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vendredi, 18 février 2011

Révolte des actionnaires d'EasyJet

Hier, les actionnaires d'EasyJet étaient remontés contre la direction de la compagnie aérienne à bas coûts. Entraînés par le fondateur Stelios Haji-Ioannou, porteur de 26 % des actions, et par le cabinet britannique de conseil aux actionnaires institutionnels PIRC, ils ont voté à 48 % contre le rapport de rémunération de la direction.
Leur colère était notamment dirigée contre l'ancien directeur général Andy Harrison qui a reçu une prime d'1 million de livres pour la période d'avril à septembre 2010, alors qu'il avait quitté ses fonctions le 30 juin. 


 

 

 

Le guide ORSE de la mise en place d'un réseau DD dans l'entreprise

L'ORSE ou Observatoire sur la responsabilité sociétale de l'entreprise vient de publier un guide sur la mise en place au sein des institutions d'un réseau de correspondants développement durable et responsabilité sociale de l'entreprise.
Ce guide comporte huit grandes parties : la clarification des enjeux, le cadrage, l'organisation, le recrutement, la professionnalisation, la boîte à outils du correspondant, le management et l'évolution, et, enfin, les outils d'animation du réseau. 

jeudi, 17 février 2011

Apple informe sur ses liens avec les fournisseurs

Mis en cause il y a quelques mois par l'ONG chinoise Ma Jung, Apple réplique aujourd'hui par la publication de son rapport sur ses liens avec ses fournisseurs, « Apple's supplier responsibility : 2011 Progress Report ».
Le fabricant d'ordinateurs et autres I-Phone, I-Pad, I-Touch, etc, a conduit une démarche d'audit approfondie sur les comportements de ses fournisseurs, situés pour la plupart en Chine.

Le groupe de Steve Jobs est allé plus loin en recourant aux expertises du GESI, « Global e-Sustainability Initiative », et à celles de l'EICC, Electronic Industry Citizenship Coalition » pour vérifier les conditions dans lesquelles sont extraits les minéraux et métaux nécessaires à la fabrication de ses produits : tungstène, tantale, or, wolframite... Cette initiative n'est pas isolée : AMD, IBM, Oracle ou encore Foxconn et Intel se sont unis pour vérifier si l'extraction de ces ingrédients ne sert pas à alimenter des luttes politiques, voire des guerres civiles, comme en République démocratique du Congro.

Au total, Apple joue la transparence : ses auditeurs ont ainsi mis en lumière le fait que, dans dix usines, des enfants étaient employés (jusqu'à 43 dans l'une d'entre elles). Autres agissements condamnables : l'usage de reportings salariaux indiquant des rémunérations supérieures à la réalité, l'utilisation non précautionneuse du produit chimique n-hexane, ou une maltraitance à l'égard des salariés débouchant sur des vagues de suicides. Apple explique aussi quelles sont les mesures qu'il a prises face à ses déviances : arrêt des commandes, soutien aux directions humaines des entreprises concernées, suivi des mesures prises...

Avec ce rapport, Apple refaçonne une image citoyenne mise à mal ces derniers mois.


mercredi, 16 février 2011

Total et les schistes bitumeux : première résolution environnementale

Pour la première fois en France, une résolution à caractère environnemental sera lancée lors d'une assemblée générale.
Les protagonistes sont, d'une part, le pétrolier Total, d'autre part le cabinet de conseils aux actionnaires Phitrust Active Investors, l'ONG Greenpeace et l'ONG Natural Resources Defense Council.

Le but de l'action de ces derniers est que Total donne à ses actionnaires une « analyse complète et détaillée des risques financiers, environnementaux, climatiques et sociaux liés à l'extraction des sables bitumeux en Alberta, Canada ».
Ainsi que nous l'expliquions le 25 janvier dernier, cette méthode d'extraction est très polluante pour les nappes phréatiques et pour l'atmosphère. Si les pétroliers y ont de plus en plus recours, c'est aussi une question de politique énergétique. Les Etats, notamment en Amérique du Nord et en Europe, cherchent à retrouver l'indépendance énergétique par rapport aux pays producteurs, souvent peu stables politiquement, tels la Russie ou les états du Proche-Orient et d'Afrique.

Total prévoit ainsi d'investir entre 11 et 14,5 milliards d'euros dans l'extraction du gaz de schiste contenu dans les sables bitumeux au Canada.


 

jeudi, 10 février 2011

Assemblées générales : le rapport de Proxinvest

Lundi 14 février, le cabinet Proxinvest, spécialisé dans l'aide aux décisions de vote des actionnaires, présentera son rapport 2010 sur les assemblées générales des sociétés cotées. Son dirigeant et fondateur Pierre-Henri Leroy donnera également les principes de la nouvelle politique de vote de l'ECGS (European Corporate Governance Services).

 

 

 

La Financière de Champlain se balade dans les bois

Profitant de « l'année internationale de la Forêt », la Financière de Champlain, société de gestion spécialisée dans l'investissement social responsable, crée un site boursier, fonciereforestiere, qui présente notamment son fonds Foncière Forestière, doté de 2,5 millions d'euros à son départ l'an dernier.

A l'issue du Forum qui s'est clôturé le 4 février dernier à l'ONU sur les problématiques de la forêt et de la pauvreté, l'organisation internationale a appelé les Etats à promouvoir une gestion durable des forêts. Un appel sans grande portée mais qui marque une notion importante : 1,6 milliard d'humains dépendent, pour leur subsistance, des forêts. 
Rappelons que la Financière dirigée depuis 2000 par son fondateur Jean-François Descaves, s'est alliée en octobre dernier avec Ecofi Investissements, filiale de gestion du Crédit coopératif.

 

mardi, 08 février 2011

Renault bientôt interrogé sur la rémunération de Carlos Ghosn

Renault devrait vivre une assemblée générale animée, le 29 avril prochain. Certes, les actionnaires exprimeront leurs interrogations sur la pertinence des accusations d'espionnage industriel à l'égard de certains employés. Plus inquiétant pour les dirigeants et administrateurs du groupe automobile, la Sicav Proxy Active investors, lancée à l'initiative de Proxinvest et gérée par Phi Trust Active Investors, devrait déposer une résolution officielle sur la rémunération du président Carlos Ghosn. 
Cette résolution aura deux objets : que le conseil d'administration indique clairement la totalité des rémunérations déjà versées par Nissan (filiale de Renault et actionnaire de ce dernier, à hauteur de 85 %) à Carlos Ghosn, président de Renault ; que les rapports de gestion indiquent, à l'avenir, les rémunérations versées par Nissan aux mandataires sociaux et dirigeants de Renault.

dimanche, 06 février 2011

Le DG de Danone au Forum social

Danone a envoyé son directeur général délégué, Emmanuel Fabert, au Forum social mondial qui se tient à Dakar cette année, du 6 au 11 février.
Il peut paraître étonnant qu'un dirigeant du numéro deux mondial, derrière Nestlé, de la production de produits laitiers frais parte à Dakar plutôt qu'à Davos. Les deux destinations ne sont pas incompatibles. De fait, le groupe est très engagé, notamment par le biais de ses activités Social Business et Danone Communauties, dans la responsabilité sociétale.
Au Sénégal, il finance ainsi la laiterie du Berger qui s'alimente auprès des éleveurs peulhs et leur garantit du même coup des revenus stables.
Outre les retombées publicitaires tirées de la présence du numéro 2 de Danone parmi les anti-mondialistes, cette visite présente un intérêt stratégique certain pour le groupe. C'est dans les Forums sociaux que sont nées nombre d'initiatives reprises par les pouvoirs publics ou... les professionnels du marketing : de la lutte contre les paradis fiscaux ou la taxe sur les transactions financières ... aux flashmob.

vendredi, 04 février 2011

Classement Corporate Knights des Global 100

Corporate Khights, le magazine canadien du « capitalisme propre », a annoncé lors du Forum de Davos son septième classement des 100 entreprises les plus engagées dans le développement durable. 
La sélection a été réalisée par Global Currents Investment Management de Legg Mason et Phoenix Global Advisors LLC puis vérifiée par Bloomberg Professional, en fonction de 10 indicateurs portant sur l'environnement, la responsabilité sociale, la gouvernance et la situation financière.

Des vingt-deux pays répertoriés, le Japon domine largement avec 19 entreprises sélectionnées, soit 14 de plus en un an. Il est suivi des Etats-Unis avec 13 entreprises, du Royaume-Uni avec 11 contre 21 l'an dernier, du Canada avec 8 sociétés contre 9 l'an dernier et de l'Australie avec 6 entreprises.
La France se situe au sixième rang avec 5 entreprises, avec la Suisse et devant le Danemark et la Finlande (4 entreprises). Le Brésil, l'Allemagne, l'Inde, la Norvège et l'Espagne suivent avec, pour chaque pays, 3 entreprises.

Les sociétés françaises sont le Crédit Agricole (8°), Vivendi (13°), Unibail-Rodamco (47°), L'Oréal (57°)et Danone (68°).

 

jeudi, 03 février 2011

La tarification de Gribouille du nucléaire français

La CRE, l'ARENH, la NOME, le TarTam, ça vous dit quelque chose ? De ces acronymes barbares dépendront nos factures d'électricité dans les prochaines années. Et la complexité de la fixation des tarifs d'énergie nucléaire souligne combien les politiques de « dérégulation et de transparence » de l'énergie créent plus d'opacité et de problèmes que naguère.

Avant d'examiner les débats en cours, quelques définitions s'imposent.

Présidée par Philippe de Ladoucette, la CRE ou Commission de régulation de l'énergie a pour mission la surveillance des marchés de l'électricité et du gaz naturel, au bénéfice du consommateur.

La loi NOME ou Nouvelle organisation du marché de l'électricité » a été adoptée le 25 novembre dernier. Symptomatique de l'idéologie ambiante de libre marché abâtardi, elle oblige EDF à vendre au plus un quart de sa production d'électricité nucléaire à ses concurrents, à un prix qui, au départ, sera fixé par le gouvernement, en mars prochain, avant de l'être par la CRE, à partir de 2015.

L'ARENH ou Accès régulé à l'électricité nucléaire historique est une nouvelle notion, introduite par la loi NOME. Il signifie le libre accès à la capacité de production nucléaire d'EDF. L'ARENH a un prix qui sera fixé par le gouvernement d'ici moins de deux mois.

Le Tartam ou tarif réglementé transitoire d'ajustement du marché est le tarif de gros réglementé auquel EDF vend son électricité nucléaire. Il est aujourd'hui de 30,9 euros par mégawattheure, soit 20 % supérieur au coût d'exploitation des centrales par EDF.

Alors, que se passe-t-il ?
Hier mercredi, Philippe de Ladoucette, président de la CRE était auditionné par les élus de l'Assemblée et du Sénat qui devaient décider de sa reconduction, ou non, à la tête de la CRE. L'occasion pour lui de donner des précisions sur les prix anticipés de l'ARENH. Le premier de ces prix sera fixé par le gouvernement, en fonction du tarif actuel du TarTam payé par certains industriels aujourd'hui. Ensuite, le prix dépendra du coût économique du parc nucléaire d'EDF. 
Comment sera calculé ce coût économique de la production d'électricité nucléaire ? En fonction d'une formule encore inconnue, elle aussi fixée par décret le mois prochain, en fonction de la proposition de la Commission Champsaur, attendue pour les prochaines semaines. Présidée par Paul Champsaur, haut fonctionnaire, et composée de plusieurs élus de la Nation, elle a été créée par Jean-Louis Borloo en 2008, sous l'insistance de la Commission européenne qui trouvait que le marché de l'énergie français manquait de concurrence.
La formule du prix de départ de l'ARENH qui sera donc fixé par le ministère d'Eric Besson, aura un impact décisif sur l'évolution future des prix de l'électricité en France. Le critère de la valorisation du parc nucléaire d'EDF est le plus polémique. Le groupe dirigé par Henri Proglio retient une évaluation fixée sur la valeur économique du parc, soit plus de 80 milliards d'euros, alors que ses concurrents retiennent sa valeur d'actif net, soit quelques 15 milliards d'euros.
De ces deux estimations contraires, qui font penser aux comptages des manif, on arriv à un prix de départ de l'ARENH compris entre 46 et 38, voire 35, euros le mégawattheure. Le prix de 35 euros correspondant au tarif bleu des particuliers...

Quelle que soit la décision retenue, une certitude absolue se dégage : les tarifs de l'électricité augmenteront fortement à partir de 2015.
Vive la concurrence à l'européenne ! 

 

mardi, 01 février 2011

UFG-LFP signe les PRI

UFG-LFP, la société de gestion filiale à 80,14 % du Crédit mutuel du Nord, vient de signer les PRI ou Principles for Responsible Investment.

Initiée en mars 2009 avec le lancement du premier OPCI ISR du marché français, sa démarche s'inscrit dans l'engagement ISR de la société dirigée par Xavier Lépine. Sa gamme de Sicav et FCP représente plus de 1 milliard d'euros, épargne salariale comprise.

Concrètement, l'UFG-LFP utilise les outils d'analyse extra-financière de sa filiale suisse Sarasin, notamment la matrice Sarasin, et soutient la Chaire universitaire dédiée à l'ISR fondée par l'Université de Toulouse et l'Ecole polytechnique de Paris. Par ailleurs, la société a lancé, en partenariat avec l'ADEME, un plan de rénovation aux normes HQE (haute qualité environnementale) de son parc immobilier sous gestion, soit 2 millions de mètres carrés. L'OPCI UFG Immo ISR vient d'ailleurs d'acquérir auprès d'Icade l'immeuble « Lumine & Sens » à Bordeaux.
Enfin, la société soutient les fondations Palladio et Croissance Responsable




Métropole gestion collabore avec l'Université d'Auvergne sur l'ISR

 

METROPOLE Gestion soutient la recherche ISR (investissement social responsable) de l’Université d’Auvergne.

La société de gestion propose une approche  best in class », multisectorielle, incitant les sociétés à s’améliorer sur les trois grands thèmes extra-financiers -environnement, social, gouvernance. Cette méthode est appliquée à son fonds METROPOLE Value SRI, géré sous la direction d’Isabel LEVY et labellisé Novethic et Diversum Finance.

 

 

 

PhiTrust s'allie à Greenpeace

PhiTrust Active Investors présentera, le 16 février prochain, son partenariat avec deux ONG, Greenpeace France et le Natural Resources Defense Council, association new-yorkaise spécialisée dans la recherche et le plaidoyer sur les enjeux environnementaux. Cette alliance porte sur les questions environnementales et, plus précisément, sur les risques provoqués par l'exploitation des sables bitumineux par Total. 
Selon la société de gestion, ils risquent de déboucher sur une catastrophe écologique. 

vendredi, 28 janvier 2011

Les priorités environnementales du gouvernement pour 2011

Amélioration de la qualité de l'air, biosurveillance, lutte contre la pollution chimique et contre le bruit : ce sont les quatre grands chantiers du ministre de l'écologie pour 2011.
Ils ont été annoncés le 27 janvier dernier, dans le cadre de la remise du rapport du groupe de suivi du deuxième plan national santé environnement (PNSE 2) 2009-2013.
Bérengère Poletti, député des Ardennes et présidente du PNSE 2, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, Xavier Bertrand, ministre du Travail et Nora Berra, secrétaire d'Etat en charge de la santé, ont présenté les mesures à prendre :

- pollution de l'air :

à compter du 1er janvier 2012, les produits de construction et de décoration devront étiqueter le niveau d'émission des « dix substances les plus préoccupantes pour la santé »,

en 2011, une campagne de mesure de l'air sera lancée dans 150 établissements scolaires, « la surveillance de l'air devenant obligatoire dans tous les lieux accueillant des populations sensibles d'ici à 2015 »,

- biosurveillance : lancement d'une étude sur l'impact de la pollution sur les enfants, de la période intra-utérine à 20 ans. 20 000 sujets seront suivis,

- pollution chimique : parution cette année du décret de déclaration obligatoire des nanomatériaux,

- nuisances sonores : publication des cartes de bruit des grandes infrastructures de transport avant la fin de l'année et début des premiers chantiers de résorption des « points noirs du bruit ». Premier concerné, celui de la couverture de l'autoroute A6B dans le Val-de-Marne débutera cette année, pour un montant total de 120 millions d'euros.

 

mercredi, 26 janvier 2011

Déficit fédéral américain :

 

Lors de son Discours sur l’état de l’Union, le 25 janvier, le président Obama a été clair : les  Etats-Unis sont bien près d'être « ensevelis sous une montagne de dettes ». En revanche, il a été moins disert sur les moyens d'aplanir la montagne, se contentant d'appeler ses concitoyens à un réveil comparable à celui du « Sputnik moment », lorsque ils avaient décidé de reprendre la main dans la course à l'espace, après le lancement soviétique du satellite Sputnik. 

Le problème semble insurmontable. Le Congressional Budget Office estime à 8 970 milliards de dollars le déficit fédéral cumulé -hors dépenses des Etats de l'union- jusqu'en 2020. Geler les dépenses fédérales donnerait une réduction de 400 milliards seulement, et cela au bout de dix ans.

En fait, deux moyens existent seulement pour abaisser le taux d'endettement, de 90 % aux Etats-Unis aujourd'hui en global, c'est-à-dire dettes des Etats comprises. Le premier est la croissance. Elle est trop faible pour l'instant. Le second est l'inflation. Elle repart un peu, aidée par la politique de la Banque fédérale qui pratique le prêt à taux zéro et le « quantitative easing ».


 

mardi, 25 janvier 2011

Le gaz de schiste, honni en France, célébré aux Etats-Unis

 

Vers l'extraction de gaz de schiste en France ? Pas sur mais trois permis d'exploration ont été accordés, en mars 2010, pour le sud du pays : l'Ardèche, l'Aveyron, la Drôme, l'Hérault et la Lozère sont concernés.
Rappelons que l'extraction de gaz de schiste s'effectue par le biais de forages horizontaux qui fracturent la roche par injection d'eau, de sable et de produits chimiques. Bref, de beaux dégâts en perspective...

Du coup, l'opposition s'organise.
Cela suffira-t-il à empêcher l'exploitation en France de ces gaz de schiste ? Les chiffres américains font frémir : aux Etats-Unis, la production de gaz de schiste atteindra cette année 14% de la production nationale, contre 9% en 2008 et moins de 3% en 2006. Selon l'IFP (Institut français du pétrole) Energies Nouvelles, ce gaz, extrait surtout en Alaska devrait faire parvenir le pays à l'auto-suffisance en gaz.
Déjà, les Etats-Unis diminuent leurs importations en provenance du Proche-Orient, du Qatar notamment. 

 

 

lundi, 24 janvier 2011

L'éolien offshore français : risque d'enlisement

Mardi, le président a enfin annoncé le lancement d'appel à projets pour des parcs d'éoliennes au large des côtes normandes et bretonnes. Ces projets avaient été décidés dans le cadre du Grenelle de l'environnement qui avait retenu un objectif de 6 000 mégawatts d'éolien offshore pour 2020.

Cinq sites ont été retenus, entre Saint-Lazaire au sud et le Tréport au nord. Soit une puissance installée de 3 000 mégawatts équivalant à deux réacteurs nucléaires EPR, à la suite d'un investissement total de 10 milliards d'euros.
Les industriels sur les rangs seraient le suédois Vattenfall, l'allemand E.ON et les français EDF Energies nouvelles, GDF Suez et Alstom qui concourreront ensemble.
Nouveauté par rapport au solaire : l'Etat ne fixera pas de tarif de rachat par EDF, les opérateurs devront négocier directement avec EDF. 

Pour emporter le morceau, les opérateurs devront s'engager sur les emplois fournis. Des engagements qui seront surveillés à la loupe par les communes des côtes. Si l'ADEME estime à 60 000 le nombre d'emplois potentiels créés par l'éolien d'ici à l'an 2020, d'ici là, les implantations de parcs offshore en détruiront d'autres, liés à la pêche et au tourisme.



 

mardi, 18 janvier 2011

Mersen, première entreprise française certifiée ISO 14001

Mersen, ex-Carbone-Lorraine, annonce aujourd'hui que son site de Saint-Bonnet de Mûre, près de Lyon, a été certifié ISO 14001 et EN 16001. Entrée en vigueur au premier janvier, la norme EN 16001 ou «système de management pour la maîtrise des énergies » définit les exigences en gestion de l'énergie.
Le site de Saint-Bonnet est dédié aux équipements pour la sûreté et la fiabilité des équipements électriques de la division SCE de Mersen. Le groupe dirigé par Ernest Totino met donc ses process industriels en conformité avec sa stratégie de croissance dont l'un des quatre axes est le développement durable, aux côtés de l'Asie, des acquisitions ciblées et l'innovation.
 

 

vendredi, 14 janvier 2011

Antoine de Salins quitte le FRR

Le Fonds de réserve pour les retraites a annoncé, le 12 janvier, le départ de Antoine de Salins. Nommé au directoire dès le lancement du véhicule de financement des retraites à partir de 2020, ce dernier -accompagné de ses équipes- a révolutionné la gestion institutionnelle française.
Au delà des appels d'offres pour l'attribution des mandats de gestion et de la systématisation des allocations d'actifs, la véritable nouveauté apportée fut celle de l'introduction de l'investissement social responsable.
Malheureusement, la mauvaise année boursière 2008 a donné l'occasion aux pouvoirs publics et, notamment, à la Caisse des dépôts, le prétexte pour faire partir Antoine de Salins. Un prétexte parce que, en réalité, le FRR a été privé des moyens d'assurer sa mission. Au départ, le FRR disposait de 16 milliards d'euros, progressivement portés à 35 milliards. L'objectif était qu'il dispose de 150 milliards d'euros en 2020. Cependant, les recettes promises en provenance des privatisations ont été détournées au « profit » du comblement des déficits publics avant que le dernier coup ne lui fut porté l'an dernier : ses actifs sont désormais aux mains de la Cades ou Caisse d'amortissement de la dette sociale qui se chargera, à partir de 2018, des 65 milliards d'euros de déficit attendu des systèmes de retraite.

Antoine de Salins est donc parti à la direction des gestions de Groupama Asset Management, comme directeur général adjoint et membre du comité de direction. Une suite logique dans son parcours professionnel, le groupe de gestion étant très actif dans l'ISR et dans la gestion pour institutionnels. 

 

 

Partenariat sur le VIH entre la SCOR et l'Université Pierre et Marie Curie

Scor Life, la filiale de réassurance-vie du groupe SCOR, a conclu un accord de partenariat avec l'Université parisienne Pierre et Marie Curie. Il s'agit de financer, partiellement, les travaux et recherches sur le virus du SIDA VIH menés par cette université et par l'hôpital Pitié-Salpêtrière. Dans ce dernier, l'équipe de recherche « Immunité et Immunogénétique anti-virale et vaccinale » du laboratoire mixte UPMC+INSERM, est dirigée par le professeur Brigitte Autran.

Le soutien de la SCOR s'inscrit dans sa démarche de recherche et développement consacrée à l'expertise des risques d'assurances de personnes. Elle est déjà partenaire de la Fondation Assmann pour les risques cardiovasculaires et, pour la maladie d'Alzheimer, de la Fondation IFRAD.