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vendredi, 11 décembre 2009

Legrand, Bic et PSA vainqueurs du classement Transparence

Sciences Pô Paris et Labrador ont lancé le premier classement de la Transparence. Les vainqueurs, curieusement, n'appartiennent pas au CAC 40 : il s'agit de Legrand, avec une note de 88 sur 100, de Bic (87) et de PSA-Peugeot-Citroën (85). La note moyenne de l’ensemble de l’échantillon est de 61 sur 100.

La méthodologie et la notation ont été conçues par le spécialiste de l'information réglementée et par le master Finance et Stratégie de Sciences Pô.  4 grands piliers avaient été définis :
- l'accessibilité : le lecteur trouve-t-il facilement et rapidement l’information ?
- la précision : l’information est-elle conforme à la réglementation et utile ?
- la comparabilité : les lecteurs peuvent-ils comparer facilement l’information entre les émetteurs ?- la disponibilité : l’information est-elle disponible rapidement en format papier et web, en français et en anglais simultanément ?
Pour chacune de ces grandes questions, les vainqueurs ont été Legrand (accessibilité), Accor (précision), PSA (comparabilité) et Michelin (disponibilité).
Trois enseignements principaux se dégagent de l'étude. D'abord, la marge de progression est grande puisque la note moyenne est de 61,pour le SBF 120 et de 67 pour le CAC40 ; ensuite, les sociétés du CAC 40, malgré leurs moyens humains et financiers, ont un comportement plutôt décevant, leur avance tenant essentiellement au critère de disponibilité : en terme de précision et de comparabilité, elles font à peine mieux que la moyenne du SBF 80 ; enfin, les sociétés industrielles sont plus transparentes que les financières, les sociétés de service se situant dans la moyenne.
Voici les gagnants, par secteur d'activité :
- Pétrole/gaz/matériaux/bâtiment : Air Liquide
- Biens et services industriels : Legrand
- Biens de consommation/santé : Bic
- Services aux consommateurs : PagesJaunes
- Services aux collectivités/technologie : Alcatel-Lucent
- Sociétés financières : Crédit Agricole.

 

http://www.reginfoleblog.com/my_weblog/2009/12/labrador-et-sciences-po-lancent-la-premiere-edition-du-classement-de-la-transparence-.html

Bilan du premier Grenelle de l'environnement

Inscrit à l’initiative des parlementaires dans l’article 1er de la loi Grenelle Environnement, le bilan de l'application de la loi a été transmis, le 4 décembre, au Parlement.
Le rapport dresse un bilan économique, budgétaire et fiscal et accorde une attention particulière à son incidence sur les collectivités locales. Il détaille aussi les bénéfices directs ou indirects du Grenelle Environnement, tant sur les plans économiques, environnementaux que sociaux. Enfin, il rend compte de la mise en oeuvre des engagements du Grenelle et des actions à venir pour fin 2009-début 2010.
Un deuxième bilan officiel du Grenelle Environnement sera réalisé en 2010. Il sera axé sur la territorialisation du Grenelle Environnement et sur les différents aspects de la croissance verte en termes d'emplois, formation et politique industrielle.

Gouvernance : patron caché, patron heureux

La finance comportementale à l'aide de l'analyse extrafinancière ? C'est la démarche entreprise par les analystes d'Oddo, à partir du postulat que « la qualité du top management joue un rôle primordial dans le succès des sociétés à long terme ».

Pour les chercheurs, il s'agissait de surmonter deux difficultés : la première réside dans le manque d'outils de mesure de cette qualité ; la seconde repose sur l'observation : « un nombre très important de sociétés ont connu de longues séries de succès avant d’entamer une lente descente en enfer sans avoir changé de top management et alors que ce dernier était considéré comme exemplaire ». L'étude a permis de trouver deux facteurs explicatifs : la personnalité du CEO et sa relation à l’entreprise, notamment ses rapports avec le conseil d'administration.
Des 130 sociétés cotées observées, il ressort que se sont les « CEO anti-stars » qui sont les plus efficaces.
Aussi la double prise en compte des « CEO anti-stars » et des perspectives bénéficiaires débouche-t-elle sur cinq recommandations d'achat : L’Oréal, Axa, Vinci, Roche et Michelin.

Soitec entre dans le solaire

Soitec rachète Concentrix Solar. Le numéro un mondial de la production de SOI (silicium sur isolant), un produit indispensable à la fabrication des puces électroniques, vient de prendre 80 % du capital de l’allemand Concentrix Solar, avec une option sur les 20 % allant jusqu’à 2012.
Fondé en 2005 par des scientifiques de l’institut Fraunhofer ISE, Concentrix Solar compte aujourd’hui 60 salariés basés à Fribourg. Il a développé des systèmes photovoltaïques à concentration qui doublent les rendements conventionnels.
Encore déficitaire avec un Ebitda estimé déficitaire de 10,5 millions d’euros en 2009 pour un chiffre d’affaires  de 5,3 millions, la société devrait arriver au point mort en 2011. Les synergies seraient importantes avec Soitec. Ce dernier avait déjà engagé un partenariat dans le phtovoltaïque avec le Commissariat à l’énergie atomique afin de réduire son exposition au marché de l’AMD. Rappelons que, sur ce segment, le marché de l’énergie solaire est estimé à plus de 25 milliards de dollars en 2020.


jeudi, 10 décembre 2009

Bilan de l'application de la loi NRE : plutôt mauvais

Le cabinet Alpha publie, pour la septième année consécutive, son bilan de l'application de la loi NRE, en se focalisant sur les aspects sociaux. Depuis 2001, les sociétés françaises et cotées en France doivent publier dans leur rapport annuel des données « sur la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leur activité ».
Force est de reconnaître que les très grandes entreprises -celles du CAC 40 publient une information « dont la qualité stagne autour de la moyenne ». Les auteurs de l'étude sont perplexes : « Le manque de transparence récurrent depuis sept années sur des sujets sociaux pourtant structurants dans l'entreprise nous interroge sur la signification même du reporting ».
Trois groupes se détachent. Les leaders : PSA, Veolia, Vinci, Vivendi. Les méritants qui améliorent leur reporting : Air Liquide, Saint-Gobain. Parmi les médiocres, il faut distinguer ceux qui fournissent des informations exhaustives et de qualité mais sur un périmètre non signifiant -Air Liquide, L'Oréal et Suez Environnement-, ceux qui donnent peu d'informations -Axa, Cap Gemini- et, enfin, ceux qui informent correctement mais sur un nombre minime de sujets, tel Bouygues.
La stagnation de la qualité des informations données induit les chercheurs à regretter que le reporting social ne soit plus qu'un « simple exercice procédural sans substance ». Ils en appellent les entreprises à « discuter collectivement la pertinence et la qualité des indicateurs », seul moyen de «relancer le processus de reporting social dans les années à venir ».

mercredi, 09 décembre 2009

EDF vient au secours d'Areva à Abu Dhabi

EDF au secours d'Areva dans le projet nucléaire d'Abu Dhabi, c'est la fable des frères ennemis. On se rappelle que le producteur de nucléaire s'était allié à GDF-Suez et Total pour répondre à l'appel d'offre de l'émirat sur la fourniture de services de production et distribution d'électricité à base d'uranium (voir notre note du 6 octobre dernier).
Confrontés à des difficultés de compréhension de la part des autorités locales, le consortium français a donc demandé à EDF d'entrer dans leur équipe. Mardi 8 décembre, les administrateurs d'EDF ont accepté, aux conditions suivantes : EDF et GDF-Suez seraient en charge de la maîtrise d'ouvrage des réacteurs, au sein d'un consortium à 3 : 45 % pour chacun d'entre eux et 10 % pour Total. Areva conserverait son rôle de mise en place et de pilotage de l'ilôt nucléaire, tandis que Alstom fournirait l'ilôt conventionnel. Le français Vinci prendrait la place de l'américain Bechtel dans le génie civil.
La nouvelle équipe devra déposer ses offres avant la fin du mois.

Lanthanides : la Chine veut limiter ses exportations

Les lanthanides, vous connaissez ? ces métaux électropositifs sont éminemment stratégiques. Hier recherchés pour les verres de lunettes en raison de leurs propriété réflectrices des rayons ultra-violets, ils servent aujourd'hui à 45 % aux pots catalytiques des automobiles et à 25 % aux systèmes de catalyse des raffineries pétrolières. On les trouve aussi dans les IPod et les moteurs de voitures hybrides et les turbines d'éoliennes.
En bref, ces métaux sont devenus une matière première indispensable aux technologies environnementales. Or, les 135 000 tonnes de lanthanides utilisés l'an dernier dans l'industrie mondiale provenaient à 95 % de Chine. Et cet état, qui investit massivement dans les technologies durables de pointe, veut conserver cette manne.
Le 1er septembre, les services d'Etat ont publié une étude qui proposait de fixer à 35 000 tonnes par an entre 2010 et 2015 les exportations de lanthanides. Cette politique de quotas avait déjà été appliquée par la Chine, jusqu'en 2006.
Les Etats importateurs de lanthanides s'inquiètent. Le Japon, où le succès de la Prius de Toyota repose sur l'usage des lanthanides, a menacé de porter plainte contre la Chine à l'OMC. Derrière cette menace, la crainte que son puissant voisin ne crée un cartel de producteurs de lanthanides : 57 % des réserves mondiales se trouvent en Chine.

Le rapport AFEP-MEDEF gouvernance des entreprises

Le premier rapport annuel d’évaluation de l’application du code de gouvernement d’entreprise des sociétés du SBF 120 est paru. L’AFEP et le MEDEF s’y étaient engagés lors de la présentation, en octobre 2008, de leurs recommandations sur la rémunération des dirigeants.
Les résultats sont bons, très bons même. Le taux de conformité est compris, pour toutes les recommandations entre 80 et 100 %.

84%, contre 27 % en 2007, des entreprises du SBF 120 publient l’examen au cas par cas de l’indépendance des administrateurs, et 94% du CAC 40 contre 40% l’année précédente. L’évaluation des conseils est mentionnée dans 83 % des sociétés du SBF 120 (contre 67% en 2007) et dans 91% des sociétés du CAC.
Les progrès les plus importants concernent les comités aux comptes dont se sont dotées 97% des sociétés du SBF 120 et la totalité du CAC 40. Les informations données sont plus claires et plus détailéles.

Sur les rémunérations, la transparence est presque acquise. Ainsi, près de 95 % des rapports annuels (contre 29,5 % pour le SBF 120 en 2007 et 51,5 % pour le CAC 40) explicitent, pour chaque mandataire social, la part due et versée sur l’exercice concerné et sur l’exercice précédent.

mardi, 08 décembre 2009

Air Liquide se positionne avant Copenhague

Energie et environnement : c'était le thème choisi par Air Liquide pour sa journée investisseur, lundi 7 décembre à Paris.
Nul ne sait ce qui sortira de Copenhague mais, avant même son ouverture, le sommet a donné des idées aux entreprises pour vanter leurs technologies.
Le groupe dirigé par Benoît Potier a donc décliné son offre dans l'univers de la réduction des gaz à effet de serre, un marché qu'il évalue à 30 milliards d'euros. L'acquisition de l'allemand Lurgi en 2007 lui permet aujourd'hui d'offrir un panel de technologies de pointe, que ce soit dans le solaire, les agro-carburants de seconde génération, l'énergie hydrogène
, l'oxy-combustion, la propreté (!!!) des carburants, la gazéification des énergies fossiles et la captation de COE.
Des technologies bien maîtrisées mas pas encore suffisamment rodées ou rentables. D'où l'importance pour le patron Benoît Potier d'être présent au sommet de Copenhague : à l'issue de cette réunion de chefs d'Etat où les pays les plus riches tenteront de conserver leur avance technologique sur les émergents, des cadres législatifs ou réglementaires devraient être adoptés, permettant aux entreprises en pointe d'imposer leurs systèmes de réduction de gaz à effet de serre.

Plus grand respect du travail en Europe

Les entreprises européennes seraient plus respectueuses que les américaines ou les asiatiques des droits de leurs salariés. C'est ce que démontre uen étude menée par le Harvard Law School Pensions Project et Asset4, la société suisse spécialisée dans la fourniture d'informations
d'informations de gouvernance environnementale et sociale d'entreprise.
Sur 2 500 entreprises à la capitalisation supérieure à 10 milliards de dollars, 43% des grands groupes européens ont adopté, dans leurs politiques d'approvisionnement, des critères relatifs aux droits de la personne et aux droits des travailleurs. Ils ne sont que 23% à l'avoir fait aux Etats-Unis et 20% en Asie. Parmi ces dernières, seule une minorité a créé des codes d'application, des mécanismes de surveillance et de contrôle. Etonnant lorsque l'on sait que l'adoption des normes RSE (responsabilité sociale et environnementale) doit beaucoup à l'activisme des associations américaines contre les pratiques de Nike, Wal-Mart ou Gap dont les fournisseurs d'Asie du sud-est employaient enfants et ouvriers dans des conditions honteuses.

Pour Harvard Law School Pensions Project, les pratiques d'achat responsable devraient se diffuser rapidement : « Chez les grandes entreprises, le niveau de ces préoccupations s'approche d'une norme. Les entreprises n'ayant pas élaboré de politiques d'approvisionnement basées sur des critères de droits de la personne et des travailleurs pourraient être sous pression afin de le faire. » Il est vrai que les investisseurs sont de plus en plus sensible à la prévention du risque à la réputation.

 

 

 

Asset4 racheté par Reuters

Thomson Reuters vient d'acheter Asset4. Les 240 salariés de cette société suisse dont le siège est à Zoug et qui possède des succursales à Londres, New York et l'île Maurice, collectent des données sur les performances sociales et gouvernementales des entreprises. Son acquisition par le diffuseur d'informations financières prouve la croissance de la demande en informations ESG.

Asset4 est ainsi le fournisseur de BNP Asset Managament qui, en 2007, avait acquis une licence mondiale pour sa solution d'information.
Le système Asset4 est fondé sur l'analyse de 900 données économiques, environnementales, sociales et de gouvernance concernant plus de 2 500 sociétés cotées. Il couvre ainsi la totalité des indices MSCI World, S&P 500, MSCI Europe et FTSE350.

Conçu pour les investisseurs, l'outil assetmasterProfessonal permet d'appliquer des filtres négatifs ou positifs, de vérifier la conformité avec les principales conventions internationales, l'engagement auprès des entreprises, et l'intégration de critères extra-financiers dans leurs analyses d'investissement. Destiné plutôt aux professionnels du développement durable et de la gouvernance, l'outil assetmasterExecutive permet d'accéder en un clic aux informations ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) sur les leaders de l'industrie et de pouvoir comparer une entreprise à ses pairs. Enfin, un dernier outil, le souvereignSupra a été conçu pour les gérants obligataires à qui il donne accès aux informations ESG des Etats, des autorités locales, des entreprises publiques et non-cotées et d'organismes supra-nationaux.

 

La production d'huile de palme encore irresponsable

Difficile de se passer de l’huile de palme. Massivement utilisée dans l’alimentation et les cosmétiques, elle sert depuis une huitaine d'années comme agrocarburant. Problème : sa culture entraîne déforestation et destruction de tourbières, ce qui accroît les émissions à effet de serre.
Face à la prise de conscience des utilisateurs finaux, planteurs, entreprises utilisatrices d'huile de palme et associations de défense de l'environnement ont constitué en 2004 une Plate-forme de discussion. Les ONG WWF et Wetlands avaient initié cette « Table Ronde pour une Huile de Palme Durable , Roundtable on sustainable palm oil ou RSPO. dont le siège est à Zurich, en Suisse, mais le secrétariat à Djakarta, en Indonésie. Ce pays est avec la Malaisie le premier producteur mondial d'huile de palme.
Cinq ans après, le moins que l'on puisse dire est que les résultats concrets sont rares : difficile de développer une huile de palme « durable ». Dans une récente étude, le WWF se désole que les entreprises européennes n'utilisent que très peu d’huile certifiée « durable ». Les planteurs de Malaisie et d'Indonésie seraient les principaux responsables du blocage...
Une nouvelle preuve que les considérations écologiques servent d'alibi aux pays riches pour maintenir leur main-mise sur les ressources de la planète...

lundi, 07 décembre 2009

Rendez-vous ISR sur l'émission video de Fortuneo

Fortuneo profite du sommet de Copenhague pour passer au crible les sociétés appliquant une démarche ISR (Investissement social responsable).
Du 7 au 8 décembre, l'émission Bourse « Achat/Vente » de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa, donnera la parole à Gaëtan Herinckx, directeur de l'investissement responsable chez Dexia AM, et à Jean-Phillippe Marsan, analyste ISR chez Arkeon Finance. Interrogé par Vincent Bezault, les analystes feront le point sur la gouvernance, l'empreinte environnementale et le mode de gestion des ressources humaines de plusieurs entreprises. Citons notamment Soitec, Saint-Gobain, Danone et Veolia Environnement.

Pour en savoir plus, allez sur le site de fortuneo ou sur l'espace officiel Dailymotion.

Les entreprises se préparent au changement climatique

Vigeo et WWF-France viennent de publier une étude sur la façon dans les entreprises se préparent au changement climatique. Une étude opportune car les décisions des politiques induisent, pour être suivies d'effet, des modifications de façon d'être chez les acteurs sociaux, en premier lieu les entreprises. Selon l'agence de notation extra-financière, le réchauffement planétaire rend « inéluctable le changement des comportements managériaux et apporte des perspectives pour l'innovation ».
L'intérêt de l'étude est de pointer que l'empreinte en carbone de l'activité des entreprises n'est pas toujours là où l'on pense. Spontanément, le citoyen lambda sait que la production de plâtres ou la fabrication d'automobiles est plus émettrice de gaz à effet de serre que le métier de banquier. Or, ce dernier finance des projets industriels qui peuvent être nuisibles pour l'environnement : son empreinte carbone pourra donc être supérieure à celle d'un promoteur immobilier par exemple...
L'étude s'attarde donc sur les émissions directes et indirectes des entreprises.

samedi, 05 décembre 2009

L’Europe finance l’éco-innovation

L’éco-innovation à l’européenne arrive en France. Le Fonds Européen d'Investissement a signé avec le Crédit Coopératif son premier accord ciblant l'éco innovation en France.

Selon l’établissement bancaire, « cet accord qui pourrait atteindre jusqu’a 186 millions d’euros permet d’apporter des ressources supplémentaires aux entrepreneurs. A l’horizon 2012, la convention permettra au Crédit Coopératif de plus que doubler ses volumes annuels de prêts liés à l’environnement aux PME françaises. »
Cette convention intervient dans le programme « Cadre pour l'Innovation et la Compétitivité est financé par l'Union européenne ». Il comporte un volet capital-risque et un volet-garantie.

vendredi, 04 décembre 2009

Les députés planchent sur le mieux-être au travail

Vers un label « Bien-être au travail » ? C’est le sens de la proposition de loi du député du Nord UMP Sébastien Huyghe pour les entreprises de plus de vingt salariés. Actuellement en cours de discussion au sein du groupe de travail sur la souffrance au travail, créé à l’Assemblée par Jean-François Copé, cette proposition a été déposée en octobre dernier. Elle pourrait être présentée au Parlement en 2010.
Déjà, des cabinets d’audit planchent sur ce sujet, tel Mozartconsulting, créateur de l’IBET ou « Indicateur du bien-être au travail ».
La Responsabilité sociale des entreprises, ce n'est pas seulement le respect de l'environnement. Elle commence par le respect de l'homme.

Le mécénat environnemental à la Société générale

Difficile, lorsque l’on est une banque, d’améliorer son bilan carbone. Les émissions de GES sont moins importantes que celles de produits structurés, même si l’odeur de souffre est comparable…
Aussi la Société Générale a-t-elle décidé de mettre en place un programme de mécénat environnemental, soutenant des projets d'associations concernant le changement climatique, l'eau et la biodiversité.
Parmi les initiatives soutenues, citons :

- Pro-Natura International, qui développe le « biochar », un charbon vert à base d’engrais organique réduisant les émissions de CO2 et proposé aux paysans sénégalais,

- Les Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) qui revalorisent les modes de culture traditionnel en Colombie ;

- Le Groupe des Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités (GERES) qui crée une coopérative pharmaceutique pour la gestion durable des plantes médicinales au Burkina Faso ; -

Les Actions Energies Efficients Trans Europe Culture (AEE TEC) qui implantent un parc éolien pour la distribution d'électricité dans les zones enclavées à Madagascar ;

- Le Groupe de Recherche et d'Echanges Technologiques (GRET) pour l'assainissement et de recyclage du plastique en Mauritanie.
Dans le même temps, la Société Générale sensibilise ses collaborateurs aux enjeux du sommet international de Copenhague : exposition de photographies, au siège, sur les réfugiés climatiques, conférences sur les enjeux économiques, énergétiques et humains du réchauffement planétaire, projection du film de Jane Campion « The Water Diary ».

Association ParisEuroplace et FIR

Paris EUROPLACE et le FIR ont signé un partenariat cadre pour accélérer la promotion de l'ISR sur la place de Paris.
L'organisation de représentation de la Place financière de Paris et le Forum pour l’Investissement responsable veulent faire de Paris un « un pôle d'excellence en matière de finance responsable et de développement durable : développement de la finance carbone, promotion de l'investissement responsable, renforcement des bonnes pratiques, mise en place d'un environnement favorable à la microfinance ».
Les deux groupes de travail de chacune des deux organisations créeront des synergies pour offrir aux acteurs de la finance des modules pratiques pour la prise en compte du  développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises, de la finance climat/carbone, du financement des technologies environnementales, de la finance solidaire...

Le développement durable, une réalité pour 2 % des entreprises

Pour 66 % des responsables français d’entreprises, la démarche de développement durable est prioritaire. Seuls 2 % d’entre eux ont déjà mis en place des actions concrètes du type « remodelage de la chaine logistique » pour réduire l’empreinte carbone. Ces chiffres sont tirés du sondage réalisé par l’éditeur de logiciels Infor, leader mondial dans l’édition de solutions logicielles dédiées au mid-market. Manifestement, les bonnes intentions des entreprises butent sur l’absence d’outils fiables et reconnus de mesure de l’amélioration des performances environnementales des entreprises. Messieurs les concepteurs de systèmes d’information, encore un effort !

jeudi, 03 décembre 2009

Montée en puissance de l'extra-financier dans le CAC 40

« Très forte montée en puissance de l'engagement des groupes du CAC 40 dans l'extra-financier ». Tel le titre de l'étude que Capitalcom produit, pour la deuxième année, sur la communication et les pratiques des sociétés du CAC 40.
Les auteurs de l'étude ont distingué 5 groupes : GDF Suez, Danone, Suez Environnement et Lafarge. Des habitués des premières places.
Plus intéressante apparaît la diffusion des bonnes pratiques. Ainsi de l’indexation d’une partie de la rémunération variable des managers sur des critères extra-financiers, adoptée par 12 sociétés, contre 4 en 2007. Ou encore de la création d'un comité extra-financier au sein des Conseils
d’administration, au nombre de 10 en 2009 contre 5 deux ans plus tôt. Enfin, les sociétés sont toujours plus nombreuses à rattacher la direction du Développement durable au Comité exécutif ou de direction : 17 groupes, contre 8 en 2007.
L'intégration des impératifs de responsabilité sociale des entreprises se lit dans la mise en place d'objectifs chiffrés, adoptés par les deux tiers des sociétés du CAC 40. Capitalcom cite l'exemple de Lafarge, le plus ambitieux, dont les objectifs vont de la  diviser par 2 le taux de fréquence des
accidents de travail, doubler la proportion de femmes au poste de cadres supérieurs, mener un
audit environnemental sur 100% des sites, doter 85% des carrières d’un plan de réhabilitation,
réduire les émissions nettes mondiales de 20% entre 1990 et 2010...

Pour retrouver l'intégralité de l'étude...