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lundi, 18 janvier 2010

Rumeurs d'offre de GDF Suez sur International Power

GDF Suez lancera-t-il une offre sur le britannique International Power? Tandis que la demande de pétrole reste stable (+ 1,7 % en 2010 selon l'Agence internationale de l'Energie), les rumeurs de fusions ou rachats dans l'énergie nucléaire ou gazière ne cessent de monter.
Coté à Londres, International Power est un générateur issu d’une scission d'avec National Power qui a depuis été racheté depuis par l'allemand RWE. Il présente pour le groupe français l'avantage d'être très diversifié à l'étranger : sa capacité brute, supérieure à 32,3 gi5,7 %gawatt, se décline pour 20% aux Etats-Unis, près de 30 % en Europe (essentiellement le Royaume-Uni), près de 25 % au Moyen Orient, et le reste au Pakistan et en Australie. La complémentarité avec les actifs de GDF Suez est donc optimale pour ce dernier.
Deux obstacles se dressent devant la stratégie de Gérard Mestrallet. Celui-ci excluant toute offre inamicale, il lui faudra obtenir l'accord du conseil d'International Power. Ensuite, il lui faudra trouver les financements. L'Etat français détenant 35,7 % du capital (plus les 1,7 % détenus par la Caisse des Dépôts, et le groupe Bruxelles Lambert 5,3 %), il ne voudra pas diluer sa participation. GDF Suez devra donc payer son offre en actions, utilisant ses 45 millions de titres en auto-contrôle. Par ailleurs, il dispose d'actifs d'autant -38 % Fluxys et 24 % dans Elia- plus aisément cessibles que la Commission européenne les voit d'un mal oeil, en raison de sa préférence pour l'autonomie totale des réseaux de distribution d'énergie.
A la Banque Rothschild de faire passer le schéma, autant auprès des conseils d'IPR que de l'Etat français, avant les marchés financiers.

vendredi, 15 janvier 2010

Panasonic se lance dans la course au solaire

Après Siemens, Panasonic rejette le défi du solaire. Le géant de l'électronique et de l'électroménager veut devenir le numéro un de l'énergie solaire au Japon dès 2012-13 puis, trois ans plus tard, se hisser parmi les trois premiers mondiaux.
Pour y accéder, le groupe dirigé par Fumio Ohtsubo s'appuiera sur les compétences photovoltaïques de sa filiale Sanyo et sur son réseau de distribution. Décidément, les choses vont vite. Ce n'est que le 19 décembre dernier que Panasonic a racheté Sanyo, superbe pépite : ce japonais a mis au point des technologies photovoltaïques très en avance, fondées sur les cellules HIT, les plus rentables aujourd'hui.

 

jeudi, 14 janvier 2010

Areva va réviser son offre EPR

Après une année difficile, Areva tente de rebondir. Le constructeur de réacteurs nucléaires français a subi, tout au long de 2009, une série d'échecs : retards et mise en cause judiciaire dans l'affaire de la construction de l'EPR finlandais, perte du contrat record, de l'ordre de 20 milliards de dollars, des Emirats arabes unis qui lui ont préféré le consortium coréen, sans oublier les attaques ad nominem menées par le gouvernement contre sa présidente Anne Lauvergeon...

2010 heureusement commence mieux. D'abord, la société a signé avec FNEG (Fresno Nuclear Energy Group), une lettre d'intention actant leur coopération dans le développement du projet de un ou deux EPR près de Fresno, en Californie. L'année en cours sera consacrée à l'étude d'implantation de l'EPR, d'une puissance supérieure à 1 600 mégawatts.
Ensuite, Areva va renforcer ses fonds propres et sa trésorerie. Une première augmentation de capital, entre 2,5 et 3 milliards d'euros, pourrait intervenir dès cette année et lui permettre, du même coup de racheter à Siemens ses 34 % dans Areva NP. D'ici 2012, la société contrôlée à 90 % par l'Etat français aura levé 9 milliards. Les capacités d'autofinancement seront également renforcées par les prochaines cessions de ses positions dans Eramet et STMicroelectronics.
Ensuite, la direction commence à réfléchir à son offre de réacteurs nucléaires. Son objectif de 60 réacteurs vendus d'ici 2020, dont 45 EPR, est plus que compromis. A ce jour, 4 EPR seulement ont été commandés : 1 en France, 1 en Finlande et 2 en Chine. Aussi la direction devrait-elle le réviser et l'adapter à la demande mondiale, plus chercheuse de réacteurs « simples », type CPR.

 

 

mercredi, 13 janvier 2010

16 centres de R&D sur l'énergie en Chine

Le Bureau national de l'énergie en Chine, ou NEB, vient d'homologuer 16 centres de R&D sur l'néergie. Les projets portent sur le nucléaire à base de zirconium, sur les systèmes digitaux de contrôle des stations nucléaires, sur les éoliennes, sur l'énergie maritime et sur les transmissions de courant à voltage élevé.

Depuis 4 ans, la Chine investit à marches forcées dans les énergies renouvelables, tant au niveau national que des régions. Ainsi, Pékin est très ambitieuse dans le solaire, la municipalité devant investir dans 6 projets solaires majeurs d'ici 2015 : d'une ampleur de 20 000 kw, le premier est fondé sur les toits photo-voltaïques, le second sur une usine solaire de 50 000 Kw, le troisième équipera un campus, le quatrième fournira de l'eau chaude, l'avant-dernier concernera l'agriculture tandis que le dernier servira à l'éclairage. Au total, l'économie représentée par chacun des six projets atteindra 900 000 tonnes de charbon.

 

mardi, 12 janvier 2010

Shanghaï livre le nom des pollueurs

721 compagnies opérant en Chine sont accusées de violations à l'environnement. Le bureau régional de l'environnement de Shanghaï ou Shanghai Environmental Department vient en effet de publier sa seconde liste de sociétés voyoux. La première, qui comportait 420 sociétés, était sortie le 5 juin 2009, journée mondiale de l'environnement.

Dans cette seconde liste, 151 firmes, appartenant pour la plupart au secteur agro-alimentaire, sont contrevenues aux règles de maîtrise de la pollution par gaz et 27 aux lois sur le contrôle des déchets. La majorité -52 % %- est citée pour ne pas avoir mis en place de systèmes efficaces de protection de l'environnement, tandis que 159 sociétés ont sali l'eau.

Que faut-il penser de la publication de cette liste noire ? Pas grand chose. Régulièrement, les autorités publiques chinoises publient des listes de « criminels économiques » dont les noms apparaissent pour des raisons de luttes de pouvoir et qui sont rarement sanctionnés.

lundi, 11 janvier 2010

Le programme de la Chine pour l'automobile électrique

D'ici 3 ans, la municipalité de Pékin utilisera 5 000 véhicules roulant aux nouvelles énergies. Selon le quotidien Beijing Youth, le ministère de la Science et de la Technologie a identifié 10 villes chinoises qui participeront à un programme test d'utilisation des véhicules nouvelle génération.

Cette initiative s'inscrit dans la loi du 1 juillet 2009, dite « New Energy Automobile Manufacturers and Products Access Management Rule ». Elle a défini les véhicules de nouvelle énergie : hybrides, à batterie électrique, à cellule électrique ou hydrogène. Surtout, elle a invité les entreprises du secteur à créer un pôle commun de recherche et développement afin d'éviter une concurrence contre-productive. Une commission sera chargée de de définir les différentes étapes de création de ces nouveaux véhicules puis d'adopter les plans de développement les plus efficaces.

Parmi les constructeurs les plus en pointe dans ce domaine, SAIC Group (Shanghai Automotive Industry Corporation Group) va investir dans quarante-et-un projets de production de véhicules hybrides et électriques.

 

vendredi, 08 janvier 2010

Réchauffement ou changement climatique

En ces temps hivernaux, la thèse du réchauffement climatique en Europe continentale fait sourire les esprits forts. Pour notre part, nous ne sommes convaincus ni la réalité du réchauffement ni de l'impact des activités humaines sur ce dernier. Ces hypothèses restent encore à être validées : en matière scientifique, une vérité doit être soumise à critique tant qu'elle n'est pas reconnue par tous comme vraie et utile.
En l'espèce, aucune preuve irréfutable n'a été apportée quant au partage de « responsabilité » entre les activités solaire et humaine ni quant au réchauffement de la Terre, qui doit se mesurer sur une longue échelle.
En revanche, un fait est avéré, celui du bouleversement climatique. Depuis plus de vingt ans, le nombre et l'ampleur des catastrophes naturelles s'accroît inexorablement, la pause observée l'an dernier ne pouvant être extrapolée : on a compté « seulement » 10 000 victimes de catastrophes ntaturelles, contre 75 000 en 2008.
C'est contre ce déréglement climatique et contre les pollutions générées par l'activité humaine, tant à l'égard de la nature que de la santé humaine qu'il faut réagir.

jeudi, 07 janvier 2010

Etats généraux de l'industrie : l'urgence d'une dynamique

Cruel, le rapport d'étape sur les États généraux de l'industrie, lancé le 3 septembre 2009 par Nicolas Sarkozy...
Remis à Christian Estrosi le 5 janvier, « Il confirme le recul de la position de l’industrie française en Europe. La part de la valeur ajoutée industrielle française dans celle de la zone Euro n’a cessé de chuter depuis plus de dix ans pour se situer aujourd’hui autour de 14 %, alors que celle de l’Allemagne est restée stable à plus de 35 % ».
Pas de catastrophisme cependant : « L’industrie peut contribuer à deux niveaux : d’une part en réduisant ses propres émissions, […], d’autre part et surtout en élaborant des nouveaux produits et de nouvelles solutions ».

Les auteurs du rapport pointent l'essor des nouveaux marchés que sont l'éco-conception et l'éco-production et l'arrivée prochaine de nouveaux produits, tels les véhicules décarbonés, les nouveaux modes de propulsion, l’habitat nouvelle génération et les énergies renouvelables.
Pour ne pas rater ce virage industriel, ils soulignent que cette mutation vers une industrie durable nécessiter « une véritable dynamique d'investissement et d'innovation ». Aux intervenants des prochains ateliers de faire des propositions véritablement innovantes.
Rappelons qu'ils se tiendront le 15 janvier, pour l'accès aux financements, le 21 janvier pour l'innovation et l'entrepreunariat, le 22 janvier pour l'industrie de la santé.
De leurs conclusions, attendues pour la mi-février, dépendra la répartition des 17 milliars d'euros consacrés à l'industrie dans le cadre de l'emprunt national.

STM va dans le photovoltaïque

Quoi de commun entre STMicro et le solaire ? pas grand chose si ce n'est la certitude chez les dirigeants du numéro 5 mondial des semi-conducteurs qu'il s'agit là d'un marché porteur.
STMicro s'est donc immiscé dans le partenariat conclu entre l'italien Enel Green Power et le japonais Sharp pour créer la société commune Numonyx. Concrètement, cette joint venture regroupe les trois industriels à égalité (33,33 % chacun). La participation de STM s'effectuera sous forme d'un apport en nature, celui de son usine de Catane en Italie, tandis que les deux autres partenaires injecteront chacun 70 millions d'euros. Associé à quelques 110 millions d'euros de subventions italiennes, cette injection de capitaux permettra de construire une usine d'une capacité de 160 mégawatts au départ, puis 480 MW à terme.

mardi, 05 janvier 2010

Carbone-Lorraine et Degrémont dessalent la mer australienne

Carbone-Lorraine, Degrémont et Thiess dessaleront la mer australienne près de Melbourne. Confrontée à une sécheresse historique, l'Australie multiplie les projets. Celui-ci regroupera des intervenants français -Carbone pour les filtres sous pression, par le biais de sa filiale chinoise Xianda, et Degrémont pour le traitement de l'eau par osmose-, australiens -Thiess pour la construction de l'usine et Macquarie pour le financement.
D'autres commandes devraient suivre pour Carbone-Lorraine qui, du coup, a construit près de Shanghaï un site industriel de production. D'une superficie de 100 000 mètres carrés, cette usine fonctionne depuis un mois.

 

lundi, 04 janvier 2010

Shell cherche à enfouir son CO2

Séquestrer du CO2 ? d'accord mais pas chez moi. Le syndrome du Nimby ou « Not in my backyard » (pas dans mon arrière-cour) a frappé aux Pays-Bas, près de Barendrecht. Royal Dutch Shell voulait enfouir dans les alentours de la ville, à 1 800 mètres sous terre, quelques 9 millions de tonnes de CO2, soit la majeure part des émissions d'une de ses raffineries.
Un projet porteur : la mise en place de process d'efficacité énergétique représenterait entre 50 et 65 % des réponses au problème du changement climatique (nous préférons parler de changement plutôt que de réchauffement). Pour la France, la capture et la séquestration de CO2 réduiraient, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, quelques 30 % des rejets d'origine industrielle.
Cependant, les habitants de Barendrecht se sont opposés majoritairement à l'implantation de ce centre de traitement. Une attitude très répandue dans les pays développés.

vendredi, 01 janvier 2010

Bonne année !

Après dix jours de vacances estimées bien méritées, je vous adresse mes meilleurs voeux pour l'année 2010. Qu'elle vous soit douce et heureuse our vous et tous ceux que vous aimez !

Qu'elle voie aussi la dissipation des contresens et préjugés en ce qui concerne le développement durable et la responsabilité sociale. Depuis plusieurs mois, vous trouvez ici un fil d'actualité sur l'investissement social responsable, sur le développement durable et sur le comportement plus ou moins social et responsable des entreprises. Pas de moralisme, seulement des faits qui vous permettent, je l'espère, de vous faire votre propre opinion.

La connaissance est indispensable pour comprendre les enjeux de notre société globale et, aussi, pour ne pas « se faire avoir ». La capilotade de la taxe carbone, taxe pétrolière déguisée, l'échec du sommet de Copenhague, tentative désespérée des ex-pays riches pour maintenir leur pouvoir sur le reste de la planète, le désespoir des salariés de France télécom, résultante d'une gestion désastreuse des relations sociales dans les entreprises, ces évènements sont autant de symptômes de l'incapacité de nos dirigeants à sinon piloter, accompagner la révolution industrielle et sociale en cours.

L'accroissement et le vieillissement de la population, sa concentration dans les villes, la raréfaction des terres arables et la montée en puissance et en nombre des catastrophes naturelles nécessitent une nouvel art de la politique et de l'économie. Pas du moralisme.

vendredi, 25 décembre 2009

Joyeux Noël

Eh oui, le plaisir de se retrouver, de faire la fête, c'est aussi du dur, du durable...

jeudi, 24 décembre 2009

Air France « Marianne d’Or » du Développement Durable

Air France-KLM a reçu la « Marianne d’Or » du Développement Durable 2009, des mains duministre en charge de l’Industrie Christian Estrosi, récompense les engagements et les bonnes pratiques du Groupe, dans le domaine du développement durable.
Jusqu'ici et depuis 25 ans, les Marianne distinguaient les collectivités locales pour leur dynamisme. Elles prennent en compte le développement durable depuis trois ans et c'est la première fois en 2008 qu'elles sont élargies aux entreprises.

Le jury n'a pas pris de risque : le groupe est classé numéro un du secteur aérien par le Dow Jones sustainibility Index et il est le seul du transport aérien à faire partie de l'indice mondial Global 100.

Il n'empêche. Jamais autant de prix «Développement durable » n'ont été distribués et jamais autant auront été soulignés les manquements des entreprises en matière de développement durable.

mercredi, 23 décembre 2009

Lutter contre la déforestation pour réduire les émissions de CO2

« La déforestation dans les pays en développement compte pour 17% des émissions mondiales de gaz à effet de serre » a rappelé, mardi 22 décembre, le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg. Aussi la Norvège, grand exportateur de pétrole, pilotera-t-elle un groupe de promotion et coordination des mesures contre la déforestation. Les principaux pays forestiers, notamment autour des tropiques -Brésil, Indonésie, Guyana, Gabon, Papouasie Nouvelle-Guinée- rendront compte de l'avancée de leur travaux lors du sommet de Mexico, prévu pour la fin 2010.
Une initiative d'urgence, sachant que, selon Jens Stoltenberg, « les mesures de protection des forêts tropicales peuvent représenter un tiers des réductions nécessaires des émissions d'ici à 2020 » et qu'elles sont « les plus importantes, les plus rapides et les moins chères ».
3,5 milliards de dollars sur trois ans seront consacrés à ce sujet, dont 1 milliard apporté par Oslo et le reste par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Australie et le Japon.

 

mardi, 22 décembre 2009

Avancées dans l'élaboration de la norme ISO 26000

La responsabilité sociétale des organisations, un concept qui deviendra la norme ISO 26000 en septembre 2010. Depuis janvier 2005, l'ISO, organisme de normalisation international, travaille sur une définition du concept de RSO qu soit applicable à toutes les institutions, entreprises, collectivités territoriales, associations...

98 pays participent au projet. La position française est représentée par Didier Gauthier, ex de Séché Environnement qui préside la commission ad hoc au sein de l'AFNOR).

Aujourd'hui au stade de DIS (Draft International Standard - Projet de Norme internationale), la norme ISO 26000 atteindra le niveau FDIS (Final Draft International Standard - Projet final de Norme internationale) en février 2010. Elle parviendra au stade ultime de IS (International Standard) en septembre 2010.
La norme ISO 26000 ne sera pas labellisable ou certifiable comme les normes ISO 9001 (qualité) ou ISO 14001 (environnement). Elle définira seulement les lignes directrices de la responsabilité sociétale et reposera sur le principe de volontariat. Son application s'appuyera sur les normes de management déjà existantes, l'ISO 9000, la 14000 et l'OHSAS 18000.
7 thématiques seront couvertes : la gouvernance des organisations (transparence, le comportement éthique, le respect des exigences des parties prenantes et du principe de légalité), les droits de l'homme, les conditions et relations de travail, l'environnement, les bonnes pratiques des affaires (lutte contre la corruption, concurrence déloyale, délits d'initiés), les questions relatives aux consommateurs et l'engagement sociétal.

lundi, 21 décembre 2009

Le prix « Fossile » pour le Canada

Dans la catégorie cancre du climat, le Canada a reçu, vendredi 18 décembre à Copenhague, le prix « Fossile de l'année » remis par plusieurs ONG. Le pays est un habitué de cette distinction, attribuée pour la troisième année consécutive. Une semaine auparavant, il avait déjà reçu le prix « Citron » du Réseau action climat. Pour cette coalition de 400 ONG, l'attitude du gouvernement fédéral canadien est jugée criminelle : il s'est engagé à réduire ses émissions de 20 % en 2020 mais son calcul s'appuie sur l'année 2006 et non pas 1990. Si l'on se réfère à l'année de référence du protocole de Kyoto, l'objectif revient à ... 3 %.

 

Des trackers baptistes, catholiques et luthériens

Les trackers auraient-ils une âme ? Ces fonds collectifs cotés qui répliquent la performance des indices étaient jusqu'ici spécialisés en actions, obligations ou matières premières. Ces quinze derniers jours, 5 fonds « chrétiens » sont apparus à la bourse de New York. A chaque chapelle son support : luthérien, baptiste, méthodique, catholique ou, pour les oecuméniques, chrétien. Les investissements sont réalisés en fonction des valeurs religieuses et excluent souvent certaines valeurs (pas de sociétés d'armement ou liées à la pornographie par exemple).
En cela, les promoteurs des trackers suivent l'exemple donné par les musulmans : le premier tracker à connotation religieuse, lancé en juillet, a été bâti en fonction des impératifs de la Sharia.

 

Vallourec s'est doté d'une charte éthique

Comme Rexel avant lui, Vallourec vient de se doter d'une charte éthique. Elle s’applique à toutes les sociétés consolidées du Groupe
Aidé par un réseau de correspondants locaux, un délégué à la Charte d’éthique est nommé au niveau du Groupe. Ses missions :
- assister les sociétés du Groupe dans la diffusion  de la charte d’éthique,
- coordonner les actions de sensibilisation à la charte d’éthique pour les nouveaux salariés,
- participer à la définition de procédures d’application de la charte,
- recueillir toute difficulté d’interprétation ou d’application de la charte d’éthique qui serait soulevée par un
collaborateur,
- établir un rapport annuel sur la mise en œuvre de la charte d’éthique à destination du Président du Directoire.

Un site pour évaluer les banques aux Pays-Bas

Les consommateurs évaluent leurs banques aux Pays-Bas. La sécurité de leurs dépôts ne suffit plus à leur confort d'esprit. Ils veulent aussi savoir si le comportement de leur banque correspond à leurs exigences éthiques.
A l'initiative des branches locales d'Amnesty International, d'Oxfam et des Amis de la Terre, un site a été construit. Il évalue la performance des banques en matière de réchauffement climatique, de droits humains, de respect des droits des travailleurs et de leur implication financière dans le trafic d'armes.
Le site a un succès réel : selon les Amis de la Terre, plusieurs consommateurs auraient déjà changé d'établissement après avoir visité à ce site.£
Pour les néerlandophones : http://www.eerlijkebankwijzer.nl
Vidéo: http://www.milieudefensie.nl/english/climate/videos/overs...