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lundi, 08 mars 2010

EDF-EN toujours plus dans le solaire

EDF Energies Nouvelles avait construit son développement sur l'énergie éolienne. Il se diversifie désormais dans le solaire. Normal : les énergies nouvelles sont soutenues par des incitaitons fiscales, par essence modifiables du jour au lendemain. Mieux vaut alors divserfisier ses sources de revenus. La filiale d'EDF a pour objectif d'installer 500 MW solaires d'ici 2012, dans le cadre d'un objectif global de 4200 MW.
La société dirigée par Pâris Mouratoglou s'apprête donc à investir quelques 434 millions d'euros dans un parc de panneaux photovoltaïques de 140 hectares et d’une puissance de 143 MW, sur l’ancienne base aérienne 136 à Toul. Les travaux démarreraient à l’automne 2011 et la mise en service de la première tranche l'année suivante.
Il s'agit là de la première concrétisation d'une stratégie très ambitieuse :
la filiale d'EDF a pour objectif d'installer 500 MW solaires d'ici 2012, dans le cadre d'un objectif global de 4200 MW, à comparer à une capacité nette, installée et en construction, d'un peu plus de 160 MW. Les projets cibles déjà définis représentent 2 600 MW.

mardi, 02 mars 2010

La Chine menacée par les pollutions agricoles

L'agriculture chinoise est la principale source de pollution du pays. C'est la conclusion d'un rapport demandé par le gouvernement, inquiet des dégâts à l'environnement, connexe à la forte croissance économique.
D'une durée de deux ans, l'analyse a porté sur près de 6 millions de sources de pollution, classées selon leur origine : pollution industrielle, agricole, ménagère et les installations de traitements de la pollution.
Or, l'agriculture serait le premier agent polluant du pays, du fait de l'émission de déchets à la demande chimique supérieure à celle des déchets industriels : 44 % de la demande en oxygène provient des activités agricoles.
C'est une donnée très inquiétante pour la Chine où l'on ne trouve que 10 % de la superficie cultivable mondiale mais 22 % de la population.
Les pouvoirs publics se sont donc donné un an avant de mettre au point un plan quinquennal de rééquilibrage du développement économique.

 

La Terre couverte d'éoliennes ?

Selon le Global Wind Energy Council (GWEC), la production mondiale d'énergie éolienne a progressé de 31 % en 2009. Les 37,5 gigawatts fournis par les nouveaux parcs éoliens ont porté à 157,9 GW la capacité mondiale. Sur les 37,5 nouveaux GW, 14 provenaient d'Asie où la Chine est devenue le premier producteur mondial d'énergie éolienne en doublant sa production à 25,1 GW.


Les Etats-Unis ont installé 9 922 MW l'an dernier, portant à 35 000 MW leur capacité éolienne, essentiellement dans le Texas (9 410 ), l'Iowa (3 670 MW), la Californie (4 794 MW), l'état de Washington (1 980 MW) et le Minnesota 1 809 MW).

L'Europe enfin n'est pas en reste où les installations d'énergie se sont concentrées sur les parcs éoliens : ils ont représenté 39 % des installations en 2009, pour un montant global de 13 milliards d'euros, devant le gaz (26 %) et le solaire (16 %). Les pays les plus dynamiques ont été l'Espagne (+ 24 %, 2 459 mégawatts installés), l'Allemagne (+ 19 % : 1917 MW), l'Italie (+ 11 % : 1114 MW) et la France (+ 11 % : 1077 MW).
Au total, la production éolienne atteint désormais 74,77 GW dans l'Union européenne.

Et la démesure s'annonce en Norvège où Statoil, Lyse, Inocean et Enova se sont regroupées pour construire une éolienne de 10 MW, aux palmes de 145 mètres. Une réponse aux ambitions de l'américain Clipper Windpower qui veut lui aussi ériger une éolienne de même puissance, mais dans l'offshore britannique.

lundi, 01 mars 2010

Bongrain, une démarche RSE plusieurs fois récompensées

Riche mois de février pour Bongrain. Le cinquième groupe fromager mondial qui, depuis 2002, intègre la responsabilité sociale depuis plusieurs années dans son processus de gestion, a reçu deux labels prestigieux.
Le premier récompense son engagement auprès de ses employés : pour la deuxième année consécutive, il a reçu le prix « Top employeur France », décerné par le CRF Institute.Le second trophée, « Ethique et Gouvernance », a été décerné par l'Ecole des Dirigeants et Créateurs d'Entreprise dans la catégorie « Grande entreprise française ».

La responsabilité sociale du groupe s'exerce aussi à l'égard de ses clients. L'élaboration du fromage pour enfants P'tit Louis par exemple est améliorée en partenariat avec les pouvoirs publics. En 2006, c'était l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments qui avait agréé l'enrichissement en vitamine D. En 2010, il s'agira d'optimiser les teneurs en calcium, vitamine D, matière grasse et sel ajouté, dans le cadre de la Charte d'engagement volontaire de progrès nutritionnel avec les pouvoirs publics (PNNS).

Ces démarches sont attestées par les experts en développement durable de ses commissaires aux comptes, KPMG et PriceWaterHouseCoopers. Depuis 2008, ils ont ainsi attesté la réalité des procédures internes de collecte des données.

 

vendredi, 26 février 2010

Le Maghreb mise sur le solaire

L'ensoleillement excessif a longtemps été la plaie du Maghreb. Il pourait devenir son eldorado, à condition d'investir. Ce qui devrait arriver dans les cinq prochaines années. Au Maroc, pour un projet global de 9 milliards de dollars, cinq sites photovoltaïques produiront 2 gigawatts d'électricité d'ici 2020. En Algérie, trois centrales sont en cours de construction, l'une solaire thermique, les deux autres thermosolaires à cycle combiné : elles seront opérationnelles en 2015 et seront suivies d'autres pour que le solaire réponde, en 2020, à 10 % de la demande énergétique du pays. La Tunisie a retenu la voie de « petits » parcs solaires : une quarantaine sont attendus d'ici 2016, financés au trois quarts par le privé.

Plus à l'Est, une centrale solaire à concentration (utilisant la vapeur engendrée par l'énergie solaire) verra le jour en 2013 en Jordanie tandis que l'Arabie saoudite érige la première usine de désalinisation des eaux alimentée en solaire.

mercredi, 24 février 2010

Alicaments : la fin de l'embrouille

Dans une étude remise en octobre dernier à la Commission européenne, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (European Food Safety Authority, EFSA) aurait, selon la lettre de l'Expansion, démenti les allégations d'immunité des produits enrichis en probiotiques. Les mentions telles
« renforce l’immunité » ou « aide l’organisme à se défendre » seraient mensongères, au moins dans l'état actuel des connaissances.
Si la Commission européenne suit les recommandations de l'EFSA, ces arguments devront disparaître des étiquettes.Ce serait très mauvais pour les grands groupes alimentaires Danone ou Nestlé dont les campagnes marketing sont fondées sur le caractère « préventif » de leurs produits. Les yoghourts Activia au bifidus et Actimel, très rentables pour Danone, seraient particulièrement touchés.

lundi, 15 février 2010

Quand les banques aidaient la Grèce à masquer ses déficits

Goldman Sachs et JP Morgan auraient aidé la Grèce à dissimuler les chiffres de sa dette en 2001, à la veille de son entrée dans l'Union monétaire européenne. Le New York Times a révélé l'affaire : Goldman Sachs aurait aidé le gouvernement à respecter les règles de sobriété budgétaire imposées par le traité de Maastricht et à emprunter sur les marchés. Pour ce service, la banque aurait reçu 300 millions de dollars de commissions, plus une partie des recettes de l'état grec, telles les taxes d'aéroports ou les recettes du loto. Comme le montage avait été effectué par le biais de transactions sur devises et non de prêts de la part de Goldman ou de JP, il n'avait pas à être enregistré comme dette. D'où la tromperie des régulateurs et des autres pays membres de l'euro.
Quand la corruption atteint de tels sommets de dissimulation, les efforts des Etats apparaissent bien vains.
Et l'on ne peut qu'être suspicieux à l'égard de la position des ministres des finances qui se réunissent aujourd'hui dans le cadre de l'EUROFIN. Les argentiers européens rejettent en effet les propositions de Barck Obama de limitation de la taille des banques et de prise des risques par ces dernières, au motif qu'elles iraient à l'encontre de la politique européenne. Mais quelle politique européenne ? celle de la fraude et du mensonge organisé ?


samedi, 13 février 2010

Comment attaquer une monnaie

Où trouver l'argent pour attaquer l'euro ? Pour leurs attaques contre les emprunts des Etats « PIGS » (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne), les investisseurs ont besoin d'argent. Une denrée rare pour les entreprises mais copieuse pour les banques. Depuis dix-huit mois, celles-ci se refont une santé opulante en accordant des prêts avec un taux d'intérêt annuel de 19 % par exemple pour le crédit à la consommation en France mais à partir d'argent qui leur a été octroyé à moins de 1 % par les Banques centrales.

Cette matière première, il est bien moins intéressant pour les banques de la prêter à des entreprises qu'à des investisseurs qui vont attaquer une monnaie. En effet, les gains de ces derniers sont très probables, contrairement aux risques inhérents à l'investissement industriel, tandis que les banques sont certaines d'engranger des commissions élevées. Sur les prêts accordés d'abord ; ensuite sur les opérations à terme des investisseurs contre l'euro. En effet, dans l'« euro-bashing » auquel nous assistons depuis deux semaines, les acteurs ne jettent pas leurs capitaux directement dans la bataille. Ils parient en effet sur une baisse de l'euro en achetant, à terme, du dollar, tout en vendant, toujours à terme, de l'euro. A Chicago, le marché à terme CTFC (Commodity Futures Trading Commission) a enregistré, le 2 février dernier, un niveau record de contrats vendeurs nets de positions non commerciales. Et cette dynamique ne devrait pas s'arrêter rapidement.
L'intérêt de ce type de comportement est qu'il est presque à coup sur gagnant, à la seule condition que les attaqués accusent déjà des signes de faiblesse et c'est le cas pour les PIGS, comme pour l'Union monétaire européenne. S'il est gagnant, c'est qu'il s'auto-réalise : plus vous attaquez des emprunts d'Etat ou une monnaie en les vendant à terme, plus ils se déprécieront et plus votre gain sera élevé. Ainsi, cette semaine, les enchères des emprunts d'état portugais se sont-elles mal passé : le Portugal a dû consentir des intérêts plus élevés pour trouver des acheteurs.

Que nul ne s'étonne de voir qualifier ici d'investisseurs ceux qui spéculent sur les monnaies et les emprunts, contraignant les Etats, non faillibles, à imposer à leurs citoyens des politiques économiques restrictives en période de crise. Les stratégies employées par les hedgefunds le sont au service des fonds de pension, c'est-à-dire des caisses de retraite qui doivent verser à leurs ayant-droits des niveaux de pension garantis. En 1998, lors de la crise monétaire de l'Asie du Sud-Est, c'était Calpers, le fonds de retraite des enseignants californiens, qui avait fait ployer la Thaïlande. Aujourd'hui, est venu le tour de l'Europe.

 

jeudi, 04 février 2010

Dette grecque, dette américaine, même combat

Tandis que le sauvetage de la dette grecque souveraine (celle de l'Etat) focalise les attentions, la dette de l'Etat américain pourrait bien se retrouver sous pression. C'est que soulignait l'agence de notation des obligations Moody's mardi. Aujourd'hui, la dette souveraine des Etats-Unis bénéficie de la meilleure note, le fameux AAA (prononcer triple A). Cependant, Moody's n'exclut pas des « pressions » à long terme.

Ce réveil de l'agence connue, comme ses consors, pour son aveuglement, est intervenu après la présentation par le président Barack Obama du projet de budget pour l'exercice d'octobre 2010 à septembre 2011. Rappelons que la dette devrait atteindre 77 % du PIB américain en 2020, contre 64 % aujourd'hui, ce qui amènerait un doublement des intérêts, à 17,8 % des recettes fiscales contre 8,7 % aujourd'hui. Quant à la dette publique, elle s'élèverait dans dix ans, toujours selon les estimations de la Maison blanche, à 18 500 milliards de dollars.

Les Etats-Unis ont déjà connu des problèmes d'une ampleur presqu'égale, durant la première moitié de la décennie 80. Cependant, leur environnement était différent : l'écroulement du bloc de l'Est avait permis une décélération des dépenses militaires tandis que la puissance économique américaine semblait invincible. Aujourd'hui, les jeunes Américains  vont mourir et tuer en Afghanistan et en Irak, tandis que la Chine, à la fois premier fournisseur et premier créancier des Etats-Unis, refuse de se soumettre. En témoigne sa capacité à imposer au monde une monnaie dévaluée qui lui donne un avantage compétitif inégalé.

L'Empire américain vacille donc. Jamais une agence de notation, y compris au pire moment de la décennie 80, n'avait osé émettre des doutes sur la valeur de la dette fédérale : le budget de Barack Obama est « un premier pas, et non la solution, au problème de viabilité de la dette. (...) A moins que des mesures supplémentaires ne soient prises pour réduire le déficit budgétaire ou que l'économie ne rebondisse plus vigoureusement que prévu, le paysage des finances de l'Etat fédéral telles que présentées dans les projections pour la décennie à venir imposera à un certain point des pressions sur la note AAA. »

Toupargel engage des handicapés

Toupargel, vient de signer une convention de partenariat avec l’Agefiph, fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Le numéro 1 français de la livraison à domicile de produits frais s'est engagé à embaucher au moins 30 collaborateurs handicapés, tous métiers confondus.
Cette décision s'inscrit dans un projet lancé en 2008,
appelé « Mission Handicap » dont le comité de pilotage avait expérimenté en 2009 sur 3 sites de télévente, de téléprospection et de logistique les facteurs favorisant l’emploi de travailleurs handicapés. De son côté l'Agefiph apportera à Toupargel son expertise de développeur afin que soit structurée au niveau national la démarche de l'entreprise.

Depuis 2008, Toupargel a inscrit dans sa charte éthique son engagement pour la diversité et le dialogue social. Des accords ont ainsi été signé avec les partenaires sociaux sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences et sur l’Emploi des Seniors.

vendredi, 22 janvier 2010

Succès de la levée de fonds de Solabios

Solabios, le producteur d’électricité photovoltaïque inscrit au Marché libre de Paris a levé 3 millions d'euros à l'issue de son offre publique du 4 novembre au 14 décembre 2009.
Les capitaux levés serviront au financement partiel de la construction de centrales de production d’énergie photovoltaïque dans le sud de la France, soit 45 000 mètres carrés répartis en des constructions dédiés à un usage agricole et industriel, et des constructions de surfaces de toitures à rénover préalablement. Soit une puissance d’installation supérieure à 6 mégawatts ou une production d’énergie supérieure à 7 millions de kilowatts heure annuels, répondant aux besoins en électricité de 6500 personnes.

Solabios Holding 2009 est une société d'investissement dans des producteurs d'électricité photovoltaïques intervenant sur des sites agricoles, commerciaux et industriels du sud de la France qui revendent ensuite leur production à EDF aux conditions de l’arrêté ministériel de juillet 2006. Les investisseurs personnes physiques peuvent alors déduire jusqu'à 25 % de leur impôt sur le revenu (article 199 terdecies-O A du CGI), dans la limite de 40 000 euros pour un couple, voire  100 000 euros. Les contribuables assujettis à l'ISF les participations que vous détenez dans la holding SOLABIOS HOLDING 2009 sont déductibles de votre base fiscale imposable, ce qui constitue un élément de rentabilité supplémentaire tout au long de votre durée d’investissement.

SOLABIOS la gérante de SOLABIOS HOLDING 2009 est inscrite sur le Marché Libre de NYSE Euronext Paris depuis mai 2009, SOLABIOS exploite à ce jour 12000 m² de surfaces photovoltaïques.

ARKEON est la société de gestion agréée par l'AMF qui est l'agent placeur.

mercredi, 20 janvier 2010

Vers une taxe des profits bancaires en France ?

Après Obama, les dirigeants politiques européens taxeront-ils les banques ? C'est ce que propose le gouvernement suédois et les premières réactions sont positives : Christine Lagarde estime « intéressant le principe consistant à mettre en place un régime d'assurance pour des risques systémiques » tandis que, pour le Ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, il s'agit d'une « proposition importante » qui pourrait être adoptée lors du prochain G20.
Rappelons que la taxe Obama s'appliquera, dès le 30 juin prochain, aux 35 établissements américains et à 15 de leurs filiales étrangères dont le total du bilan excède 50 milliards de dollars. Conçue pour pénaliser les banques à haut effet de levier, elle devrait remporter quelques 90 milliards sur dix ans, couvrant la quasi-totalité du programme TARP d'aide aux banques (117 milliards).En Europe, les banques françaises dont le modèle se fonde sur la co-existence des métiers d'investissement et de réseau ne devraient pas trop souffrir, Dexia exceptée.
Il est très probable que les dirigeants européens dupliquent la taxe Obama. Elle renflouera des Etats très déficitaires, tout en satisfaisant une opinion publique excédée de la rapidité du retour à la rentabilité de banques aidées à la fois par les contribuables et par les banques centrales. Ces dernières pratiquent depuis plus d'un an une politique de taux directeurs très bas grâce auxquels les établissements financiers ont pu reconstituer leurs marges bénéficiaires, alors que ni les particuliers ni les entreprises n'en profitent. Au contraire, le robinet du crédit reste toujours verrouillé.
Dans le même temps, cette taxe sonne comme l'aveu d'impuissance des politiques incapables de mener une véritable stratégie économique et industrielle. En ponctionnant les profits des banques, elle confortera ces dernières dans leur avarice et dans leur refus de pratiquer leur véritable métier, celui du crédit. L'économie des pays « développés » n'est pas près de se redresser durablement...


Le paradoxe de l'ISR immobilier

L'immobilier est le secteur d'activité le plus concerné par les deux Grenelle de l'environnement. Pourtant, alors que l'ISR ou « Investissement social responsable » ne cesse de s'étendre à de nouvelles classes d'actifs, le monétaire aujourd'hui après les actions et les obligations, l'immobilier semble exclu par les investisseurs ISR. Un paradoxe d'autant plus étonnant que le Private equity et la gestion de fortune intègrent désormais de façon croissante les considérations « éthiques » dans leur politique de gestion.
Les chercheurs de l'UFG-LFP, société de gestion de quelques 30 milliards d'euros, se sont donc penchés sur la question. Dans leur dernière revue, ils font précéder leur analyse d'un avertissement : « la minceur des preuves empiriques de l’intérêt financier de la démarche pour les classes d’actifs traditionnelles (voire, en ce qui concerne les obligations et pour l’heure, de leur absence totale). Cette lacune rend illusoire toute promotion quantitative de l’ISR pour les classes nouvellement concernées. »

Il n'en reste pas moins que l'immobilier, composante essentielle de la vie sociale, est le premier concerné par le dévelopement durable : il consomme 36 % de l’énergie produite dans le monde, l’industrie du bâtiment rejette près de la moitié des déchets industriels. Par ailleurs, 60 % de la population mondiale vivront en zones urbaines en 2030 tandis que 23 mégapoles regroupent déjà près de 10 % de celle-ci.
Pour appliquer la démarche ISR immobilier, l'investisseur se trouve confronté à l'importance du non-quantifiable : comportement des entreprises de construction ; consommation de surface ; transports ; insertion dans les tissus urbains, économique, social, sportif, culturel ; conditions de fonctionnement ; relations bailleur-preneur, etc... Autant d'inconnues en face desquelles pèse peu l'avantage du « green-building », dont le surcoût de construction est quantifiablement compensé par l'amélioration des cash-flows ultérieurs.

Malgré ces manques, les auteurs de l'étude mettent en avant trois arguments pour s'intéresser à la qualité ISR globale des actifs : la qualité d'actif de long terme de l'immobilier, le niveau d'une qualité globale de la bonne gouvernance des firmes et, enfin, le fait que l'immobilier est l'un des premiers vecteurs de la croissance mondiale.

Et de conclure :« Dans le domaine des valeurs mobilières, la recherche commence à produire des preuves empiriques que la raison et l’intuition ne se trompent guère en privilégiant la démarche de responsabilité. Dans l’immobilier, il va falloir en rester au stade de la conviction pour encore quelques temps. Mais les enjeux y sont tellement plus évidents que cela devrait suffire. »

mardi, 19 janvier 2010

Quels frais pour les quotas d'émission de GES

Les montants pour 2009 des frais de tenue de compte des détenteurs de quotas d’émission de gaz à effet de serre ont été publiés au Journal officiel du 31 décembre.

Révisés chaque année, ils présentent une forte hausse en 2009. Si les frais d'ouverture de compte restent inchangés à 500 euros pour les exploitants d'installation détenteurs de compte, ils triplent à 1 500 euros par compte pour les autres détenteurs . Les frais de gestion administrative restent à 300 euros par compte pour les exploitants d'installation détenteurs de comptes mais passent de 1 500 à 2 500 euros pour les autres détenteurs. Heureusement, les frais de gestion annuels sont inchangés à 0,0095 euro par quota  pour les exploitants d'installation (inchangé).

 

Canadiens et Luxembourgeois font de l'éolien en France

Boralex s'allie à Cube Infrastructure Fund pour produire deux nouveaux parcs éoliens en France.
Le parc éolien du Plateau de Ronchois (30 mégawatts) et celui du Grand Camp (10 mégawatts), dans la région Centre, porteront à 170 mégawatts la puissance du canadien Boralex dans l'éolien européen.
Cette acquisition porte la puissance de Boralex à 170 mégawatts dans le secteur éolien en Europe, sur un total de 365 mégawatts de puissance installée sur 22 sites.
La société canadienne détient déjà plus d'une douzaine de parcs en France, qu'il a développé essentiellement avec Sofiva, Innovent et VSB Energies Nouvelles. Créé en 2007, CUBE est une SIVAV luxembourgeoise dite infrastructure qui investit dans le transport, l'énergie, les communications et infrastructures et l'environnement, principalement en Europe.

 

 

Pourquoi les fonds solidaires vont grandir

A partir du 1er janvier 2010, les plans d'épargne entreprise ou PEE devront comporter un volet « fonds solidaire ». L'épargne salariale solidaire bénéficie des mêmes mécanismes d'abondement ou fiscaux que les PEE. Avec le fonds communn de placement d'entreprises solidaires ou FCPES, le salarié exprimera sa solidarité en consacrant une partie de son épargne +10 %- à des entreprises agréées solidaires. C'est pour cette raison que les FCPES sont dits 90/10.

L'épargne solidaire est encore balbutiante en France : au 30 juin 2009, ses encours atteignaient à peine 549 millions d'euros. Cette mesure, prise dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie du4 août 2008 devrait lui donner un coup de fouet.

 

Ethics renforce ses équipes et ses fonds propres

Ethics se donne les moyens de ses ambitions. En décembre dernier, les actionnaires unanimes ont voté le principe d'une augmentation de capital pour leur agence de notation extra-financière. Ce renforcement des fonds propres, ouvert jusqu'au 1er mars prochain, s'effectuera par souscription directe ou par le biais de l'ETHICS Certification Segregated Portfolio, portefeuille de Ace Alliance Fund SPC Ltd qui garantit le capital.

La société présidée par Pascal Borel s'est fait connaître par sa certification ETHICS (Ethical Integrity Corporate Standard), norme accréditée internationalement et fondée sur le principe de « tiers regard ». A l'automne dernier, elle avait renforcé son conseil en y accueillant Johan Schotte, également nommé vice-président d'ETHICS. Johan Schotte est président de sa fondation humanitaire et du think-tank international The Ace Alliance Association. Trois autres personnalités avaient également rejoint le conseil : Jean-Jacques Miauton, dirigeant de Swiss Madness Solutions et président de RAK Composites, Patrick Sulzer, directeur de la société de conseil EBC Management, basée à Dubaï, et Nicolas Leuba, ancien dirigeant de Honegger.

D'autres agences de notation extra-financière pourraient augmenter leur capital dans les prochaines semaines : face à la demande des entreprises, il leur faut de nouveaux moyens en hommes.

Les piles au lithium de Saft aux Etats-Unis et en France

Spécialiste de la fabrication de batteries nickel-cadmium, Saft s’intéresse de près aux marchés des véhicules propres et du stockage des énergies renouvelables, et ainsi aux piles batteries lithium-ion.
aussi la société utilisera-t-elle les 119,6 millions d’euros tirés de son augmentation de capital récente pour financer deux usines de productions de batteries Li-ion, aux Etats-Unis. Basée à Jacksonville en Floride, la première produira en grande série les batteries Li-ion pour véhicules militaires hybrides, l’aviation, les réseaux intelligents, les réseaux télécoms et le stockage des énergies renouvelables. D'un coût de 200 millions de dollars, sa construction a bénéficié d'une subvention de 95 millions de dollars de la part du ministère américain de l'Energie.
Située dans le Michigann, la seconde usine sera détenue à part égale avec Johnson Controls. Ici aussi, l'investissement, d'un montant de 300 millions de dollars, sera supporté pour moitié par le ministère américain de l'Energie.

lundi, 18 janvier 2010

La responsabilité sociale, en Chine aussi

En Chine aussi, la responsabilité sociale des entreprises commence à s'étendre. Le 4 décembre dernier, est paru le rapport sur le reporting RSE en Chine pour la période 2001/2009. Selon cette étude, les rapports annuels des sociétés cotées incluent cette année 3,44 fois plus des données environnementales, sociales et de gouvernance qu'en 2008.
Une bonne nouvelle donc, même si les questions de fond demeurent : absence de syndicalisme, faiblesse du coût de la main-d'oeuvre et atteintes à l'environnement.

 

 

Bientôt une Autorité commune aux assureurs et aux banques

L'Autorité de contrôle prudentiel verra finalement le jour. Actée par la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008, elle regroupera la Commission bancaire, l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (Acam), le Comité des entreprises d'assurance (CEA) et le Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI). Le ministre de l'Economie Christine Lagarde en présentera l'ordonnance mercredi en Conseil des ministres.
Cette autorité de contrôle et d'agrément commune aux secteurs de la banque et de l'assurance sera présentée mercredi en Conseil des ministres, a indiqué vendredi la ministre de l'Economie Christine Lagarde. Elle sera présidée par le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer et vice-présidée par une personnalité du monde de l’assurance. Jean-Philippe Thierry, ancien président des AGF serait pressenti.
Une victoire pour Christine Lagarde qui a dû s'imposer face à l'intense lobby des assureurs et banquiers, hostiles à une tutelle commune.
Souhaitons à l'ACP une efficacité plus grande que celle des organismes qu'elle regroupera, dont l'aveuglement a participé à la crise actuelle.