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lundi, 12 avril 2010

OFI Private Equity noté par Ethifinance

OFI Private Equity Capital a demandé à Ethifinance, agence de notation extra-financière, de noter sa politique environnementale, sociale et de gouvernance.

A l'aune des 40 critères ESG d'Ethifinance, la société de capital-risque dirigée par Olivier Millet a été notée AA ou 3,5 sur 5. 30 % de la note concerne OFI Private Equity Capital stricto sensu, 70 % ses participations majoritaires (Norbert Dantressangle, IMV Technologies, Léon de Bruxelles...). La société est la première du secteur du Private Equity à faire cumulter la note de sa politique ESG à celle des sociétés détenues dans son portefeuille. Depuis deux ans, OFI Private Equity s'est engagée fortement dans le développement durable : établissement d'un rapport annuel 2008, signature des Principes pour l'Investissement Responsable (PRI) de l'ONU en avril 2009, Charte RSE en 2010.

 

Un site pour le reporting de la RSE

Quel reporting pour la RSE ou « responsabilité sociale de l'entreprise »? Un site répond aux questions des entreprises. Pour l'instant, moins de 700 entreprises, soit les sociétés cotées, sont obligées de publier un rapport annuel social et environnemental. L'an prochain, les entreprises de plus de 500 salariés ou de plus de 43 millions d'euros de chiffre d'affaires seront également soumises à cette obligation, prévue dans le projet de loi Grenelle de l'environnement. Au total, plus de 2 500 entreprises seront concernées.
L'Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises a donc lancé le site « reportingrse ». Paradoxalement, ce site qui se veut pédagogique et pratique comporte encore quelques lacunes. Le cadre international de la RSE est bien posé, mais la rubrique « enjeux du reporting » reste encore à fabriquer. En revanche, la thématique du développement durable dans les PME est bien posée alors que ces entreprises ne sont pas tenues par la loi d'avoir un reporting RSE.

L'initiative mérite cependant d'être soulignée.

Reach s'enlise

Reach, le réglement eurpéen de contrôle des risques chimiques, peine à atteindre son but : que les producteurs ou importateurs de substances chimiques fabriquées déposent à l'Echa ou Agence européenne des produits chimiques un dossier présentant les risques liés à l'usage de ces dernières.
L'Echa estime à 9 200 le nombre de substances pour lesquelles un dossier doit être déposé avant le 1er décembre 2010. Pour faciliter le travail des industriels concernés, l'Agence avait mis en place des forums d’échanges d’informations sur les substances, appelés SIEF. A chaque substance une SIEF dans lequel les industriels concernés échangent des informations sur leur dossier. En effet, les données physico-chimiques, toxicologiques et écotoxicologiques sur la substance doivent être communes à tous les déclarants. Or, au 1er avril, seuls 2 428 SIEF étaient véritablement actifs.
L'échéance du 1er décembre 2010 risque fort de ne pas être tenue.
Deux conclusions peuvent déjà être tirées de ce retard : d'une, les industriels chimiques traînent les pieds ; de deux, l'Europe n'a aucune crédibilité.

Enfin l'Europe vint au secours de la Grèce

Les Ministres des Finances de l’Union monétaire européenne sont, enfin, venus au secours de la Grèce. Enfin parce que l'Europe, naguère trop heureuse d'élargir son champ d'exportation pour tancer la Grèce en voie d'endettement, porte une part de responsabilité dans la crise financière héllène aussi grande que celle des dirigeants grecs.

Le plan annoncé hier dimanche 12 avril porte sur 30 milliards d’euros, qui seront versés par l'Union monétaire sous forme de prêts bilatéraux, sans compter une aide additionnelle du FMI qui pourrait porter sur 10 à 15 milliards. L'objectif : écarter le « risque de défaut » ou de non-remboursement de la dette publique grecque, au moins pour 2010.
Les Etats de l'Union apporteront les 30 milliards sur la base de leur présence au capital de la Banque centrale européenne. Soit 27 % pour l'Allemagne, 20 % pour la France, 18 % pour l'Italie, 12 % pour l'Espagne, 5,5 % pour les Pays-Bas... Dans la réalité, il est peu probable que l'Espagne ou l'Italie, pays en difficulté, contribuent au prorata exact de leur détention du capital de la BCE. Un autre nuage se cache à l'horizon, plus précisément à l'est du Rhin : celui de l'examen de l'aide promise par la Cour constitutionnelle allemande qui jugera de sa conformité aux Traités européens et à la loi fédérale allemande...

Si l'annonce de l'aide européenne à la Grèce a permis, ce matin, d'endiguer la spéculation sur les emprunts d'Etat grec et sur l'euro, rien n'est donc gagné. Le premier test interviendra dès demain, avant d'être réitéré une semaine plus tard : le Trésor grec mettra aux enchères quelques 4 milliards d'euros de bons du Trésor : leur accueil par les marchés financiers permettra de juger de la solidité du plan de soutien.
Une autre date à retenir est celle du 22 avril, lorsque seront publiés les « vrais » comptes grecs pour 2009. Le déficit budgétaire tournerait autour de 13 % mais le trou serait encore plus profond si l'on prend en compte la dette des hôpitaux publics...

 

La ruée vers l'or bleu

Comme les femmes, l'eau a sa journée nationale, le 22 mars. Personne ne le sait et c'est tant mieux car l'eau est comme la femme : sans elle pas de vie.
Comme la femme, l'eau existe en abondance sur la Terre : elle la recouvre aux 4/5èmes. Comme la femme, l'eau de qualité est rare : 0,25 % seulement de l'eau est propre à la consommation humaine. Comme la femme enfin, l'eau s'enfuit lorsqu'elle est mal traitée : le taux de fuite de l'eau dans les conductions hydrauliques atteint 50 % dans le nord de Londres, presqu'autant qu'à Amritsar en Inde (57 %), mais beaucoup moins qu'à Mexico (23 %) ou à Manille aux Philippines (19 %). Les pays sous-développés ne sont pas toujours là où l'on le pense...
D'ici 2025, les pays de l'Union européenne devront investir près de 350 milliards d'euros dans l'installation de nouvelles infrastructures et technologies afin de répondre aux directives de la Commission. Les Etats-Unis ont prévu 900 milliards de dollars d'investissement d'ici 2019 pour mettre à niveau leurs infrastructures hydrauliques, très déficientes.
Comment les puissances publiques, endémiquement endettées, pourront-elles réunir les sommes nécessaires ? en déléguant la gestion d'une partie des tâches à des sociétés privées, du type -en France- Veolia Environnement. Le marché est énorme : son chiffre d'affaires annuel est estimé à quelques 260 milliards de dollars par an.
Quant au prix de l'eau, il ne cessera pas de monter : non seulement la population mondiale s'accroît mais elle apprécie de plus en plus la propreté.
Dans ces conditions, on comprend que le nombre de fonds d'investissement investis sur la thématique de l'eau se soit accrû ces dernières années.

Parmi les plus importants, en termes d'encours, citons : Pictet Water, SAM Sustainable Water, KBC Eco Water, CAAM Funds Aqua Global, Sarasin Sustainable Water, Swisscanto Equity Fund Water Invest, Tareno Waterfund, ces 3 derniers ayant été créés en 2007. Tous ces fonds ont mieux performé que l'indice boursier mondial MSCI World...



 

samedi, 10 avril 2010

Le grenelle II à l'Assemblée le 4 mai

Le Grenelle II de l'environnement ou comment dégoûter le citoyen lambda de tout ce qui se rapproche de la protection de l'environnement : par la complexité des textes et par la mise en place d'un système « un poids deux mesures ».

La complexité : 250 articles seront discutés à partir du 4 mai prochain, durant une semaine, avant vote définitif en juin. Si nul n'est censé ignorer la loi, alors il faut vite s'entraîner à la récitation...

L'inégalité devant les contraintes juridiques, maintenant. Côté carbone, les bilans des émissions de CO2 ne seront pas obligatoires avant deux ans pour les entreprises de plus de 500 salariés. L'affichage du contenu carbone des produits est également reporté, mais d'un an. Côté immobilier, les programmes immobiliers d'habitat neuf devront comporter des garages à vélo (!!!) tandis que les copropriétés de plus de 50 logements devront mener des audits énergétiques. Côté pesticides enfin, les retraits de produits seront soumis à l'examen de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments.

Au total, une politique de gribouille, sans direction claire si ce n'est que les particuliers paieront pour l'environnement : audits énergétiques, remplacement des canalisations en plomb... Les entreprises, industrielles ou agricoles, seront, elles, affranchies des obligations qui se profilaient.


vendredi, 09 avril 2010

Les meilleurs fonds « best in class » en Europe

AIC Research, du groupe Altedia, vient de publier une étude sur les fonds « best in class »* pour la zone euro et  pour l'Europe.
Comme d'habitude, il ressort de cette dernière que la performance des fonds ISR (investissement social responsable) égale celle des fonds classiques, la seule différence portant sur la volatilité, très inférieure chez les premiers.

En terme de performance, sur 2009 et sur les trois dernières années, les fonds Best in class investis en zone euro ont réalisé en 2009 une sous-perfomance de - 0,5 % par rapport aux fonds classiques et une surperformance de 2,8 % sur trois ans.

AIC a également étudié les fonds thématiques sur le développement durable, sans qu'ils ne soient forcément gérés selon critères ISR. Cette thématique d'investissement reste très porteuse et affiche des performances bien meilleures. Le meilleur d'entre eux,
SAM Smart Energy Fund, intègre les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans sa politique de sélection des sociétés.


Les dix meilleurs fonds Best in Class Europe sont, sur un an :
Single Select Munros SRI d'OFI AM, filiale de la Macif et de la Matmut
Actions Planète Durable d'Alcyone Finance, dirigée par Manuel Decaudaveine,
AXA WF Framlington Human Capital géré par AXA IM
SSGA Europe SRI Alpha Equity Fund de State Street Global Advisors
SAM Sustainable Europe Active géré par Sustainable AM (SAM),
société de gestion suisse détenue à 64 % par Robeco
Sarasin Sustainable Equity Europe de Bank Sarasin & Cie
PF (LUX)
European Sustainable Equity du suisse Pictet AM
UBS (Lux) Equity Fund 2 Sustainable European Eq de UBS GAM
Domini European Social Equity Fund de l'américain Domini Social Investments
ESPA VINIS Stock Europe de l'autrichien Erste Sparinvest

Les dix meilleurs fonds Best in Class en zone euro sont, sur un an :
AG2R Actions ISR d'AGICAM, du groupe de retraite AG2r-La Mondiale

UFG Sarasin Actions Euro d'UFG-LFP, du groupe Crédit Mutuel Nord Europe
HSBC Actions Développement Durable de HSBC Investments
Federis ISR Euro de Federis Gestion d'Actifs, société de gestion du groupe de retraite Malakoff-Médéric
KBC Insti Fund -Ethical Euro Equity du belge KBC AM 
Dexia Equities L Sustainable EMU de Dexia AM 
Amundi Actions Euro ISR de Amundi, société de gestion d'actifs commune à Crédit agricole (75 %) et Société générale (25 %)
AXA Euro Valeurs Responsables de AXA IM
Objectif Ethique Socialement Responsable de Lazard Frères Gestion
Allianz Valeurs Responsbles de Allianz Global Investors

Les dix meilleurs fonds développement durable
SAM Smart Energy Fund de Sustainable AM (SAM)
Pictet Funds (LUX) - Timber de Pictet AM
SAM Healthy Living Fund de Sustainable AM (SAM
Hunter Hall Global Deep Green Trust de Hunter Hall 
SAM Smart Material Funds Sustainable AM (SAM
Vontobel Global Trend Future Ressources* / Vontobel AM 
SAM Sustainable Water Fund / Sustainable AM (SAM
Sarasin Sustainable Water Fund / Bank Sarasin & Cie
SAM Sustainable Climate Fund de Sustainable AM (SAM) 
Parvest Environmental Opportunities BNP Paribas AM


Un site ISR chez Dexia

Dexia AM, pionnier de l'investissement socialement responsable ou ISR, propose un site dédié à ce type d'investissement. La banque franco-belge préfère d'ailleurs l'appeler "Investissement responsable et durable".
Un regret : la langue du site est exclusivement anglaise. Pas de français ni de flamand. Dommage pour les investisseurs français ou belges et, surtout, pour la diffusion de l'ISR auprès des particuliers.
Un motif de satisfaction : le dynamisme de l'ISR, indéniable. Il semble y avoir une course entre les établissements pour proposer une épargne « éthique » aux souscripteurs. Dexia a été pionnier, tant en terme de produits que de recherche en analyse extra-financière, avant d'être dépassée, par exemple par le Crédit agricole AM en France. A fin décembre 2009, Dexia AM gérait ainsi 18 milliards d' euros d' actifs en IRD, dont 4,8 milliards d' euros complètement investis en gestion durable et 13,2 milliards d' euros en mandats IRD sur mesure.

On souhaite quand même bon courage aux banquiers : difficile de vendre de l'éthique quand ses propres agissements ont plongé l'économie mondiale dans la récession...

 

jeudi, 08 avril 2010

Ca bouge chez BNPParibas

Laurence Pessez a été nommée, le 6 avril dernier, Déléguée à la Responsabilité Sociale et Environnementale chez BNPParibas. Elle pilotera le déploiement d'une stratégie globale de Responsabilité Sociale et Environnementale élaborera une politique environnementale pour le Groupe.
Elle rapportera directement à Jean Clamon, Délégué Général et membre du comité exécutif de BNP Paribas.
BNPParibas qui avait fait partie des premiers signataires des PRI (principes pour l'investissement responsable) en 2006 semble vouloir accélérer son tournant vers la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans son activité de banque. Les premiers pas du groupe en ce sens avaient été conduits à partir de 2005 par Jean Favarel et Marc Dumoulin.

mercredi, 07 avril 2010

Une Chaire durable pour la « Finance Durable et Investissement Responsable »

L’Association « Finance Durable et Investissement Responsable » prolonge les activités de la Chaire de recherche « Finance Durable et
Investissement Responsable » de trois années supplémentaires, jusqu'à fin 2012.
La décision a été prise le 18 mars dernier par les administrateurs -et financeurs- de la Chaire. Cette dernière avait été créée au printemps 2007, sous l’impulsion de l’Association Française de la Gestion Financière (AFG). Son financement avait été assuré par une quinzaine de sociétés de gestion : Allianz Global Investors France, Amundi Asset management, Axa IM, BNP Paribas AM, Dexia AM, Ecofi Investissements, Edmond de Rothschild AM, Financière de Champlain, le Fonds de Réserve pour les Retraites, Groupama AM, HSBC Investment France, La Banque Postale AM, Lombard Odier Darier Hentsch & Cie, Macif Gestion, Natixis AM et UFG-Sarasin. La Caisse des dépôts et l'AFG étaient également partie prenante.

Appelée FDIR, la Chaire est dirigée par Christian Gollier de la Toulouse School of Economics et par Jean-Pierre Ponssard, du département d’économie de l’Ecole Polytechnique). Son objectif : élaborer de nouvelles méthodologies de recherche afin de mieux identifier, mesurer, puis intégrer dans les analyses financières les critères extra-financiers à la base de la création de valeur dans les entreprises.
Ses travaux sont pilotés par un Comité d'orientation, présidé par Claude Jouven, ancien président de la Fondation HEC, où l'on trouve également Marcel Boyer de l'Université de Montréal, Henri Tulkens de l'Université Catholique de Louvain, ainsi que Rob Lale du All Pensions Group-APG. Un maillage de partenariats industriels a été mis en place depuis trois ans au sein de l'Ecole polytechnique : avec EDF pour les aspects Développement Durable, avec DuPont, GDF-Suez, Lafarge et Unilever pour Business Economics, avec AXA pour Assurances et Risques Majeurs, avec la Société générale pour Risques Financiers, avec EDF et Calyon pour Finance et Développement Durable et, enfin, avec la FFB pour Dérivés du
Futur (FFB).
En matière de formation doctorale, la chaire FDIR s’appuie principalement sur le Master « Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie », co-habilité par ParisTech, l’EHESS et l’Université Paris X Nanterre.

Enfin, un nouveau président a été élu à la tête de l'Association de la Finance durable : Francis Ailhaud, Directeur général de Groupama AM, en remplacement de Thierry Deheuvels. Antoine de Salins, dirigeant du Fonds de réserve de retraite, a également cédé son poste de vice-président. s.

Le capital humain, critère de l'analyse financière

Groupama Asset Management se préoccupe du capital humain, « critère essentiel pour l'analyse financière et extra-financière ». Les travaux de ses analystes, dirigés par Marie-Pierre Peillon, Directrice de l'Analyse Financière et Extra-Financière de la société de gestion filiale de l'assureur, seront présentés lors d'un petit-déjeuner de presse le jeudi 6 mai 2010 à partir de 8h45.

 

mardi, 06 avril 2010

Premier bail vert pour Gecina

Gecina, investisseur et gestionnaire immobilier, s'apprête à signer son premier « bail vert » avec Barclays Capital. En juin prochain, la société d'investissement américaine s'installera dans l'immeuble ORIGAMI, au 34-36, avenue de Friedland à Paris 8ème. D'une hauteur de 7 étages, le bâtiment a été entièrement reconstruit sous la direction de l’architecte Manuelle GAUTRAND et a obtenu la certification HQE®Construction ou THPE, qui reconnaît les actions de protection de l'environnement et d'économies d'énergie déterminées durant le chantier.
Gecina a voulu pérenniser cette certification par un « bail vert ». Une décision qui relève de la seule volonté des parties, de tels contrats n'étant pas encore prévus par les textes.
La certification HQE (haute qualité énergétique) est désormais intégrée dans les programmes de Gecina. Après l'immeuble Anthos, à Boulogne, livré ce mois-ci, et Origami, 3 rénovations livrables en 2011 seront soumises à la certification HQE® Construction : la « non-tour » Horizons à Boulogne, la tour Mercure I quai de Grenelle à Paris, l'hôtel Mercy-Argenteau boulevard Montmartre à Paris. En 2012, il s'agira du programme 96-104 avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly, puis de la livaison d'un immeuble neuf à La Garenne-Colombes, de l'ancien siège social de Dunlop à Paris et, enfin, du Velum à Lyon.

lundi, 05 avril 2010

Le Crédit agricole Assurances signe les PRI

Crédit agricole assurances annonce être le premier bancassureur signataire des Principes pour l'investissement responsable ou PRI. Il nous semblait que l'assureur avait été précédé par BNPParibas Assurance, mais bon...
Concrètement, par la signature de ces articles, la société s'engage à intégrer les facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) à sa politique d'investissement et dans ses relations avec les actionnaires, à promouvoir les PRI auprès de l'industrie de l'investissement et à améliorer le contenu des PRI dans le temps.
D'autres entités du groupe Crédit agricole sont également signataires des PRI, notamment les sociétés de gestion Amundi, Chevreux et Crédit agricole private equity.

jeudi, 01 avril 2010

Air Liquide et la semaine du développement durable

La semaine du développement durable est pour Air Liquide l'occasion de rappeler ses engagements.
Le groupe spécialisé dans la production de gaz industriels qui a mis en place plus de 200 indicateurs de mesure de son impact sur l'environnement communique ainsi sur deux points phares.
D'une part, ses unités de production d'hydrogène ont réduit de 3 % en cinq ans leurs émissions de CO2 (gaz carbone), ce qui correspond à une baisse de l’ordre de 100 000 tonnes par an. D'autre part, la présence des femmes dans l'entreprise a progressé de 70% entre 2003 et 2009, tandis que leur taux parmi les ingénieurs et les cadres passait de 14 % à 24 %.

Par ailleurs, le groupe rappelle le soutien apporté par la Fondation Air Liquide à 70 projets, dans 30 pays.

 

Isabelle Cabie à la tête de l'ISR chez Dexia AM

Isabelle Cabie remplace Gaëtan Herinckx comme « Head of Sustainable and Responsible Investment » chez Dexia Asset Management
Depuis le 1er mars 2010, elle est donc à la tête de la gamme la plus étendue de l'ISR (Investissement Social Responsable) en Europe. La vingtaine de fonds couvre toutes les classes d'actifs, des diversifiés aux produits structurés, appelés "Investissement Responsable et Durable" ou IRD.
Quant à Gaëtan Herinckx, il part en Afrique du Sud où il gèrera un fonds de développement durable africain.

vendredi, 26 mars 2010

Trophée HSE poru CGGVeritas

CGGVeritas a vu l'un de ses navires, le Bergen Surveyor, recevoir le prix 2009 « HSE » (Health, Safety, Environnement) remis par la cmpagnie norvégienne de géophysique TGS-NOPEC.
Cette remise de prix est caractéristique des relations nouvelles entre entreprises. Le navire du spécialiste français des produits et services géophysiques pour l'industrie pétrolière travaillait pour TGS-NOPEC. Dans ses relations avec les parties prenantes, cette dernière promeut la responsabilité sociale : il s'agit d'encourager la culture de la sécurité sur les navires, par le biais de la réduction des accidents et, aussi, par des reportings et procédures efficaces.

lundi, 22 mars 2010

L'Italie jugera les ventes de dérivés aux municipalités

Deutsche Bank, Hypo Real Estate, JPMorgan et UBS : le fleuron de la finance mondiale est invité par le juge italien à comparaître devant le tribunal, le jeudi 6 mai à Milan. L'objet du litige ? un swap de taux à 30 ans couvrant 1,7 milliard d'euros d’obligations de la municipalité milanaise vendues entre 2005 et 2007. Selon le procureur, les quatre banques auraient violé les règles en matière d’information du client et empoché un gain illicite de 101 millions d'euros, dont 45 millions pour JPMorgan, 25  pour Deutsche Bank, 21 pour Hypo Real Estate et 10 M€ pour UBS.
Ce procès s'inscrit dans la révolte des collectivités locales italiennes qui auraient acheté 35 milliards d'euros de swaps entre 2001 et 2008, soit le tiers de leur dette totale. Selon la Banque centrale d’Italie, elles pourraient perdre jusqu'à 1 milliard d'euros. Nomura, en tant qu'acquéreur de Lehman Brothers, Bank of America et Dexia seraient d'ailleurs l'objet d'enquêtes sur leurs politiques commerciales, la première pour ses pratiques passées en Ligurie, les seconds pour leurs politiques de vente dans les Pouilles.
La fronde des collectivités n'est pas limitée à l'Italie. En France même, Rouen, Lille ou le Conseil général de Seine Saint-Denis auraient négocié avec leurs établissements bancaires pour revoir leurs engagements.

jeudi, 18 mars 2010

L'ISR dans l'assurance-vie agricole

Predica, filiale d'assurances du Crédit agricole, se positionne désormais sur l'« Investissement social responsable » en proposant des contrats spécifiques Amundi.
Il y a de celà 15 mois, Predica s'est engagée dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Elle offre désormais à ses clients la possibilité d'investir dans des supports à vocation sociale ou à orientation environnementale, par le biais des contrats d'assurance-vie Floriane et Espace Liberté. Elle gère également un contrat de capitalisation du même type, Eloquence Capitalisation, qui est distribué dans les guichets du Crédit Agricole.
Concrètement, les titulaires de contrats Floriane et Eloquence capitalisation, qui comportaient déjà 2 fonds de développement durable (Atout valeurs durables et Amundi Actions USA ISR), pourront également investir dans 4 autres supports.
Les deux premiers sont liés à l'environnement. Il s'agit de
Amundi Funds Clean Planet qui privilégie les entreprises des secteurs liés à la protection de l'environnement et de Amundi Funds Aqua Global qui investit dans la chaîne de valeur de l'eau.
Les deux autres sont des fonds solidaires :
Amundi AFD Avenirs Durables, dont le portefeuille a été construit avec l'appui de l'Agence française pour le développement, consacre 30% de son portefeuille à l'aide au développement dans les pays du Sud ou en Outre Mer ; 5 à 10 % du portefeuille de Insertion Emplois Dynamique sont investis, en France, dans des entreprises solidaires ou des associations d'utilité sociale et créatrices d'emplois.
Ces 4 supports sont également intégrés à Espace Liberté, où l'on trouvait précédemment le fonds Amundi Actions Euro ISR.

mardi, 09 mars 2010

Quand EDF veut la peau d'Areva

EDF réfléchirait à une alliance dans le nucléaire civil avec russe Rosatom. Selon Les Echos, Sergueï Kirienko et Henri Proglio auraient planché sur cette hypothèse, à l'occasion de la Conférence sur l'accès au nucléaire civil qui se tient actuellement à Paris. L'accord porterait sur la commercialisation conjointe, à tous les pays autres que la France et la Russie, des réacteurs VVER de Rosatom.
Les deux groupes se connaissent déjà : Rosatam a vendu des combustibles à EDF ainsi que des services d'enrichissement. Autant de capacités dont est capable Areva
, par ailleurs concurrent direct de Rosatom.
On parle ici d'énergie nucléaire, d'indépendance énergétique, de géopolitique. Autant d'enjeux cruciaux pour la France qui ne pèsent pas lourd face à la haine que suscite, tant à l'Elysée que chez EDF, la patronne d'Areva.

lundi, 08 mars 2010

Enel et Endesa : vers une fusion des énergies renouvelables ?

Enel l'italien et Endesa l'espagnole pourraient à fusionner leurs activités d'énergie renouvelable. Endesa a confirmé étudier l'hypothèse, formulée dans la presse italienne, tout en précisant qu'aucune décision n'était encore prise.
Les métiers concernés seraient les opérations espagnoles d'Endesa et la filiale à 100 % Enel Green Power. Enel vendrait une position minoritaire dans Enel Green Power, pouvant aller jusqu'à 49 % du capital, que Endesa paierait en cash et en apport d'actifs. Ensuite, le nouvel ensemble serait introduit en Bourse.
L'opération permettrait à Enel d'alléger son endettement et de céder des activités moins dynamiques que celles d'Endesa.