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vendredi, 14 janvier 2011

La bonne santé du groupe Covéa

Covéa, groupe d'assurance mutuelle formé par la GMF, la Maaf et MMA, assure désormais près de 10,6 millions de Français, grâce à une hausse de 4 % de son chiffre d'affaires 2010, à 13,5 milliards d'euros. La collecte d'assurance-vie a progressé de 10 % à 4,4 milliards d'euros.

Son président Thierry Derez s'est déclaré confiant sur la solidité financière du groupe, dont la marge de solvabilité couvre 3,5 fois les exigences réglementaires.

La filiale Covea Finance propose trois supports d'épargne ISR (investissement social responsable) :  Covea Finance Actions solidaires,  Covea Finance Horizon durable et  Covea Finance E.S.PA.CE solidaire, ainsi que des produits d'épargne salariale. 

lundi, 10 janvier 2011

Comprendre les enjeux de Grenelle 2

Loin d’avoir été enterré avec le retrait de la taxe carbone, le Grenelle de l’environnement ne cesse de modeler la vie économique.

Pour le comprendre, il faut remonter à juillet-octobre 2007. C’est durant cette période que fut lancée une large consultation, sorte de brain-storming géant d’où écloreront 268 engagements.

Pour que ces engagements se traduisent concrètement, 34 comités opérationnels furent créés en décembre 2007. De leurs travaux naîtront les lois Grenelle 1 puis Grenelle 2.
Promulguée le 3 août 2009, Grenelle 1 comporte 57 articles qui reprennent une ples mesures et orientations adoptés par les 34 comités.

Moins d’un an plus tard, le 12 juillet 2010, Grenelle 2 et ses 257 articles est promulguée à son tour.
Portant « engagement national pour l’environnement », Grenelle 2 concerne 6 domaines :

- l’amélioration énergétique des bâtiments et l’harmonisation des outils de planification ;

- l’organisation de transports plus respectueux de l’environnement assurant les besoins en mobilité ;

- la réduction des consommations d’énergie et du contenu en carbone de la production,

- la préservation de la biodiversité,

- la maîtrise des risques, le traitement des déchets et la préservation de la santé ;

- la mise en œuvre d’une nouvelle gouvernance écologique et les fondements d’une consommation et d’une production plus durables.

Promulgation ne vaut pas application : il faut encore que les décrets suivent. Ils sont nombreux : 199 ont été prévus pour encadrer la mise en œuvre de Grenelle 2.

Autrement dit, encore des mois d’arbitrages interministériels et de lobbyings intenses…
 

samedi, 01 janvier 2011

Bonne année

Après un long moment de silence, voici venu le temps des voeux et des explications. 
Les voeux : très sincèrement, je vous souhaite une heureuse année 2011, une année souriante sans pessimisme excessif ni sinistrose, une année de réalisation de vos souhaits les plus chers et de bien-être pour ceux, nombreux, que vous aimez. 
Les explications : j'ai été très occupée ces dernières semaines par la réalisation, justement, de mon souhait le plus cher, créer une entreprise de conseil en RSE et ISR. 

D'ici la fin du mois, vous aurez un lien vers le site de ma société, Actuéthique.

Marie Lafourcade

jeudi, 25 novembre 2010

Pierre & Vacances crée son Village nature avec Euro Disney

 

Village Nature, c'est lancé. Après plusieurs années de réflexion, Pierre & Vacances a annoncé la création, avec Euro Disney du premier village sans empreinte carbonique et à énergie positive.

En Seine-et-Marne, à moins de dix kilomètres du parc de loisirs, le Village sera construit selon la méthodologie One planet living, élaborée par Bio Regional et WWF International. Le chantier qui débutera en 2013 sera fondé sur le recours à la géothermie tirée d'une source naturelle d'eau chaude. La source devrait couvrir 85 % des besoins, l'autonomie totale étant apportée par le solaire et l'éolien. En outre, à partir de 2015, 30 % des besoins en chaleur des parcs EuroDisney et du Disneyland Hotel seront alimentés par la géothermie tirée de la source.

Le projet est ambitieux. Il s'étendra sur plus de 500 hectares qui accueilleront quelques 5 000 habitations d'ici 20 ans, sur 10 % des sols qui seront reboisés. 

 

mardi, 23 novembre 2010

Ouvriers chinois de Foxconn : 30 % de hausse des salaires

Foxconn, le sous-traitant taïwanais pour Apple, Dell ou Hewlett-Packard vient d'accorder une hausse de 30 % de leurs salaires à ses quelques 800 000 salariés chinois. Sur un an, le salaire moyen des employés de Focxconn a augmenté de 70 %. Le premier fabricant mondial de de composants pour ordinateurs avait été mis en cause par de nombreux médias pour la vague de suicides observée dans ses sites industriels, notamment celui de Guanian à Shenzhen.

C'est une bonne nouvelle pour ces ouvriers dont la majorité dorment dans des dortoirs installés dans les usines et travaillent souvent plus du double de la limite légale de 36 heures par semaine. 

Pour le modèle économique chinois, il s'agit aussi d'une inflexion majeure. Jusqu'ici, le but des autorités politiques, confontrées à l'émigration massive des paysans vers les villes des côtes, était de maintenir des salaires suffisamment bas pour rester compétitif dans le commerce mondial. Désormais, il leur faut pactiser avec une population de plus en plus organisée à qui ne suffit plus la hausse annuelle moyenne de près de 13 % des salaires durant ces dix dernières années. Déjà la province de Quangdong s'apprête à adopter une législation autorisant les syndicats libres.

Certes, le fossé entre les rémunérations chinoises et américaines ne se comblera pas en un jour : la paie d'un ouvrier chinois est égale à 11 % de celle d'un Américain. Mais, d'ici là, des délocalisations s'observent déjà en Chine : les usines textiles ou de chaussures partent vers l'intérieur des terres, d'autres sont délocalisées au Bengladesh même si le salaire minimum des ouvriers textiles y a été doublé en juillet dernier.

Au total, la hausse générale des prix de production asiatiques aura un impact positif pour le pouvoir d'achat des populations locales. Elle marquera aussi la fin d'un modèle économique global où la baisse des pouvoirs d'achat dans l'OCDE était compensée par le recours à la dette.

Sur  

vendredi, 19 novembre 2010

Réforme de la PAC : un projet environnemental sans contraintes

Que sera la PAC ou Politique agricole commune en 2020 ? Le projet de révision qu'a présenté hier Commission européenne reste très flou, au stade des bonnes intentions : que l'agriculture européenne soit « compétitive du point de vue tant économique qu'environnemental », selon les termes employés par Dacia Ciolos, le Commissaire européen  en charge de l'agriculture et du développement rural.

Selon le projet de la Commission, les deux piliers actuels de la PAC seraient maintenus, soit les aides directes versées par l'Union d'un côté, les mesures pluriannuelles de développement rural orchestré par les Etats de l'autre. Trois aménagements sont alors possibles.
Le premier consiste en une simple amélioration du fonctionnement actuel de la PAC. Il s'agirait de maintenir le premier pilier en « répartissant de manière plus équitable les paiements directs entre Etats membres » et d'augmenter les financements du second pilier « pour relever les défis liés aux changements climatiques, à l'eau, à la biodiversité, aux énergies renouvelables et à l'innovation ».
Dans le deuxième aménagement, les aides directes seraient élargies, avec « un soutien complémentaire obligatoire pour les biens publics environnementaux » et un régime spécial pour les petites exploitations tandis que les aides aux grandes exploitations pourraient être plafonnées. Le soutien au développement rural comporterait « des mesures de soutien axées sur l'environnement, les changements climatiques et/ou la restructuration et l'innovation, et pour renforcer les initiatives régionales/locales ».

Plus qu'un aménagement, la troisième option soulevée par la Commission provoquerait une révolution de la PAC : suppression progressive des aides directes au profit de « paiements plafonnés pour les biens publics environnementaux et par des paiements complémentaires pour les exploitants en zones soumises à des contraintes naturelles spécifiques ». En revanche, les mesures pluriannuelles seraient conservées en l'état mais axées principalement sur les aspects environnementaux et climatiques.

En l'état, ce projet-cadre ne suscite aucune levée de bouclier. Aucun objectif chiffré n'est donné. La bataille viendra plus tard, à la mi-2011 lorsque seront présentés aux acteurs de la filière les premiers textes réglementaires.



mercredi, 17 novembre 2010

L'énergie à la mode européenne : des voeux pieux

« Energy infrastructure priorities for 2020 and beyond » : Günther Oettinger, commissaire européen à l'énergie, a présenté, mercredi, la politique énergétique de l'Union européenne pour 2020. L'objectif ? parvenir aux objectifs du paquet énergie climat, dont le plus connu est la hausse de 20 % (sur les niveaux de 2005) de son efficacité énergétique en 2020. Il s'agit aussi de réaliser d'ici 2015 un marché unifié de l'énergie.
A la lecture, le dossier remis par la Commission sur l'énergie déçoit. Les commissaires plaident pour des investissements majeurs, de l'ordre de 1 000 milliards d'ici 2020 afin de remplacer les capacités obsolètes et de moderniser et adapter les infrastructures de l'énergie et des transports aux énergies renouvelables. 
Dans la pratique, dans une Union européenne en voie d'éclatemetn, on voit mal comment les ministres européens, ne serait-ce que ceux d'Irlande, de Grèce ou du Royaume-Uni, adopteront, lors du Conseil énergie du 4 février 2011, un plan de dépenses publiques aussi élevé.

On peut espérer que les pistes de l'efficacité énergétique seront au moins expérimentées par les pouvoirs publics. Elles permettraient d'économiser jusqu'à 78 milliards d'euros par an. Mais l'espoir ne fait plus vivre aujourd'hui.

lundi, 15 novembre 2010

Le climat se brouille avant Cancun

Après la froidure de Copenhague en 2009, la moiteur de Cancun sera-t-elle plus propice au succès des diplomates en charge de la reconduction du protocole de Kyoto ?
Rappelons que cette Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), limitant les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle globale, arrive à échéance en 2012.

L'an dernier, les signataires de la convention n'avaient pu se mettre d'accord sur un objectif contraignant. Un échec dont le coût en dépenses supplémentaires est chiffré à ... plus de 1 000 milliards de dollars par l'AIE ou Agence internationale de l'énergie. Dans son rapport publié le 9 novembre, l'Agence évalue à 11 600 milliards de dollars la totalité des investissements nécessaires jusqu'en 2030 pour passer d'une économie fondée sur l'énergie fossile à un développement soutenu par les énergies renouvelables. Au total, la limitation du réchauffement climatique à 2° pèsera pour 1,9 % du PIB mondial estimé en 2035. Ces estimations sont données à partir de l'hypothèse d'une hausse de la température terrestre de 3,5 degrés Celsius d'ici 2035 et d'une croissance de 21 % des émissions de CO2.

L'AIE prône donc la fin des subventions à l'utilisation de l'énergie fossile (charbon et pétrole), qui ont quand même représenté quelques 312 milliards de dollars en 2009. En revanche, l'Agence ne se prononce pas sur le financement de la lutte contre le changement climaique.
Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations-Unies, est partisan d'une fourchette de prix comprise entre 20 et 25 dollars la tonne de CO2, ainsi que d'une taxation des voyages aériens. Ses préconisations seront remises prochainement aux chefs des 190 Etats signataires du protocole de Kyoto.

La déconfiture du G 20 à Séoul augure mal cependant du sommet de Cancun qui se tiendra entre le 29 novembre et le 10 décembre. Si les dirigeants se montrent incapables de s'unir pour régler un problème crucial pour la survie de l'humanité, alors on peut penser que la guerre mondiale des monnaies pourra déferler.

 

vendredi, 12 novembre 2010

Le frêt aérien condamné à 800 millions d'euros

799,5  C799,5 millions d'euros : c'est le montant total des amendes infligées par la Commission Européenne à 14 opérateurs aériens condamnés pour pratiques anticoncurrentielles dans le fret, entree mai 2004 et février 2006.

Air France-KLM est le plus lourdement sanctionné : pour le groupe franco-néerlandais, la note globale s'élève à 339,6 millions d'euros, soit 182,9 millions pour Air France, 127,2 pour KLM et 29,5 pour Martinair. Aussi Air France-KLM, qui devrait verser 43 % de la totalité des amendes, soit 26 jours de trésorerie, a-t-il communiqué sur le dépôt d'un recours auprès du tribunal européen. 

Egalement condamnés : British Airways, pour 104 millions d'euros d'amende, et SAS pour 70,2 M€. Lufthansa qui avait averti les autorités européennes de ces ententes échappe aux sanctions pécuniaires.

Air France-KLM est coutumier de ces distorsions de concurrence qui, dénoncées, l'avaient conduit à payer des amendes pénales ou transactionnelles de plus de 300 millions d'euros ces cinq dernières années. Le crime paie-t-il vraiment ?

Le bonus GPL, emblématique de la politique environnementale du gouvernement

Réunis au sein du Comité Français du Butane et du Propane, les distributeurs de GPL ou gaz de pétrole liquéfié se sont inquiétés de la suppression du bonus écologique de 2 000 euros accolé aux véhicules GPL. Annoncée le 9 novembre par le ministre du Budget François Baroin, cette mesure revient sur l'engagement pris il y a trois ans dans le cadre du Grenelle de l'environnement. La durée du bonus écologique GPL avait alors été fixée à cinq ans, jusqu'au 31 décembre 2012.

Quelques 60 000 automobiles à moteur GPL auraient été vendues grâce au bonus. La suppression brutale de ce dernier n'est pas seulement fatale au chiffre d'affaires des distributeurs de GPL mais aussi aux « centaines de PME et artisans impliqués en amont et en aval du secteur ».

La décision du gouvernement ressemble à celle prise pour les rachats d'énergie photovoltaïque dont les tarifs ont été modifiés en septembre dernier sans concertation avec les professionnels. La politique de l'environnement s'apparente à celle de Gribouille, avec des stops and go qui déstabilisent les acteurs de la filière.

La fin du ministère d'Etat de l'écologie en est le dernier, et le plus grave, avatar. L'ex-ministère de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat » est devenu un simple ministère de « l'Ecologie, du développement durable, des transports et du logement ». 


Les problématiques énergétiques et maritimes, les technologies vertes et les négociations sur le climat sont désormais dispatchées entre les bastions de Bercy, du quai d'Orsay et de la rue de Varenne, dirigés par des personnalités hostiles au développement durable, notamment Christine Lagarde et Olivier Le Maire, dont on se souvient de l'opposition à Borloo en janvier 2010 sur la question du thon rouge en Méditerranée. Au quatrième rang du gouvernement, contre le deuxième pour son prédécesseur, Nathalie Kosciusko-Morizet part avec de lourds boulets aux pieds. 

Plus fondamentalement, le développement durable n'est plus central dans la stratégie du pouvoir. Il est ramené à un rôle de ramasse-électeurs. 

mardi, 09 novembre 2010

Au Sénégal, premier déblocage du Fonds pour l'environnement mondial

Le Fonds mondial pour l'environnement mondial financera un projet sénégalien de protection du littoral côtier des villes de Rufisque, Saly et Joal. Les sommes nécessaires, de 8,6 millions de dollars, serviront à arrêter le recul de la côte. D'un à quatre mètres par an pour chacun des trois sites, il menace les quartiers bas des trois villes et salinise les terres agricoles.

C'est la première fois que le FEM utilise ses ressources. D'un montant total de 150 millions de dollars, elles sont alimentées par la taxe de 2 % prélevée sur les ventes de certifications de réduction des émissions de CO2. 
Concrètement, le mécanisme du FEM, dit Mécanisme de développement propre, a été mis au point dans le cadre du protocole de Kyoto. Les pays industrialisés financent des projets de réduction de CO2 ou GES (gaz carbonique ou gaz à effet de serre) dans les pays en développement et déduisent le montant de cette aide de leurs propres émissions de CO2 ou GES. 

Le système est intelligent mais, on le voit, très peu utilisé et pour des montants ridicules face à l'ampleur des investissements nécessaires...

mercredi, 03 novembre 2010

Vers une expansion des biocarburants ?

 

Selon l'étude « What’s next for alternative energy ? » qu'a publié en début de mois le cabinet Boston Consulting Group, les biocarburants trusteront l'essentiel des énergies renouvelables utilisées dans les transports et l'énergie en 2020.

Leur croissance est tirée par la baisse des coûts. Elle risque cependant d'être limitée par les investissements nécessaires à la conversion des capacités existantes. 
Bénéficiant des retombées de la recherche technologique qui, très prochainement, permettra d'utiliser les stocks pour répondre immédiatement à une demande d'énergie, le secteur du captage et stockage de CO2 devrait accroître également son poids dans l'offre d'énergie : un prix de vente tombé à 10 centimes de dollars lui permettra d'être compétitif rapidement par rapport aux autres offres de génération d'énergie.  

L'énergie photovoltaïque se caractérise elle aussi par la rapidité de la baisse des prix de revient. Cependant, son développement ainsi que celui de l'énergie éolienne sera freiné par l'incapacité de ces techniques, dépendant du soleil et du vent, à offrir une offre régulière. Au total, elles représenteront au maximum 25 % de l'offre de génération.

Enfin, le véhicule électrique ne séduirait que 5% à 10% des acheteurs d’ici à 2020, à moins d'une chute drastique du prix des batteries et d'une envolée concomitante des cours du pétrole.

 

Des perspectives relativement moroses donc si l'on se souvient que l'extension des biocarburants s'effectue au détriment des terres destinées à l'alimentation humaine, déjà grignotées par l'anarchie urbaine.

 


 

mardi, 05 octobre 2010

Novethic donne son label à 142 fonds ISR

 

Novethic, le centre de recherche ISR et développement durable de la Caisse des Dépôts, a accordé son label ISR à 142 fonds français, soit une cinquantaine de fonds de plus que pour la première édition en 2009. Le label a été attribué à 91 fonds actions, 24 fonds obligataires, 17 fonds monétaires et 10 fonds diversifiés.
Nous donnons ci-dessous la liste des fonds labellisés : 

Axa Euro Valeurs responsables

Axa WF Human Capital

Babyfond Taux fixe 2013

BNP Paribas Acqua

BNP Paribas Etheis

BNP Paribas L1 Green Future

BNP Paribas L1 Green Tigers

BNP Paribas L1 Sustainable Equity World

BNP Paribas Money Prime Euro SRI

BNP Paribas Obli Etheis

CCR Actions Engagement durable

Champlain Solidarité

Choix solidaire

CM-CIC Valeurs éthiques

Confiance solidaire

CPR Monétaire Sr

CPR Progrès durable Europe

CPR 1-3 Euro SR

CPR 3-5 Euro SR

CPR 7-10 Euro SR

danone.communities D. Monetaire Isr

danone.communities D. Monetaire Isr Plus

danone.communities D. Monetaire Responsable S1

danone.communities D. Monetaire Responsable S2

danone.communities D. Monetaire Responsable S3

Dexia Bonds Sustainable Euro

Dexia Bonds Sustainable Euro Government

Dexia Equities L Sustainable Emerging Markets

Dexia Equities L Sustainable EMU

Dexia Equities L Sustainable Green Planet

Dexia Equities L Sustainable World

Dexia Fund Sustainable Equities Europe

Dexia Money Market Euro Sustainable

Dexia Sustainable Euro Bonds

Dexia Sustainable Euro Corporate Bonds

Dexia Sustainable Euro Short Term Bonds

Dexia Sustainable Europe

Dexia Sustainable European Balanced High

Dexia Sustainable European Balanced Low

Dexia Sustainable European Balanced Medium

Dexia Sustainable North America`

Dexia Sustainable Pacific

Dexia Sustainable World

Dexia Sustainable World Bonds

Ecureuil Bénéfices Emploi

Ecureuil Bénéfices Environnement

Ecureuil Bénéfices Responsables

Epargne Ethique Actions

Euro Active Investors

Euro Capital Durable

Faim et Développement Equilibre

Faim et Développement Trésorerie

Federal Actions Ethiques

Federal Europe ISR

Federal Taux variable IR

Fédéris ISR Euro

Fedéris Obligations ISR
Fructi Euro ISR

Fructi ISR Obli Euro

Fructi H20

Gérer Multi-Factoriel Euro

Gérer Multi-Factoriel France

Global Strategy Actions Europe

Horizon Industries of the Future

HSBC Actions Développement Durable

HSBC ObligDéveloppement Durable

Hymnos

Insertion Emplois Dynamique

Invest Première

Label Europe Actions

LBPAM Responsable Actions Environnement

LBPAM Responsable Actions Euro

LBPAM Responsable Actions Monde

LBPAM Responsable Actions Solidaire

LCL Actions Développement durable Euro

LCL Actions Etats-Unis ISR

LCL Actions USA ISR

LFP Actions Euro ISR

LFP Actions Europe ISR

LFP Actions France ISR

LFP Actions Trend Consumers

LFP Actions Trend Infrastructures

LFP Actions Trend Planet

LFP Trend Technologies

LFP Trésorerie ISR

LFR Actions Solidaires

LFR Euro Développement durable

Libertés et Solidarité

Living Planet Fund-Equity

Macif Court terme ISR

Macif Croissance Durable et Solidaire

Macif Croissance Durable Europe

Macif Obligations Développement Durable

Macif Trésorerie Semestrielle ISR

MAIF Investissement responsable Europe

MAM Actions Ethique

MAM Obligations Ethique

Mandarine Engagements

Metropole Value Sri

MG Croissance Durable Europe

MG Croissance Durable France

Nouvelle Stratégie 50

Ofi Leader ISR

Ofi Trésor ISR

Palatine Actions Défensives Euroe

Palatine Climat et Environnement

Palatine Or Bleu

Parvest Environmental Opportunities

Parvest Global environment

Parvest Sustainable Bond Euro Corporate

Parvest Sustainable Equity Europe

Performance Responsable

Pictet-European Sustainable Equities

Saint-Honoré Europe S.R.I.

SG Actions Euro ISR

SG Actions Europe ISR

SG Monétaire ISR

SG Oblig Corporate ISr

Virtuose Actions France

 

 

mardi, 28 septembre 2010

Succès pour les green awards de BFM Radio

Botanic, Bouygues Construction, Casino, Cisco, Greenwall, Phytorestore : ces six entreprises se sont partagé les cinq « green awards » remis pour la première fois, hier lundi à Paris, par Guillaume Dubois, directeur général de BFM Radio. Ils ont récompensé six entreprises chacune lauréate de l'un des prix suivants : le prix de l'évolution stratégique, le prix de la création d'entreprise, le prix de l'innovation technologique, le prix de la bonne pratique et le prix green IT.

Cinquième chaine de jardineries en France, Botanic a gagné le prix de l'évolution stratégique pour les PME : une entreprise qui a su s'adapter pour baisser ses impacts et faire évoluer son business model. Son président a expliqué comment, à partir de 2006, il a modifié ses process : nouvelles relations avec les fournisseurs pour vendre des produits non toxiques, travail avec Phillips pour économiser sur l'éclairage dans les magasins...
Cet award de l'évolution stratégique était partagé avec une grande entreprise, Bouygues Construction dont la démarche « Actitudes » a profondément modifié les process de production.
Le prix de la création de l'entreprise est allé à Greenwall, créée en 2004 et spécialisée dans la pose clés-en-main de murs végétaux. Son directeur général Arne Mehdorn a souligné combien le partenariat avec des établissements de recherche scientifiques a nourri la croissance de Greenwall dont le savoir-faire intéresse déjà l'étranger.

La recherche est aussi à l'origine de la réussite de Phytorestore, prix de l'innovation technologique pour les PME. Sa bioferme de Seine-et-Marne où 104 hectares de déchets organiques sont traités par des végétaux filtrants a été conçue en partenariat avec des scientifiques de haute volée, tandis que 3 post-doctorants ont mis au point les trois grands procédés permettant le traitement des eaux usées. Une expertise protégée par plusieurs dizaines de brevets et déjà vendue à Shangaï et partout dans le monde.

Quant au prix Green IT, il a récompensé Cisco, « une entreprise qui a développé un projet dans le domaine de l'information et des télécoms pour réduire son empreinte environnementale ou proposer une solution permettant de réduire l'empreinte environnementale des particuliers, entreprises et autres organisations ». Venu recevoir son prix avec un bocal de miel cultivé sur les toits de l'entreprise à Issy-les-Moulineaux, son directeur France Laurent Blanchard a souligné les avantages des systèmes de téléconférence de Cisco qui regroupent jusqu'à 48 sites dans le monde. 
Gilbert Delahaye, directeur développement durable de Casino, était venu lui aussi avec son pot de miel pour recevoir son prix de la bonne pratique. Le distributeur, qui a créé son propre indice de mesure carbone en concertation avec l'ADEME, est le premier du secteur a appliquer une étiquette environnementale sur ses produits. 450 produits étaient déjà étiquettés à la fin 2009, toute la gamme le sera en 2015.

 

Le choix des lauréats a été déterminé par un panel d'experts, aidé de l'ADEME, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, et du cabinet d'audit Ernst & Young. Présidé par Francis Mer, ce panel réunissait Corinne Lepage, avocate ancienne ministre de l'environnement, Cécile Colonna d'Istria, commissaire générale du salon Produrable, Arnaud Berger, directeur du développement durable de la banque BPCE, Cédrid Lacaze, gérant à la Financière de Champlain, Sylvie Padilla de l'Ademe, Fabrice Peltier, président de Préférences, Manuel Flam conseiller économique au Commissariat au développement durable, ainsi que les journalistes Nathalie Croizé de BFM Radio et Dominique Pialot de la Tribune.

Pour cette cérémonie réussie, le mot de la fin est allé à Jean-Louis Borloo. Le ministre d'Etat de l'écologie, de l'économie, du développement durable et de la mer a souligné combien la France, pays d'ingénieurs et de techniciens, est en avance en matière de développement durable. Un discours enthousiaste qui tranche avec le misérabilisme ambiant.

 

 

 

lundi, 27 septembre 2010

Pas de baisse de rémunération pour les administrateurs

 

Les administrateurs des sociétés du CAC40 ont perçu en moyenne 64.000 euros en 2009, contre environ 47.000 euros quatre ans plus tôt. Un montant qui cache de fortes disparités entre les grands groupes français, qui restent moins généreux que leurs équivalents suisses et britanniques. Si le montant moyen perçu a crû de 16% en 2009 par rapport à 2008, la médiane est restée quasi inchangée, à 52.000 euros. Les écarts de rémunérations se sont donc accrus entre les administrateurs du CAC.

Par ailleurs, la féminisation des conseils s’accélère. Le nombre d’administratrices de sociétés du CAC40 a progressé de 44% entre fin 2009 et septembre 2010, d’après l’étude Russel Reynolds Associates. Les conseils d’administration de l’indice comptent aujourd’hui 15% de femmes. A l’origine de ce mouvement, le projet de loi Zimmermann-Copé, qui imposerait 40% de femmes dans les conseils des sociétés cotées.

 

vendredi, 24 septembre 2010

Quel rôle pour les comités d'audit ? L'IFACI soutient l'AMF

Un comité d'audit, c'est, dans le conseil d'administration d'une société, le groupe d'administrateurs chargés d'examiner les comptes de l'entreprise. On sait que la défaillance -ou la connivence- des comités d'audit des grandes institutions financières explique en partie l'éclosion de la grande crise financière de 2008. 

Aussi l'Autorité des Marchés Financiers, dite AMF, vient-elle d'éditer un nouveau cadre de référence pour le contrôle interne et la gestion des risques, conçu par le groupe de travail Poupart-Lafarge. L'IFACI (Institut français de l'audit et du contrôle interne a donc organisé, le 14 septembre dernier, un colloque auquel ont assisté quelques 200 professionnels.
Voici les trois principales nouveautés :
- Le comité d'audit pourra suivre l'efficacité du contrôle des risques « autres que ceux ayant une incidence sur les comptes » ; il pourra se saisir de toute question qu'il estime « nécessaire et de sa compétence » ;
- Si un membre au moins du comité d'audit doit présenter des compétences particulières en termes de finance et de comptabilité, les autres membres doivent, eux aussi, posséder des compétences minimales en la matière ; 
- Les auditeurs internes doivent coordonner leurs travaux avec ceux des commissaires aux comptes.

On croit rêver à la lecture de ces nouveautés. Faut-il vraiment croire que les administrateurs membres d'un comité d'audit n'avaient pas les compétences financières et comptables nécessaires à leur mission ? que les auditeurs travaillaient sans concertation avec les commissaires aux comptes ? 

 

Contact presse :

Elisabeth Weiss

jeudi, 23 septembre 2010

Air Liquide prospère en Arabie Saoudite

 

Air Liquide approvisionnera en hydrogène la raffinerie de Yanbu, à l'ouest de  l'Arabie saoudite. Ce contrat de long terme, qui représente le plus lourd investissement jamais effectué par le groupe dirigé par Benoît Potier, s'inscrit dans la volonté de l'Etat arabe d'accroître la valeur ajoutée de ses exportations. Dans le cas présent, Saudi Aramco veut désulfériser ses carburants, soit 400 Kb/j (millie barils par jour).

Concrètement, Air Liquide investira 300 millions d'euros pour construire deux unités de production d'hydrogène qui, à leur démarrage en 2014, disposeront d'une capacité totale de 300 000 m3 par heure. A terme, une troisième usine pourrait être construite dans ce bassin industriel en manque de pipelines d'hydrogène. D'autres projets de raffinerie, tel celui de Al Zour au Koweït pourraient voir le jour.

 

mercredi, 22 septembre 2010

Solaire : Enerplan s'insurge de la baisse des aides fiscales

Pour l'Etat français, le solaire c'est trop cher. Les baisses de tarifs de rachat par EDF ont acté ce constat. Aujourd'hui ce serait au tour du crédit d'impôt pour les particuliers à être dans le collimateur.
Selon les Echos, le crédit d'impôt pour installation de panneaux photovoltaïques sur une résidence principale serait ramené à 25 %, contre 50 %, dès cette année. L'annonce serait faite lors du prochain Conseil des ministres, le 29 septembre prochain à l'occasion de la présentation de la Loi de finances..

Pour Enerplan, qui regroupe les professionnels de l'énergie solaire, cette mesure « viendra déstabiliser le secteur photovoltaïque français déjà rudement attaqué au sortir de l'été. Après la baisse des tarifs de 12 %, dévoilée le 12 août pour une application au 1er septembre, les acteurs de la filière devraient maintenant s'adapter en moins de dix jours à une évolution du cadre fiscal normalement prévue pour le 1er janvier 2011 ! (...) Cette annonce offrirait une fin d'année catastrophique pour des entreprises qui ont créé de l'emploi non délocalisable. »
Enerplan appelle donc à une réforme fluide, qui permette à ses adhérents de s'adapter.
 

La Fed angoisse à la perspective de la déflation

Pour la Fed, l'ennemi n'est plus l'inflation mais la déflation. Et le chômage est son maître. Dans ses « minutes » publiées hier soir -il s'agit du compte-rendu des débats des membres de la Banque centrale, l'Autorité monétaire américaine a reconnu son échec.

Aux Etats-Unis, la lutte contre le chômage est toujours passée par la politique monétaire : en rachetant des actifs ou en baissant ses taux directeurs (le coût de l'argent prêté aux banques qui elles-mêmes le prêtent aux entreprises et aux particuliers), l'Autorité monétaire américaine relançait l'économie et diminuait du même coup le chômage. Aujourd'hui, ce dernier se situe à plus de 9 % et reste insensible à la petite reprise des investissements de l'été.
Pourtant, les minutes de la Fed sont relativement peu loquaces sur ce problème. Elles portent essentiellement sur les questions d'inflation : la hausse des prix, de 1 % sur un an, est considérée comme insuffisante. Pour la Fed, une inflation normale est comprise entre 1 et 2 %. Normale, cela veut dire que la croissance économique est suffisamment forte pour provoquer des anticipations de hausse des prix mais sans qu'elle ne s'emballe. Une inflation faible marque au contraire un ralentissement économique. De fait, les économistes prévoient une croissance comprise entre 2,4 % et 3 % pour 2011, ce qui est très inférieur aux taux de ces vingt dernières années.

Que peut donc faire la Fed ? On le saura vendredi lorsque son président Bernanke annoncera sa politique dans les prochains mois. Sa marge de manoeuvre est limitée : les rachats d'actifs et les baisses de taux étant inefficaces, seule reste l'arme des changes. Un dollar faible, c'est le pari de la Fed mais rien ne dit qu'il permette de relancer l'économie d'autant que le seul impact dont on soit certain est qu'il affaiblira les économies européennes.

 

 

La Fed a laissé entendre qu’un assouplissement de la politique monétaire était possible... si nécessaire. Par nécessaire, il faut comprendre, dans le cas présent, la manipulation des anticipations d’inflation. La Fed reconnaît désormais sans ambages qu’en plus de rater son objectif d’emploi, elle rate aussi son objectif de prix. La relance du « quantitative easing », si elle doit être mise en œuvre dans les prochain mois, n’aura pas pour but véritable de faire baisser le chômage, ce qui est hors de portée immédiate des actions monétaires. Elle visera avant tout à créer de l’inflation (anticipée). Peser sur le dollar est peut-être le plus sûr moyen d’y parvenir.

L’inflation en zone d’inconfort

Le discours de Ben Bernanke au symposium de Jackson Hole, à la fin du mois d’août, avait mis l’accent sur le risque de voir l’inflation freiner davantage – ce qui à terme pourrait conduire à la déflation, phobie bien connue du président de la Fed. L’idée défendue alors était que, pour prévenir ce risque de désinflation/déflation, on pouvait envisager un nouvel assouplissement monétaire, la forme privilégiée de cette politique étant une relance des programmes d’achat d’actifs. Le communiqué du FOMC publié à l’issue de sa réunion d’hier reprend à son compte l’idée de Ben Bernanke. La principale modification de ce texte, par rapport aux moutures précédentes, concerne en effet la description du panorama d’inflation. Le FOMC note ainsi que l’inflation est au-dessous de ce que l’on peut considérer comme son objectif de moyen terme (Cette formulation est vague car la Fed n’a pas d’objectif quantifié, contrairement à la plupart des banques centrales. Néanmoins il est admis que sa « zone de confort » est une inflation sous-jacente comprise entre 1 et 2%).

L’inflation a été faible dernièrement (1% sur un an pour le CPI sous-jacent) mais elle n’a pas reculé de manière significative. Il y a donc plusieurs mois déjà que la Fed aurait pu dire que la deuxième partie de son mandat (la stabilité des prix) était tout aussi hors d’atteinte à court terme que la première partie (le plein emploi). Pourquoi donc ce changement ? Nous sommes enclins à y voir un compromis entre membres du comité de politique monétaire. On sait en effet que la question de la relance du « quantitative easing » est l’objet d’un vif débat au sein de la Fed. Si Ben Bernanke pousse visiblement cette option, d’autres sont très réticents. Le plus visible des opposants est Thomas Hoenig, président de la Fed de Kansas City, qui pour la sixième fois cette année a voté contre le reste du comité : son argument est que cette mesure serait inefficace quant aux objectifs de politique monétaire et ne ferait que créer davantage de déséquilibres. D’autres présidents de Fed régionales n’ayant pas de droit de vote cette année (St. Louis, Minneapolis) ont aussi fait part de leurs réserves. En somme, la situation économique n’était pas assez mauvaise pour que la « motion Bernanke » passe en force, mais assez incertaine pour laisser la discussion suivre son cours.

On notera aussi que, par rapport au communiqué du mois d’août, le FOMC s’abstient de dire que son portefeuille d’actifs va être maintenu à un niveau constant. Cela signale on ne peut plus clairement que la forme d’un nouvel assouplissement (si nécessaire) passera par des achats d’actifs. Aucune indication de taille et de calendrier n’est évidemment donnée à ce stade.

La prochaine réunion du FOMC aura lieu le 3 novembre (lendemain des élections de mi-mandat – de sorte qu’une action à partir de cette date ne pourra pas être jugée sur une base partisane). Quelles informations peuvent d’ici là faire pencher la balance ? En matière de statistiques, il faudra surveiller notamment les éléments suivants : les deux prochains ISM (parution : 1er octobre et 1er novembre), le rapport sur le marché du travail (parution : 8 octobre), le prochain CPI (parution : 15 octobre). Les minutes de la réunion d’hier, à paraître le 12 octobre, donneront aussi un éclairage sur l’état du débat interne à la Fed.Economie mercredi 22 septembre 2010

Révision baissière du scénario de la Fed

Les dernières prévisions connues des membres du FOMC datent de juin. Elles ont été élaborées avant de connaître le mauvais résultat de la croissance au T2 2010 et sans anticiper la détérioration des données économiques sur juillet et août. En matière d’activité, elles étaient supérieures à celles du consensus, qui lui-même était il y a encore trois mois trop optimiste par rapport à la réalité. Les prochaines prévisions seront préparées pour la réunion du 3 novembre (et rendues publiques trois semaines plus tard avec la publication des minutes). Les révisions opérées par le consensus donnent une idée assez claire de ce qui va se passer. De juin à septembre, le consensus des prévisionnistes américains a abaissé la croissance moyenne du PIB pour 2011 de 3.1% à 2.4% (selon le sondage de Consensus Inc). Par son ampleur, un tel changement est rare. La discussion entre banquiers centraux se fera donc sur la base d’une croissance attendue nettement inférieure aux moyennes historiques. En matière d’inflation et d’inflation sous-jacente, les prévisions de la Fed ont toujours été très prudentes, les changements devraient être plus modestes et, en tout état de cause, confirmer le scénario d’inflation modeste, au bas de la « zone de confort ».

 

 

 

La Fed a laissé entendre qu’un assouplissement de la politique monétaire était possible... si nécessaire. Par nécessaire, il faut comprendre, dans le cas présent, la manipulation des anticipations d’inflation. La Fed reconnaît désormais sans ambages qu’en plus de rater son objectif d’emploi, elle rate aussi son objectif de prix. La relance du « quantitative easing », si elle doit être mise en œuvre dans les prochain mois, n’aura pas pour but véritable de faire baisser le chômage, ce qui est hors de portée immédiate des actions monétaires. Elle visera avant tout à créer de l’inflation (anticipée). Peser sur le dollar est peut-être le plus sûr moyen d’y parvenir.

L’inflation en zone d’inconfort

Le discours de Ben Bernanke au symposium de Jackson Hole, à la fin du mois d’août, avait mis l’accent sur le risque de voir l’inflation freiner davantage – ce qui à terme pourrait conduire à la déflation, phobie bien connue du président de la Fed. L’idée défendue alors était que, pour prévenir ce risque de désinflation/déflation, on pouvait envisager un nouvel assouplissement monétaire, la forme privilégiée de cette politique étant une relance des programmes d’achat d’actifs. Le communiqué du FOMC publié à l’issue de sa réunion d’hier reprend à son compte l’idée de Ben Bernanke. La principale modification de ce texte, par rapport aux moutures précédentes, concerne en effet la description du panorama d’inflation. Le FOMC note ainsi que l’inflation est au-dessous de ce que l’on peut considérer comme son objectif de moyen terme (Cette formulation est vague car la Fed n’a pas d’objectif quantifié, contrairement à la plupart des banques centrales. Néanmoins il est admis que sa « zone de confort » est une inflation sous-jacente comprise entre 1 et 2%).

L’inflation a été faible dernièrement (1% sur un an pour le CPI sous-jacent) mais elle n’a pas reculé de manière significative. Il y a donc plusieurs mois déjà que la Fed aurait pu dire que la deuxième partie de son mandat (la stabilité des prix) était tout aussi hors d’atteinte à court terme que la première partie (le plein emploi). Pourquoi donc ce changement ? Nous sommes enclins à y voir un compromis entre membres du comité de politique monétaire. On sait en effet que la question de la relance du « quantitative easing » est l’objet d’un vif débat au sein de la Fed. Si Ben Bernanke pousse visiblement cette option, d’autres sont très réticents. Le plus visible des opposants est Thomas Hoenig, président de la Fed de Kansas City, qui pour la sixième fois cette année a voté contre le reste du comité : son argument est que cette mesure serait inefficace quant aux objectifs de politique monétaire et ne ferait que créer davantage de déséquilibres. D’autres présidents de Fed régionales n’ayant pas de droit de vote cette année (St. Louis, Minneapolis) ont aussi fait part de leurs réserves. En somme, la situation économique n’était pas assez mauvaise pour que la « motion Bernanke » passe en force, mais assez incertaine pour laisser la discussion suivre son cours.

On notera aussi que, par rapport au communiqué du mois d’août, le FOMC s’abstient de dire que son portefeuille d’actifs va être maintenu à un niveau constant. Cela signale on ne peut plus clairement que la forme d’un nouvel assouplissement (si nécessaire) passera par des achats d’actifs. Aucune indication de taille et de calendrier n’est évidemment donnée à ce stade.

La prochaine réunion du FOMC aura lieu le 3 novembre (lendemain des élections de mi-mandat – de sorte qu’une action à partir de cette date ne pourra pas être jugée sur une base partisane). Quelles informations peuvent d’ici là faire pencher la balance ? En matière de statistiques, il faudra surveiller notamment les éléments suivants : les deux prochains ISM (parution : 1er octobre et 1er novembre), le rapport sur le marché du travail (parution : 8 octobre), le prochain CPI (parution : 15 octobre). Les minutes de la réunion d’hier, à paraître le 12 octobre, donneront aussi un éclairage sur l’état du débat interne à la Fed.Economie mercredi 22 septembre 2010

Révision baissière du scénario de la Fed

Les dernières prévisions connues des membres du FOMC datent de juin. Elles ont été élaborées avant de connaître le mauvais résultat de la croissance au T2 2010 et sans anticiper la détérioration des données économiques sur juillet et août. En matière d’activité, elles étaient supérieures à celles du consensus, qui lui-même était il y a encore trois mois trop optimiste par rapport à la réalité. Les prochaines prévisions seront préparées pour la réunion du 3 novembre (et rendues publiques trois semaines plus tard avec la publication des minutes). Les révisions opérées par le consensus donnent une idée assez claire de ce qui va se passer. De juin à septembre, le consensus des prévisionnistes américains a abaissé la croissance moyenne du PIB pour 2011 de 3.1% à 2.4% (selon le sondage de Consensus Inc). Par son ampleur, un tel changement est rare. La discussion entre banquiers centraux se fera donc sur la base d’une croissance attendue nettement inférieure aux moyennes historiques. En matière d’inflation et d’inflation sous-jacente, les prévisions de la Fed ont toujours été très prudentes, les changements devraient être plus modestes et, en tout état de cause, confirmer le scénario d’inflation modeste, au bas de la « zone de confort ».

 

mardi, 21 septembre 2010

Lancement de la campagne « Des droits pour tous, des règles pour les multinationales »

C’est aujourd’hui le lancement de la Campagne : « Des Droits pour Tous, Des Règles pour les Multinationales ! ». Elle est lancée au niveau européen par la Coalition européenne pour la responsabilité sociale et environnementale des Entreprises ou ECCF et représentée, en France, par l'ONG de juristes Sherpa, en lien avec le Forum pour la RSE (FCRSE) et le Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID).
Son objectif est de favoriser l'émergence d'un cadre juridique européen obligeant les multinationales à  rendre compte des violations des droits sociaux et des dommages environnementaux dont elles sont à l'origine dans les pays en développement ». 

La campagne prend la forme d'une pétition en ligne. Les opérateurs du projet espèrent 100 000 signatures au moins d'ici le 1er mai 2011, date à laquelle la Commission européenne préparera sa nouvelle communication RSE (responsabilité sociale des entreprises) et la révision de la directive transparence.

Les principales demandes portent sur les points suivants :

-  que les multinationales européennes soient tenues légalement responsables de tout préjudice

- qu'elles, ou leurs entreprises affiliées, causent aux personnes et à l'environnement, en Europe comme ailleurs ;

qu’elles rendent publiques les informations concernant les impacts de leurs activités ou de celles de leurs filiales sur les personnes et sur l'environnement ;

-  que soit garanti et facilité l’accès à la justice au sein de l’Union européenne pour toutes les victimes des activités des multinationales européennes.