lundi, 21 mars 2011
Pierre & Vacances toujours plus vert
Pierre et Vacances, déjà concepteur d’un village nature avec Euro Disney, applique à lui-même les règles qu’il a conçues pour son village nature, en construction près d’Euro-Disney. Il a ainsi signé un bail vert avec Icade pour son siège social. Des objectifs de consommation énergétique, de réduction de déches et d’économie d’énergies ont été fixés par le bailleur et le locataire.
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jeudi, 17 mars 2011
L'ISR de BNPParibas IP primée lors du Forum de la gestion institutionnelle
10 000 investisseurs et sélectionneurs de fonds ont accordé aujourd'hui le prix des Talents de la gestion à la gamme ISR de BNP Paribas Investment Partners.
Cette cérémonie était organisée par les sites d'informations boursières et financières Boursorama et Morningstar.
La société de gestion gère quelques 14 milliards d'euros en investissement social responsable, avec l'appui de plusieurs partenaires : BNP Paribas Asset Management pour la gestion fondamentale, BNP Paribas Epargne et Retraite Entreprise, FundQuest en multigestion, Impax Asset Management pour la gestion thématique environnementale, BNP Paribas Clean Energy Partners en infrastructure et private equity, et THEAM pour la gestion indicielle et structurée.
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mercredi, 16 mars 2011
Toujours plus vieux et plus pauvres
Selon la dernière étude de l'OCDE sur les systèmes de retraites, « Les réformes adoptées récemment ne permettront toujours pas de couvrir le coût des retraites à l’avenir, en dépit des allongements de l’âge de la retraite arrêtés dans la moitié des pays membres ».
En 2050, l'âge moyen de la retraite s'établira à 65 ans, pour les hommes comme pour les femmes tandis que l'allongement de l'espérance de vie, d'un an et demi pour les femmes et de deux ans pour les hommes, augmentera la durée de la retraite. Elle atteindrait 20,3 ans pour les hommes et 24,8 ans pour les femmes.
La population active, qui diminuera de 10 % d'ici 2050 après un pic en 2015, aura donc un poids supplémentaire pour financer ces retraites. Or, les réformes des vingt dernières années ont déjà diminué de 20 % les prestations des retraités : en Allemagne, aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-Uni par exemple, les pensions versées « ne représentent que la moitié des salaires antérieurs ».
L'OCDE plaide donc pour de nouvelles réformes, notamment pour accroître l'emploi des seniors : celui stagne à moins de 20 % en France.
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mardi, 15 mars 2011
Vers un affichage environnemental au 1er juillet
A partir du 1er juillet, vous trouverez dans certains magasins des affichettes environnementales. Concrètement, l’information sur le contenu CO2 d’un produit, sur l’impact de sa fabrication sur l’eau, la biodiversité et sur sa consommation en matières premières seront fournies soit sur le ticket de caisse, soit un rayon, soit sur Internet.
Quelques 1 800 produits sont concernés, fabriqués par 168 entreprises qui ont décidé de participer à cette expérience. A l’été 2012, le point sera fait avant de généraliser l’affichage environnemental.
Parmi les entreprises pionnières, soulignons Bonduelle, Casino, France Télécom, Heineken ou Orange… On ne sera pas surpris de voir Casino parmi elles : le distributeur donne déjà ces informations pour les produits qu’il commercialise sous sa marque.
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lundi, 14 mars 2011
Faiveley se positionne un peu plus dans le stockage de l'énergie
Au départ spécialiste d'équipements ferroviaires, Faiveley vient de se renforcer dans le stockage de l'énergie. Il a en effet acheté la part des minoritaires dans sa filiale tchèque Lekov. Cette société spécialisée dans les pantographes et autres équipements électro-mécaniques s'intègre dans la récente division « Power, Information & Conseil » qui rassemble les activités de captage de courant au stockage de l'énergie et ne pèse encore que 7 % du chiffre d'affaires.
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vendredi, 11 mars 2011
L'ISR, socle de la stratégie du FFR
Pour le Fonds de réserve pour les retraites (FRR), l'investissement social responsable ou ISR est le socle de sa stratégie financière.
Raoul Briet, président du conseil de surveillance du fonds de réserve, a rappelé que « les choses ne changent pas fondamentalement. La stratégie 2008-2012 reste le cadre de référence ».
Augustin de Romanet, nouveau président du directoire a détaillé hier les chantiers de l'année : renouvellement des mandats ISR octroyés en 2006 pour cinq ans, amélioration du reporting ESG des gérants et poursuite de la promotion de l'ISR.
Par ailleurs, un comité de stratégie d'investissement a été créé. Il réunit le président et les deux vice-président du conseil de surveillance et les deux économistes Bertrand Jacquillat et Marc de Scitivaux.
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jeudi, 10 mars 2011
RSE : Les Jeunes dirigeants pour l’élargissement de l’article 225 de Grenelle 2
RSE : Les Jeunes dirigeants pour l’élargissement de l’article 225 de Grenelle 2
Le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise s’engage résolument pour la Responsabilité sociale des entreprises.
Sans même attendre le décret d’application de l’article 225 de la loi Grenelle 2 sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE), il propose à ses adhérents deux outils de diagnostic, le « I nove You » et le GPS. Ces outils dédiés à la « Performance globale » de l’entreprise seront présentés mardi prochain.
Rappelons que ce concept de Performance globale, initié en 2002 par le CJD, vise à implanter le Développement durable en entreprise, en particulier dans les PME-TPE. Cette méthode de diagnostic et pilotage intègre les dimensions économique, sociale, sociétale et environnementale dans la stratégie et la gouvernance de l’entreprise. Plus de 2000 entreprises l’auraient expérimentée.
Pour Michel Meunier, Président du CJD, « la mise à disposition des outils et des méthodes du CJD a été un accélérateur historique dans l’adoption des démarches de développement durable en entreprise. Cette nouvelle version du GPS, en cohérence avec l’ISO 26 000, constitue une étape de plus pour rendre nos entreprises plus responsables et plus humaines. »
Mardi 15 mars à 18h au CJD, 19 avenue George V- 75008
Séché environnement surfe sur la réglementation
Joël Séché, dirigeant du groupe de valorisation et traitement des déchets, est serein. Tant la réglementation que la demande sont porteurs pour son groupe. Le renforcement des objectifs 2012-2015 fixés dans le cadre du Grenelle et la modulation de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) initiée en janvier 2010 structurent les perspectives de développement de Séché environnement. Par ailleurs, ses clients potentiels ont accumulé les retards : en France, 50 % des CET ne sont pas encore aux normes ISO 14001 et 30 % d’entre eux ne produisent pas de valorisation énergétique.
Cette demande à venir dans la valorisation énergétique, le groupe l’a préparé avec son site pilote de production de CSR (Combustible de substitution résiduelle).
mercredi, 09 mars 2011
L’ONU se pose en faveur de l’agroécologie
Hier mardi, 8 mars, Oliver de Schutter, rapporteur spécial des Nations-Unies pour le droit à l’alimentation, a demandé à la communauté internationale –entendez Etats et investisseurs privés- « une réorientation radicale des investissements dans l’agriculture ».
Changement de cap total : aux produits de synthèse, aux monocultures et aux semences industrielles, Oliver de Schutter rétorque biopesticides et engrais organiques, polyculture et semences traditionnelles. Tournant le dos aux soixante années de pratiques de la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), il a précisé que les modes de production traditionnels « peuvent être hautement productifs ».
Plus politiquement, le rapporteur a souligné que « la crise que nous affrontons n’est pas seulement une crise de l’offre, c’est aussi une crise de la pauvreté. C’est aussi une crise écologique. »
Un peu tard craignons-le : dans le brouillard nucléaire japonais et dans les rugissements des avions de combat dans le ciel libyen, qui entend encore les cris des émeutes de la faim ? En tout cas, pas les fonds de pension ou d’Etat qui achètent des régions entières d’Afrique pour y pratiquer la monoculture.
11:52 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Iberdrola retire Renovables de la Bourse madrilène
Les énergies renouvelables et la Bourse ne feraient-elles pas bon ménage ? L’espagnol Iberdrola annonce qu’il va retirer sa filiale Renovables du marché, trois ans à peine après son introduction en Bourse. Certes, la valorisation de sa filiale n’était pas exceptionnelle et insuffisante, selon la maison-mère, à financer les investissements.
Le retrait de la cote permettra cependant à Iberdrola de faire un deuxième coup diminuer la participation d’ACS dans son capital. Le groupe de BTP détient 20 % de ses actions et n’a pas caché sa volonté de monter jusqu’à 30 % au moins.
07:48 Publié dans Les entreprises qui reculent | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 08 mars 2011
De nouveaux objectifs pour les réductions des émissions de CO2 en Europe
Aujourd’hui, les commissaires européens au climat et à l’énergie présentent leur « feuille de route pour 2050 ». Elle fixe les objectifs de réduction d’émissions de CO2, qui ne seront atteignables qu’à raison d’une amélioration de l’efficacité énergétique.
Ces objectifs de diminution des émanations de gaz à effet de serre sont calculés par rapport à 1990.
En 2005, les réductions avaient diminué au global de 7 %. Les meilleurs élèves étant l’agriculture et l’industrie (- 20 % chacun) devant le secteur résidentiel et les services (- 12 %) et l’’énergie (- 7 %). Le cancre de service était les transports, dont les émanations de gaz se sont accrues de… 30 %.
Pour 2030, les commissaires européens visent une baisse globale comprise entre 40 et 44 %. Il est attendu du secteur des transports une évolution comprise entre 2
+ 20 % et – 9 % : manifestement, la révolution technologique n’est pas pour demain. L’énergie devra diminuer ses émanations entre 54 % et 68 %, le résidentiel et services entre 37 % et 53 %, l’industrie entre 34 % et 40 % et l’agriculture entre 36 % et 37 %,
En 2050, la baisse globale devra atteindre 79 % à 82 %. La plus forte diminution viendra du secteur énergétique (93 % à 99 %), devant le résidentiel et les services (88 % à 91 %).
Ces ambitions sont déclinées secteurs par secteurs.
Pour l’aéronautique par exemple, l’Union européenne vise une baisse de 50 % de réduction de la consommation de kérosène d’ici à 2020. Elle est possible à condition que les appareils soient plus efficaces (meilleure aérodynamique, utilisation de nouveaux matériaux), que les moteurs sont moins gourmands (déjà Safran et Pratt & Whitney proposent des nouveaux concepts avec le Leap X ou le GTF) et que la gestion du trafic soit améliorée (par le Green taxi…).
Des objectifs ambitieux donc mais qui paraissent irréalistes en l’état des comportements des puissances publiques. On se souvient de l’attitude de l’Italie et des pays de l’Est à l’approche du sommet de Copenhague. Et les agissements des professionnels japonais du nucléaire n’incitent pas à une fermeture rapide des centrales à charbon…
10:04 Publié dans gouvernance, Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 01 mars 2011
Révolution verte chez Philips
Pour Philips, le géant hollandais de l'électro-ménager et de la santé, la chose est certaine : sa stratégie de croissance reposera, jusqu'en 2016, sur l'innovation « verte ».
Il ne s'agit pas d'une inflexion mais de la poursuite de ses objectifs 2007-2012 : une contribution de 30 % des produits verts au chiffre d'affaires, 1 milliard d'euros d'investissement dans les innovations vertes, et une efficacité énergétique opérationnelle améliorée de 25 %. Ces objectifs ont été atteints avec trois ans d'avance pour les produits verts, deux ans pour les investissements, l'amélioration énergétique étant attendue pour 2012.
Philips a donc révisé ses ambitions à la hausse, exprimées dans le programme EcoVision5.
10:37 Publié dans Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 25 février 2011
Les investisseurs institutionnels forcent les Bourses à s'engager dans le DD
De Allianz Global Investors à Vereinigung Institutionelle Privatanlegere, vingt-quatre investisseurs institutionnels viennent de demander aux trente premières places boursières d'exiger des sociétés cotées une meilleure communication sur les actions liées au développement durable.
Le gérant britannique Aviva Investors propose même que l'admission à la cote soit soumise à l'évaluation par les entreprises candidates de leur niveau de responsabilité et de durabilité et à la mise en oeuvre par ces dernières d'une stratégie de développement durable. Cette initiative est soutenue également par des agences de notation extra-financière : Ceres, Ethix SRI Advisors, Fondation Guilé et Illac Ltd.
Le courrier de ces investisseurs, qui gèrent quelques 1 600 milliards de dollars, comprend également un classement des places financières en fonction de la qualité et du niveau des informations environnementales, sociales et de gouvernance données par les sociétés cotées.
Parmi les bons élèves, se distinguent Borsa Italiana, Euronext Amsterdam, Euronext Lisbonne, Euronext Paris, Helsinki et le Tokyo Stock Exchange. Au bas du tableau figurent l'Australian Stock Exchange, le Korea Exchange, le Nasdaq GS, le Philippine Stock Exchange et le Santiago Stock Exchange.
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* Les 24 investisseurs signataires sont :
Allianz Global Investors Investments Europe, sa filiale RCM, AP7, Australian Council of Super Investors, Aviva Investors, BC Investment Management Corporation (bcIMC), Church of Sweden, Dexia Asset Management, Environment Agency Active Pension Fund, EQAO, Ethos Foundation, Fonds de réserve pour les retraites - FRR, Mn Services N.V., NEI Investments, North East Scotland Pension Fund, Pax World Management LLC, SNS Asset Management, Solaris Investment Management, Sparinvest, " TD Asset Management (TD Asset Management Inc., TDAM USA Inc.)" , The Co-operative Asset Management, Trillium Asset Management, Triodos Investment Management B.V. et VIP (Vereinigung Institutionelle Privatanlegere).
10:56 Publié dans La finance, vous pigez ?, Les actus de l'investissement social responsable | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 24 février 2011
Le Maghreb, la planète, le pétrole et le blé
Libye et Bahrein : dans le monde arabe en quête de liberté, ces deux pays sont ceux dont les désordres risquent de provoquer le plus de réactions en chaîne dans l'économie mondiale. Le hic est qu'ils sont aussi ceux où la possibilité d'une transition en douceur est la plus faible.
Au bord du gouffre de la guerre civile, la Lybie produit 1,69 million de barils de pétrole par jour, dont 85 % sont exportés vers l'Europe (chiffres IAE). Or, depuis trois jours, les exportations sont arrêtées. Si l'on inclut dans la production de pétrole celle du gaz, dite « équivalant pétrole », l'Irlande est l'Etat le plus dépendant de la Libye : 23,3 % de ses importations d'huile viennent de ce pays. Elle est suivie par l'Italie (22 %), l'Autriche (21,2 %), la Suisse (18,7 %), la France (15,7 %) et l'Allemagne (14,6 %).
Avec la sécession de fait de la Cirénaïque à l'est du pays, le risque politique s'est accrû puisque près de 60 % des exportations libyiennes passent par les terminaux de la région, Es Sider, Marsa el Brega, Ras Lanouf, Tobrouk et Zouetina...
Quant au petit émirat du Bahrein, ce n'est pas sa très faible production d'hydrocarbures qui pose problème mais bien sa situation. Sur l'archipel au sud-est de l'Arabie saoudite, il est à même de contrôler, avec le sultanat d'Oman et l'Iran, l'accès au canal de Suez par lequel passent 5 % de la production mondiale de pétrole. Si elle tombait, la monarchie d'Hamad ben Issa el-Khalifa risquerait de laisser la place à un régime proche de l'Iran. En effet, la population, citoyenne à 46 % seulement, est majoritairement chiite alors que les dirigeants sont sunnites, tandis que les Iraniens représentent la majorité des habitants de l'émirat.
Dans cette période d'incertitudes, riche de promesses mais aussi de risques, on comprend que le cours du pétrole est atteint aujourd'hui les 120 dollars le baril de brent (pétrole d'Afrique et du Proche-Orient, différent du WTI, pétrole du Texas et d'Amérique).
Les conséquences ? Elles sont de deux ordres. D'abord, la croissance des pays dits émergents risque de ralentir du fait de la cherté des prix de l'huile, ce qui aura des impacts négatifs sur l'ensemble de l'économie mondiale. Ensuite, la cherté durable du pétrole va -c'est déjà fait- se répercuter sur les cours des autres matières premières, notamment le blé ou le cuivre et alimenter l'inflation.
Enfin, l'envolée du prix de l'huile devrait relancer les énergies renouvelables, notamment la recherche et développement autour de la voiture électrique.
Mais cette perspective favorable n'est que pour après-demain. D'ici là, le retour de l'inflation appauvrit les populations. Déjà, l'Inde est secouée par les émeutes de la faim.
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Captage du CO 2 : encore un effort messieurs les émetteurs
Dur dur de tenir les objectifs de réduction massive des émissions de gaz carbonique imposés par l'Union européenne pour 2020. On connaît les réticences politiques, notamment de la part des Etats polonais ou italiens. On connaît moins les freins techniques.
En effet, les technologies de captage du CO2 ne sont pas à la hauteur des enjeux. Elles sont le fruit aujourd'hui de la combinaison de techniques existantes plus que de la révolution scientifique, tels le captage en postcombustion aux risques écologiques non minimes. Conséquence : leurs prix sont très élevés et supposent, pour une rentabilité minimale, que la tonne de CO2 s'échange à 50 euros au moins. Soit plus du double du consensus d'un prix de 20 euros la tonne de CO2 pour 2020. Les centrales électriques alimentées au charbon qui, en Europe, émettent 40 % du CO2 sont donc inquiètes. 6 000 milliards de dollars seraient nécessaires, d'ici 2040, pour piéger une dizaine de milliards de tonnes de CO2 chaque année. Qui les financera ? Sachant que ce montant de 6 000 milliards ne permettraient de réduire que de 20 % les émissions mondiales de carbone...
10:26 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 22 février 2011
L'IFA et les assemblées générales
Mardi 15 mars, l'Institut français des administrateurs organise une matinale sur les enjeux des assemblées générales.
Parmi les intervenants, citons Dominique de la Garanderie, Catherine Salmon, de RiskMetrics Group ISS et Anne-France Saugnac, de Bureau-Véritas.
11:40 Publié dans Les actus de l'investissement social responsable | Lien permanent | Commentaires (0)
Colloque ORSE sur l'égalité des sexes dans l'entreprise
Vendredi 4 mars prochain, l'ORSE ou Observatoire de la responsabilité sociale de l'entreprise organise, avec le Medef, une conférence intitulée « Impliquer les hommes dans les politiques d'égalité dans les entreprises ».
Son intérêt ? aborder la question à partir du prisme masculin et non plus féminin. Sans oublier la dimension internationale de la journée qui accueillera des personnalités luxembourgeoises, anglaises, norvégiennes...
Deux études seront présentées à l'occasion, l'une du cabinet américain Catalyst, sur l'implication des hommes dans la promotion de l'égalité des sexes, l'autre de l'ORSE, sur le rôle des hommes dans les dispositifs d'articulation des vies professionnelle et parentale.
11:12 Publié dans Les agendas de la RSE et de l'ISR | Lien permanent | Commentaires (0)
Photovoltaïque en France : les décisions sont prises
Le premier ministre François Fillon vient de donner les orientations gouvernementales sur le soutien public au solaire photovoltaïque. Issues du rapport Charpin-Trink, elles seront applicables à partir du 10 mars prochain.
Les projets bénéficiant d'aides publiques représenteraient plus de 3.400 mégawatts, soit une cible annuelle de 500 MW selon la programmation pluriannuelle d'investissement, supérieure aux 300 MW demandés par EDF. Ils permettraient de porter le parc photovoltaïque français à 4.000 MW dès la fin de 2012 alors que l'objectif du Grenelle de l'environnement était de 5.400 MW à fin 2020.
Le décret du 10 mars fixera les modalités des appels d'offres, différenciés selon la taille des projets : fermes au sol ou installations de grandes toitures ne seront pas traités de la même façon. Pour les particuliers, le tarif d'achat de leur production sera diminué de 20 % en moyenne par rapport aux niveaux du 1er septembre 2010 et ajusté chaque trimestre.
10:53 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 21 février 2011
Electricité : Vers un prix de l'ARENH de 39 euros le mégawatt/heure
Selon Le Journal du Dimanche d'hier, la Commission Champsaur qui doit donner son avis sur le prix de l’ARENH recommanderait un niveau de 39 €/MWh.
Il se situerait ainsi dans le bas de la fourchette des prévisions, entre 38 et 42 €/MWh, le haut de la fourchette étant le tarif demandé par EDF. Ainsi que nous l'expliquions dans notre billet « la politique de Gribouille du nucléaire français » du 3 février dernier, l'ARENH ou Accès régulé à l'électricité nucléaire historique signifie le libre accès pour tous les distributeurs d'électricité à la capacité de production nucléaire d'EDF.
Toujours selon Le Journal du Dimanche, les particuliers subiraient une hausse des tarifs de l'électricité de 30 % d'ici 2015, ce qui induit un relèvement drastique de l'ARENH d'ici trois ans, entre les 45 et 50 €/MWh.
11:09 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
Directive Reach : six interdictions
La Commission européenne va interdire, dans les trois ou cinq ans à venir, l'emploi de six substances chimiques. Cette décision s'inscrit dans le cadre du système Reach.
Rappelons que le système européen Reach ou « Cadre réglementaire de gestion des substances chimiques » vise à vérifier, évaluer et autoriser l'emploi des substances chimiques utilisées dans l'industrie. Il a été adopté le 18 décembre 2006 par voie du réglement n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil.
Les six substances concernées sont des produits cancérigènes ou toiques pour les êtres vivants qui sont utilisés dans la cosmétique, le bâtiment, le textile, le cuir et l'automobile. Il s'agit du muskxylène, du MDA ou diaminodiphenylmethane, de l'HBCDD ou hexabromocyclododecane, du DEHP ou bis-ethylexylphthalate, du BBP ou benzylbutylphtalate et du DBP ou dibutylphthalate.
10:14 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ? | Lien permanent | Commentaires (0)