.

Nous ne résistons pas au « plaisir » de vous donner quelques chiffres par pays.
La France et le Royaume-Uni sont parmi les plus sages : 11 % du PIB soit, respectivement, 220,2 milliards et 190,1 milliards d’euros. En Allemagne, le pourcentage atteint 13,7 %, soit 351,6 milliards, loin derrière l’Espagne (19,2 %, soit 207,7 milliards) et l’Italie (21,2 %, soit 336,8 milliards). 
Ailleurs dans le monde, les Etats-Unis affichent un taux très honorable de 7 % (762 milliards d’euros), suivis du Japon (9 %, soit 360,1 milliards) tandis que la Turquie se démarque avec un taux de 27,7 % (146,2 milliards).

Autant de richesse produite grâce aux infrastructures –formation des salariés, transports, systèmes de santé- financées par les ménages ou entreprises « honnêtes » mais dont les fruits échappent à la collectivité.

 

mardi, 01 novembre 2011

Un guide RSE donné par le Global reporting initiative

Vous êtes perdus pour la rédaction de votre rapport de développement durable ? Vous avez besoin de critères consensuels pour la mesure de vos efforts en stratégie de responsabilité sociétale ? Vous voulez savoir comment travaillent vos concurrents ? Alors allez piocher dans la bibliothèque du GRI.
Le Global Reporting Initiative vient de lancer une nouvelle bibliothèque, la Sustainability Disclosure Database, qui recense les données ESG (environment, social et gouvernance) de plus de 3 000 compagnies dans le monde. L’accès est gratuit. Il ouvre également à la consultation des guides de référence du Carbon Disclosure Project , de l’ISO (International Standards Organisation), de l’OCDE (Organisation for Economic Cooperation and Development)   et du Pacte global des Etats-Unis.

 

mercredi, 26 octobre 2011

Pour la Commission européenne, les entreprises responsables stimulent la croissance

La Commission européenne a présenté hier sa stratégie RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise), assortie d’un plan d’action 2011-2014.

Ce texte présente des nouveautés intéressantes, notamment sur le fond. C’est la première fois que la Commission considère la RSE comme un outil de régulation à la fois économique, social et environnemental, permettant de diminuer les inégalités sociales. C’est aussi la première fois qu’est repoussée l’approche anglo-saxonne, fondée sur l’autorégulation.
Ensuite, la Commission présente des pistes réelles de diffusion de la RSE dans le tissu économique, notamment une future réglementation des marchés publics (18 % du PIB européen) qui donnera la priorité aux entreprises les plus responsables.
Ce pragmatisme se lit aussi dans la définition des « parties prenantes » (toute institution en lien avec l’entreprise : fournisseurs, clients, syndicats, pouvoirs publics, associations…). La Commission en a identifié deux spécifiquement, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics, pour lesquels elle propose un encadrement juridique allant jusqu’à la co-régulation.
Surtout, il est demandé à tous les états membres de l’Union de donner un cadre juridique à la RSE avant la fin de l’année prochaine. Aujourd’hui 15 états sur 27 en sont dotés. Cette évolution est elle aussi très novatrice : au lieu de laisser les enjeux de la RSE n’être régulés que par les entreprises, la Commission réintroduit le rôle de la puissance publique. Elle va même jusqu’à prévoir la création en 2012 d’un mécanisme d’examen par les pairs des politiques nationales en matière de RSE.
Enfin, une directive est en préparation pour 2012 sur le reporting extra-financier des entreprises.
Au total, une initiative très intéressante même si les ONG réunies dans le Forum citoyen pour la RSE soulignent que la stratégie européenne « manque cruellement de mesures concrètes visant à garantir l’accès à la justice pour les victimes des multinationales basées dans l’Union européenne ».

mardi, 25 octobre 2011

La performance peut-elle être aussi sociale ?

Telle est la question posée par le mouvement « Pour un nouveau pacte social fondé sur la confiance et la performance ». France Télécom Orange, GDF SUEZ, General Electric, L’Oréal, Renault et Suez Environnement, membres de ce mouvement, ont présenté hier les résultats de leurs travaux de réflexion.

Sur la performance sociale, ils ont dégagé deux pistes de réflexion :

1 - engager la réflexion - au sein de chaque entreprise - sur une définition simple et partagée de la performance sociale à l’échelle internationale,

2 - réfléchir à la construction d’un référentiel homogénéisé d’indicateurs de pilotage de la performance sociale.

Sur l’intégration de la performance sociale au pilotage stratégique de l’entreprise, deux autres pistes ont été définies :

3 - concevoir le reporting social comme l’un des outils du pilotage stratégique,

4 - prendre en compte l’impact de la performance sociale sur la création de valeur,

5 - intégrer la performance sociale à la Gouvernance.

Sur le nouvel élan à donner à l’engagement social de l’entreprise, ils sont tombés d’accord sur trois autres pistes :

6 - associer plus étroitement les salariés au projet d’entreprise

7 - renouveler le dialogue social

8 - repenser le rôle social de l’entreprise vis-à-vis de ses parties prenantes, et plus globalement, de la Société Civile.

Au total, beaucoup d’idées généreuses mais insuffisamment précises si l’on excepte celle de la création d’un nouvel actif financier, le « goodwill social » qui serait comptabilisé en investissement plutôt qu’en charges (de formation par exemple).

lundi, 17 octobre 2011

Economie et finance vertes au menu de Rio juin 2012

 

Brice Lalonde coordinateur exécutif de Rio + 20 était hier de passage à Paris. L’occasion pour l’ancien candidat à la présidentielle française de souligner que l’économie verte et le financement du développement seront les deux sujets majeurs de la Conférence de juin 2012. A cela s’ajoutent les enjeux liés à l’énergie, la sécurité alimentaire et la gestion des villes, trois problématiques que l’urbanisation des populations a rendues cruciales. Rappelons que, depuis 2002 et pour la première fois de l’histoire humaine, plus de la moitié des Terriens vivent dans des villes.

Ces débats s’effectueront sur fond de crise financière. Les questions de financement seront donc elles aussi à l’honneur : partenariats publics-privés mais aussi plates-formes collaboratives…

 

vendredi, 14 octobre 2011

Le colloque Ethique & Investissement sur l'ISR et la RSE

Quelle évaluation sociale et sociétale pour l’entreprise ? Comment promouvoir de nouveaux comportements pour une nouvelle croissance ?
Tels étaient les deux thèmes retenus par l'association Ethique & Investissement pour les débats organisés hier jeudi 13 octobre à l’Institut catholique de Paris. Ces derniers étaient introduits par Elena Lasida, directrice du master 2 « économie solidaire et logique de marché » de la Catho, et par Marie-Laure Payen, présidente de Ethique et investissement. 

Sophie des Mazery, directrice de Finansol, et Aurélie Baudhuin, analyste ISR Meeschaert, ont rapporté les fondamentaux de leur approche dans leur analyse financière et extra-financière, de projets solidaires pour l'une, des sociétés cotées pour l'autre.

Gaspard Verdier, consultant spécialiste en « Impact investing », a ensuite exposé les enjeux de cette activité en plein essor. Elle recouvre le financement de projets et entreprises conçues pour délivrer un rendement financier et avoir un impact social/sociétal positif.

La deuxième partie des débats était réservée à Jean-Michel Severino, ancien dirigeant de l'AFD. Aujourd'hui président d’une société de gestion de fonds dédiée aux investisseurs d’Afrique, il a dressé les lignes de force de l'économie mondiale.
La première est l'inversion des raretés : la nature hier abondante est devenue rare tandis que la population humaine s'est fortement accrue. « Si on enlève 1 milliard d’humains sur la planète, la race humaine continue à évoluer. Si on enlève 1 milliard de forêts, la survie de l’espèce est menacée. »
La deuxième ligne de force est que l'accroisement des inégalités de revenus est devenu le fondement de la croissance économique.
Enfin, les modes de croissance sont inversés entre l'OCDE et les pays émergents : d'un côté, un recours à l'endettement, public ou privé, de l'autre, l'accumulation d'excédents budgétaires et d'épargne.
Cette situation connaît ses limites, a fait remarquer Jean-Michel Severino : il faut rembourser la dette, mais les pays émergents ont peur de la défaillance et des défauts de paiement de leurs clients, les pays riches.
Pour éviter une confrontation brutale entre l'OCDE et les pays émergents, il faut une coopération internationale, se traduisant dans la fiscalité, mais aussi la reconstruction des marchés intérieurs, un recyclage intelligent des excédents budgétaires des émergents.

 

Pour le Danemark, la croissance verte se conjugue avec la Corée et le Mexique

Le premier forum des leaders de la croissance verte -Green Growth Leaders Forum ou 3GF-, s’est tenu les 9 et 10 octobre dernier à Copenhague.
Pourquoi parler d’un énième forum autour de la croissance verte ? Parce qu’il s’agit là d’un cas d’école très instructif.
Ce forum est né en décembre de la volonté de deux états, le Danemark, membre de l’Union européenne mais pas de la zone euro, et la Corée du Sud. Le Mexique les a rejoint ensuite. L’objectif ? promouvoir la croissance verte auprès du G 20, lors du sommet de Durban, organisé par l’ONU à la fin de l’année. Les moyens ? les partenariats publics-privés.
Deux points donnent à réfléchir :
- un état européen s’allie à deux états émergents pour favoriser ses entreprises (ABB, Novozymes…),
- l’alliance des forces publiques et privées est considérée comme le fondement indispensable pour garantir la croissance.
Conclusion :
- l’Union européenne n’existe pas,
- laisser la croissance aux mains des marchés financiers est une sottise.

vendredi, 07 octobre 2011

53 sociétés cotées font déjà vérifier leurs informations DD

« Vérification des informations de développement durable : Analyse des pratiques volontaires et perspectives pour l’application de la loi Grenelle 2 » : tel est le titre de l'étude publiée le 6 octobre par le cabinet d'études Deloitte.

On sait que l’article 225 de la loi de Grenelle 2 oblige les entreprises cotées ou grandes à publier des informations de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) dans leur rapport annuel et exige que ces informatins soient vérifiées par un organisme tiers. Le problème est que l’on attend toujours la publication du décret d’application...

Or, les sociétés cotées vont plus vite que le gouvernement.
Ainsi, 44% des sociétés de l’indice SBF 120, soit 53 d’entre elles dont 35 sociétés du CAC 40 ont fait auditer une partie de leurs informations de développement durable relatives à l’exercice 2010.

Les auteurs de l’étude relèvent que :

       83% des entreprises concernées par la vérification sur l’exercice 2010 ont fait le choix de confier les travaux à au moins un de leurs commissaires aux comptes.

       89% des entreprises ayant fait vérifier par un tiers une partie de leurs informations développement durable font mener des travaux de vérification suivant la norme ISAE3000* débouchant sur l’émission d’une « assurance » 

       Parmi les 16 indicateurs vérifiés en moyenne :

       plus de la moitié d’entre eux sont des indicateurs environnementaux,

       près de 40% des indicateurs concernent le social et

       10% portent sur le sociétal.

  

Cependant, les vérifications sont très souvent limitées en termes de périmètre couvert (sites industriels, principales business units pour l’environnement,…) et de nombre d’indicateurs vérifiés. 

Les taux de vérification restent très hétérogènes : 

       En matière environnementale :

             42% du SBF120 font vérifier leurs émissions de gaz à effet de serre ;

             24% leurs déchets (production et/ou traitement) ;

            9 % leurs consommations de matière première.

            Aucune ne fait vérifier les informations relatives à la biodiversité.

 

       En matière sociale :

            28% du SBF120 font vérifier les indicateurs relatifs aux accidents de travail (nombre et taux de fréquence principalement) ;

             23% leurs effectifs (évolution et répartition par catégorie ou zone géographique) ;

            7 % les informations relatives à l’emploi et l’insertion des handicapés.

            Aucune ne fait vérifier les informations relatives au respect des principes de l’Organisation Internationale du Travail.

 

       En matière sociétale :

            8% du SBF120 font vérifier des informations concernant leur politique d’achat durable (audits sociaux des fournisseurs principalement) ;

            7% leurs actions de partenariat ou de mécénat.

             Aucune ne fait vérifier les « autres actions engagées en faveur des droits de l’Homme ».

 

« Il devient à présent impératif de gagner en fiabilité et en crédibilité car aujourd’hui, ces données sont loin d’avoir la robustesse des informations financières. Les dispositifs de contrôle interne renforcés et la vérification externe par un acteur indépendant permettront ainsi l’amélioration de leur qualité et une plus grande confiance des parties prenantes »  conclutEric Dugelay, Associé Responsable de l’Offre Responsabilité Sociale et Environnementale chez Deloitte.

 

mardi, 04 octobre 2011

Le Gaia Index, indicateur des valeurs moyennes performantes en Bourse et en RSE

En trois ans, le Gaïa Index est devenu un marqueur de performance boursière, supérieure à l'ensemble de la cote grâce à l'engagement RSE (responsabilité sociale des entreprises) des entreprises qui en font le panel. 
En 2010, l'indice a progressé de 21,8 % quand l'indice CAC 40 reculait de 3,3 % ; depuis le début de l'année, il a limité son repli à 9,2 % quand l'indice CAC s'effondrait de 21,6 %.
Lancé en octobre 2009 par l'agence de notation extra-financière EthiFinance et par IdMidCaps, bureau indépendant d'analyse financière spécialisé sur les valeurs moyennes, le Gaïa Index mesure l'engagement des sociétés moyennes cotées à la Bourse de Paris par rapport aux critères extra-financiers (environnement, social et gouvernance).
Le panel de l'indice comporte 230 sociétés cotées opérant dans l'industrie, les services et la distribution soit 140 milliards d'euros de chiffre d'affaires total et près de 1 millions de salariés. A partir des réponses (62 % de taux de réponse) à 94 questions (27 sur l'environnement, 24 sur le critère social et 33 sur la gouvernance), les 70 sociétés les mieux notées entrent dans l'indice.
Dans le secteur industriel, BIC reste la société la mieux cotée, devant Technicolor, ex-Thomson, et Stallergènes. Dans les services, TF1 conserve également sa première place, devant M6, qui, l'an dernier, n'avait pas été retenue dans l'indice, et la SSII Prodware. Peu de changements enfin dans le secteur de la distribution : Toupargel Groupe et Guyenne et Gascogne restent leaders, devant le nouvel entrant Etam Développement.


 

vendredi, 30 septembre 2011

Directions financières et performances RSE

Hier, l'Association des directeurs financiers et de contrôle de gestion ou DFCG organisait à Paris la présentation du livre « Améliorer la performance de votre entreprise ».
Ecrit par une équipe de directeurs en finances et gestion, ainsi que par leurs conseils, sous la direction de Daniel Bacqueroët et de Thierry Luthi, ce guide collectif donne 70 recommandations concrètes pour que le financier d'entreprise joue pleinement son rôle d'acteur de la performance globale.
Ces conseils sont répartis entre 12 chapitres : business plan, externalisation, innovation, reporting, recommandations... 
Celui qui nous intéresse ici est celui consacré à la Responsabilité sociale et environnementale.
Elle « améliore la productivité des facteurs mais son apport principal réside dans le rapport de l'entreprise avec son environnement sociétal ».
Ces améliorations sont au nombre de 5 :
- productivité du travavil par une meilleure attention au capital humain,
- innovation des entreprises par la fidélisation des talents,
- productivité du capital par réduction des facteurs de risque,
- meilleure conformité à la réglementation, notamment dans les pays à faible gouvernance, 
- contractualisation avec les parties prenantes.

Les 6 recommandations portent sur les points suivants :
- déterminer le degré d'engagement de l'entreprise et intégrer la RSE dans le modèle d'activité,
- anticiper l'évolution du contexte de l'entreprise pour mieux l'appréhender,
- rechercher l'innovation au travers des attentes sociétales non satisfaites, 
- construire la métrique RSE avec tableau des engagements et résultats,
- mesurer l'importance des stratégies d'actions collectives,
- s'appuyer sur un reporting évolutif.

Que les directeurs financiers intègrent le concept de RSE dans leur gestion de la performance est un signe encourageant. Reste cependant que la recherche économique en termes de mesure du capital humain ou d'impact sociétal est encore en retard... 

Biofluides, Caractère, Schneider, Sinteo, Stéria et Tarkett, lauréats des Green Awards

En partenariat avec l'ADEME et le cabinet Ernst & Young, la chaîne de télévision économique BFM Business a remis hier prix ses « Green Business Awards ». Ces prix récompensent chaque année cinq entreprises novatrices dans l'économie verte. 
Le prix de l’innovation technologique est revenu à Biofluides Environnement, qui a mis au point des procédés innovants pour le traitement de l’eau.
Mettant le focus sur les initiatives menées dans les services généraux et tertiaires des entreprises (déplacements, consommations internes...), le prix du Green Workplace est allé à Schneider Electric et Stéria
Sintéo a reçu le prix de la création de l'entreprise pour avoir construit il y a moins de 5 ans, en 2007, un produit ou service performant en matière énergétique et environnementale. En moins de 4 ans, ce cabinet d'ingenierie spécialisé dans le cycle de vie des bâtiments est devenu l'une des références du « greenbuilding » en France.
Quant au prix de l’évolution stratégique PME, il est revenu à Caractère, imprimeur du Cantal qui a su faire évoluer sa stratégie et ses offres vers une économie verte, en labelisant ses process, en matière de production et de relations humaines notamment.
Enfin, le prix de l’évolution stratégique Grandes entreprises a été dévolu à Tarkett, numéro un mondial des revêtements de sols et de surfaces sportives. Depuis deux ans, le groupe suédois a opéré un virage stratégique visant à intégrer dès la conception les impacts environnementaux de ses produits.

 

mercredi, 28 septembre 2011

Energies renouvelables : 1 900 milliards de besoins en Europe

Selon l'Agence internationale de l'énergie,  les besoins énergétiques européens nécessiteront 1 900 milliards d'euros d’investissement dans les vingt-cinq prochaines années. Quant au cabinet d’études KPMG, qui prépare pour le 8 octobre prochain sa conférence sur les projets de développement en énergie durable, il a chiffré entre 735 et 1 000 milliards d’euros les besoins pour les 15 prochaines années. 

Les capacités de production pour le charbon et l'éolien seraient à parts égales, autour de 235 milliards d'euros, devant le solaire (moins de 200 milliards) et le gaz (140 milliards).

Ces investissements nécessiteront des financements bancaires… que, toujours selon KPMG, les prêteurs ne sont pas forcément prêts à financer. Outre le manque de fonds propres des banques, les volte-face des réglementations en Europe sont le principal obstacle à l’octroi de crédits.

 

 

 

jeudi, 22 septembre 2011

La Pologne se lance dans le nucléaire

Tandis que la France et l'Allemagne se déchirent sur les modalités d'une sortie du nucléaire, la Pologne prépare un appel d'offres pour la technologie de ses deux futures et premières centrales nucléaires.
Il y a urgence pour le pays à sécuriser son énergie. Ses 38 millions d'habitants dépendent à 40 % de la Russie pour leur consommation de gaz, tandis que l'usage du charbon, matière permière de ses centrales électriques, provoque bien des pollutions. L'absence chronique d'investissement dans son parc d'électricité durant ces quarantes dernières années devrait provoquer des ruptures d'approvisionnement à partir de 2015-2016.

Deux centrales nucléaires de 3 000 mégawatts chacune sont donc programmées, pour un coût de plus de 20 milliards d'euros et une première entrée en production en 2020.

 

 

Les candidats les plus sérieux à la fourniture de technologies sont le tandem EDF-Areva, le groupe américano-japonais Westinghouse Electric Company LLC, et le consortium américano-japonais GE Hitachi Nuclear Energy Americas.

mercredi, 21 septembre 2011

La fin du nucléaire allemand bloquée par la justice

E.ON, RWE, producteurs et distributeurs allemands d'énergie, avaient, cet été, porté devant plusieurs tribunaux régionaux la taxe nucléaire décidée par le gouvernement allemand l'an dernier. Il s'agissait pour le pouoir de Madame Merkel de renforcer le budget fédéral et de préparer la sortie du nucléaire. 

Pour la première fois, un tribunal financier de Hambourg a rendu son verdict : hier mardi, il a ordonné la suspension de cette taxe en raison de doutes sur sa constitutionnalité. 
Pour les producteurs d'énergie, cette victoire est transitoire : il est probable que le gouvernement fédéral fasse appel. D'ici là, il s'agit d'une respiration financière pour les industriels, dont le montant annuel de la redevance atteint environ 650 millions d'euros pour E.ON et 400 millions pour RWE.


mardi, 20 septembre 2011

L'industrie agro-alimentaire au ban des accusés à l'ONU

Ban Ki-moon a été sévère hier devant l‘Assemblée générale annuelle des Nations Unies. Pour le secrétaire général de l'ONU, les entreprises agroalimentaires « placent la santé publique en situation de risque afin de protéger leurs propres profits ».
Cette déclaration a été faite à la suite d’une réunion de haut niveau sur la santé publique et les maladies non transmissibles. Cancers, diabète et affections respiratoires chroniques sont responsables de 36 millions de morts par an dans le monde, soit 63 % des décès. Pour une grande part, ces derniers sont liés à l’alcool, au tabagisme, et aux nouveaux modes alimentaires.

Or, selon Margaret Chan, directrice de l’Organisation Mondiale de la Santé, « les aliments préparés riches en sel, graisses saturées et sucres sont devenus les nouveaux aliments de première nécessité dans quasiment toutes les régions du monde ».


Alstom veut capturer du CO2 chinois

Alstom s'associe au chinois Datang pour capter le dioxyde de carbone de deux centrales à charbon en Chine. Les projets seront opérationnels en 2015, dans une centrale à charbon de 350 mégawatts à Daqing, dans le nord-est de la Chine, et dans une autre de 1.000 mégawatts à Dongying, à 400 kilomètres à l'est de Pékin. Cette alliance s'inscrit dans la stratégie du groupe qui conduit actuellement 16 projets pilotes ou de démonstration de captage de CO2.


lundi, 12 septembre 2011

Emissions de CO2 par les véhicules : la France en avance de 5 ans

130 grammes de CO2 par kilomètre pour les véhicules neufs : c’est l’objectif fixé par l’Union européenne pour les véhicules neufs en 2015. La France l’a atteint l’an dernier avec cinq ans d’avance grâce à son dispositif des bonus-malus. A partir de l’an prochain, il sera renforcé de 5 grammes : les émissions de gaz carbonique devront être inférieures à 105 grammes par kilomètre. 

lundi, 29 août 2011

Fraudes sur les droits à polluer tandis que le BASIC prépare Durban

6 personnes seulement devant le tribunal de Francfort mais 160 qui seraient l'objet d'une enquête : le système européen d'échanges de quotas d'émission de gaz carbonique aurait été détourné pour quelques 230 millions d'euros tandis que l'Etat allemand aurait subi un préjudice de 850 millions d’euros.
UN SYSTEME EUROPÉEN PEU PERFORMANT 

Ce procès éclaire cruellement les défauts de gouvernance du marché des droits à polluer, tandis qu'on apprend aujourd'hui la suspension de la Roumani du marché des quotas ainsi que la démission du chef de l'Agence roumaine pour la protection de l'environnement Iosif Nagy.
Rappelons que, selon le protocole de Kyoto, signé par l'Union européenne mais pas par les Etats-Unis ni le Japon ni la Russie,  exige des 38 pays les plus industrialisés de la planète qu'ils réduisent de 5 % leurs émissions de CO2 entre 2008 et 2012, par rapport aux niveaux de 1990.
Dans l'Union, ce système avantage les ex-pays communistes qui ont le droit de vendre leurs quotas d'émissions non utilisés, en raison de l'importance de «stocks » d'industries très polluantes. Ainsi, la Roumanie attendait 1,5 milliard d'euros de la vente de ces certificats. En fraudant sur le montant réel de ses quotas d'émissions, elle s'est exclue elle-même du marché.
Qu'elles viennent de financiers acteurs sur le marché ou d'autorités politiques, ces escroqueries sont d'autant plus dommageables pour l'Union que les pays émergents s'organisent pour « faire payer » les pays riches.

LE BASIC S'ENGAGE POUR DURBAN
Après s'être réuni à Inhotim, dans la province brésilienne Minas Gerais, le « BASIC », groupe formé du Brésil, de l'Afrique du sud, de l'Inde et de la Chine, publie aujourd'hui une déclaration commune offensive à quelques mois de la conférence sur le climat qui se tiendra, du 28 novembre au 9 décembre, à Durban en Afrique du Sud. « Un accord sur la prorogation du protocole qui expire en 2012 sera la priorité numéro un de Durban. (...) Les pays du BASIC ont beaucoup fait pour combattre le changement climatique. Cela nous conduit à exiger des pays industrialisés des objectifs de réduction de CO2 beaucoup plus significatifs que ceux présentés jusqu'ici ».

Comme la RSE (responsabilité sociale des entreprises), le changement climatique est désormais un enjeu et une arme dans la guerre diplomatique que se livrent pays émergents et pays du Nord, angoissés à l'idée de devenir « immergents »...


vendredi, 26 août 2011

Novozymes investit dans les biocarburants

Novozymes, le danois numéro un mondial des enzymes industrielles pour les lessives et l'alimentation, escompte d'ici dix ans réaliser 80 % de son chiffre d'affaires dans les enzymes pour l'éthanol cellulosique. Ce biocarburant de deuxième génération est fabriqué à partir des déchets de végétaux tel le maïs.

Aujourd'hui, les enzymes pour éthanol cellulosique sont encore marginales dans les ventes de Novozymes. Leur montée en puissance s'appuiera sur deux sites en construction, l'un en Italie à Crescentino, l'autre aux Etats-Unis dans l'Iowa. Leurs capacités respectives s'élèveront à 50 et 95 millions de litres.
Cette stratégie de développement s'appuie sur un avantage compétitif : 
une production d'éthanol au coût de 2,5 à 3 dollars le gallon, contre 3 à 3,50 dollars pour l'éthanol traditionnel.