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jeudi, 18 juillet 2013

Vallourec toujours plus ambitieux dans la performance environnementale

Pour Vallourec, le développement durable, c'est d'abord la réponse à l'exigence de ses clients, industriels de l'énergie et du BTP. Utilisés dans des conditions extrêmes -déserts, calotte artique, mers profondes..., ses tubes doivent garantir une sécurité optimale et une composition peu consommatrice en métaux lourds.
Ce respect de l'environnement ne se limite pas à la gamme de produit mais s'inscrit dans le processus productif. Ces dix dernières années, le leader mondial des tubes à haute précision a réduit de 35 % ses prélèvements en eau, valorisé les 9/10èmes des déchets industriels issus de ses sites, tous certifiés ISO 14001.
En 2020, Vallourec devra avoir diminuer d'1/5ème sa consommation de gaz et d'électricité, par rapport à 2008, par le biais d'investissements spécifiques, notamment dans les brûleurs régénératifs...

vendredi, 05 juillet 2013

Les désordres géopolitiques au Sahara plombent Desertec

 

400 milliards d'euros, c'est ce que la fondation Desertec, voulait investir 400 milliards d'euros dans des centrales solaires et éoliennes au Sahara. Cela fait ving-cinq ans que les promoteurs du projet rêvaient de fournir à l'Europe 15 % de ses besoins en électricité par le biais de ces centrales qui auraient profité d de l'ensoleillement saharien.
La zone est malheureusement devenue incontrôlable, si ce n'est par des séides du crime organisé. La Fondation a donc remercié brutalement le consortium industriel auquel elle s'était associée en 2009. Les vraies raisons de cet abandon ne sont pas explicitées dans son communiqué : « La Fondation a pris cette décision suite aux nombreux différends entre les deux entités ».
De fait, Bosch et Siemens s'étaient déjà retirés du projet l'hiver dernier.
L'échec du projet Desertec ne doit pas masquer les avancées de la fondation dans la réalisation de projets dans des pays mieux « contrôlés » par leur gouvernement, tels le Maroc ou l'Arabie saoudite...

 

vendredi, 28 juin 2013

En Chine, lutte contre la pollution et contrôle des villes vont de pair

Dans un pays où les dégradations environnementales sont plus que les salaires à l'origine des révoltes sociales, le gouvernement de Li Keqiang se devait de réagir. Il l'a fait en conformité avec ses principes : les crimes de pollution pourront être sanctionnés de la peine de mort..
Par ailleurs, les dirigeants planchent sur un projet d'organisation des villes. Depuis 2011, la Chine est devenue citadine avec 52 % de ses citoyens vivant en ville, dont un tiers de «
mingong », soit 400 millions de paysans migrants venus travailler dans les « usines à sueur » mais dépourvus de tout droit politique. 100 autres millions de ces mingong sont attendus dans les cités d'ici 2023.
Problème, sur les 20 villes du monde dont l'air est le plus vicié, 16 sont chinoises et les 5 villes les plus polluées le sont aussi. Et ce n'est pas le risque de peine de mort qui devrait freiner l'appétit des promoteurs immobiliers, ravis de l'aubaine que représente ce nouveau plan d'organisation urbaine...






 

lundi, 17 juin 2013

Michelin allie efficacité énergétique et hausse de la rentabilité

Pour Michelin, protection de l'environnement et innovation technologique vont de pair. Avec 622 millions d'euros d'investissement en recherche et développement, l'un des trois leaders de l’industrie mondiale du pneumatique, qui détient une part de marché mondial de 14,6 %, veut parvenir à « l'équilibre des performances ». Il s'agit d'économiser plus de 3milliards de litres de carburant sur la durée de vie des futurs pneux à partir d'une amélioration globale de leurs qualités : freinage, adhérence, longévité et bruit.
Cette stratégie environnementale est indispensable à la survie du groupe. La réglementation européenne impose des seuils de résistance au roulement, d'adhérence sur sol mouillé et de bruit amenés à être durcis. De ce fait, les observateurs estiment que les équipementiers incapables de respecter ces seuils, soit des industriels pesant encore quelques 15 % du marché, seront évincés d'Europe.

Les questions environnementales ne se limitent pas à l'offre produits. La firme de Clermont-Ferrand a mis en place un système de management environnemental baptisé MEF (Michelin sites Environmental Footprint) évalué quatre fois par an et visnt à réduire l'empreinte environnementale de ses activités de 35 % entre 2005 et 2015. Cet objectif a été atteint dès 2011 par le biais d'un recul de 21 % de la consommation d'énergie, de 21 % de celle de la consommation d'eau, de 37 % des émissions de CO2, de  21 % des déchets généras et de72 % des déchets mis en décharge.
Désormais, Michelin veut réduire sa MEF de 40 % en  2020, par rapport aux niveaux de 2012. Le moyen pour l'entreprise d'allier réduction des coûts et relèvement de l'offre.

 
 
 
 

 

jeudi, 13 juin 2013

Performance sociale et dynamique de croissance

C'est au centre Galliera de Paris que se sont tenues hier après-midi les Assises de la performance sociale, organisées par le cabinet Capitalcom. Le thème retenu est le fruit de cinq ans d'études et de réflexions menées sur la responsabilité sociale des entreprises et sur l'implémentation concrète de la performance sociale dans les stratégies des entreprises.
De GDF Suez à Renault, de General Electric et Orange à Suez environnement, les intervenants présents à la conférence travaillent tous dans le mouvement « Pour un nouveau Pacte social fondé sur la confiance et la performance », organisé en groupes de travail consacrés à la mise en oeuvre opérationnelle.
De ces échanges sont sortis quatre propositions concrètes.
D'abord, une définition de la performance sociale : une dynamique enclenchée quand le projet social est articulé avec le projet d'entreprise.
Ensuite, l'intégration des indicateurs de ressources humaines à l'atteinte des objectifs sociaux et opérationnels et la transformation du reporting social en outil de pilotage contribuant aux objectifs stratégiques.
Enfin, l'engagement des salariés, notamment les cadres, dans la dynamique de performance sociale.

La conférence plénière a été l'occasion de propositions concrètes et de rappels à la réalité du terrain. Parmi ces derniers, citons l'intervention de Grégoire Chertok, associé gérant chez Rothschild & Cie qui a souligné combien les entreprises européennes étaient soumises à une concurrence moins préoccupée de performance sociale et des risques encourus par cette distorsion.
Marie-José Kotlicki, secrétaire générale des cadres et techniciens CGT a regretté « l'opposition mortifère » entre les porteurs d'intérêts dans l'entreprise -salariés, direction, actionnaires- et plaidé pour la création d'un statut juridique spécifique de l'entreprise inspiré du modèle californien. Pour la présidente de Vigeo, Nicole Notat, l'entreprise n'est pas une communauté d'intérêts mais un centre de conflits entre logiques. A l'entreprise de savoir organiser les confrontations et les équilibres entre ces dernières...

mardi, 11 juin 2013

Les entreprises cotées et leurs obligations d'information sur la RSE

Depuis le 24 avril 2012, date du décret d'application de l'article 225 de la loi « Grenelle 2 » de juillet 2010, les entreprises cotées et les très grandes entreprises doivent informer sur leurs pratiques de RSE ou responsabilité sociale et environnementale », répertoriées en 42 thématiques. Le cabinet Deloitte a étudié comment les sociétés cotées du SBF 120 (les entreprises ayant les 120 plus grandes valorisations boursières de la cote parisienne) appliquent le dispositif dans leurs rapports annuels. Le résultat est plutôt concluant.
L'étude porte sur 101 entreprises exactement, étant exclues celles dont l'exercice est décalé ou qui ont publié leur rapport annuel après le 31 mai.
Sur les
42 thématiques d’informations, 35 ont été traitées par plus de 80% des entreprises, 28 ont été renseignées par des informations qualitatives et/ou quantitatives par plus de 80% des entreprises,
et 5 ont fait l’objet d’indicateurs quantitatifs dans plus de 80% des cas.
Les hétérogénéités subsistent.
En matière sociale, les informations sont « globalement bien couvertes ». Dans le domaine environnemental, les thématiques difficiles à quantifier sont logiquement moins bien couvertes que celles qui sont mesurables. D'un côté la biodiversité, les nuisances sonores, de l'autre l'utilisation des énergies, les émissions de gaz à effet de serre et le rejet ou traitement des déchets…
Enfin, les questions sociétales ne « restituent que partiellement un niveau de performance, notamment en matière de relations avec les parties prenantes, de lutte contre la corruption ou d’actions menées en faveur des droits de l’homme ».
Toutes ces informations doivent être vérifiées, bien que le dispositif d'homologation ne soit pas encore clair. Les 3/4 des entreprises ont donc demandé une vérification. A 80 %, elles se sont adressées à un organisme tiers, généralement leurs commissaires aux comptes.
Malgré le flou qui subsiste encore autour de l'information à donner sur la RSE, les entreprises « jouent donc le jeu ».




lundi, 10 juin 2013

Remise en cause de la transition énergétique allemande

Coûteuse et irréfléchie : telle est la transition énergétique allemande, selon Peter Löscher, président de Siemens. Il plaide pour un remaniement total du système des subventions qui financent le solaire et l'éolien ainsi que pour une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre. Elles sont élevées en Allemagne où 44 % de l'électricité est produite par des centrales à charbon.
Numéro un des centrales à gaz et de l'éolien offshore, Siemens est sorti du solaire à la fin de l'année dernière, en raison de la guerre des prix menée par la Chine. Il est donc légitime pour donner son opinion sur un modèle économique aberrant, le coût de la transition énergétique étant estimé à 1 600 milliards d'euros sur 15 ans.
En période pré-électorale, l'Allemagne ne se saisira pas de ce dossier avant la fin de l'année.

vendredi, 07 juin 2013

Le chômage explose dans le monde et surtout en Europe

Dans son dernier rapport, l’Organisation Internationale du travail (OIT) s'inquiète de l'explosion du chômage dans le monde et, surtout, dans les pays développés. De 170 millions en 2007, de 200 millions aujourd'hui, le nombre de chômeurs passera à 208 millions en 2015 et la hausse s'observera surtout dans les pays encore appelés « riches ».
Cinq ans après le déclenchement de la grande crise financière, le taux de chômage est supérieur à celui de 2007 dans 30 % des pays. Les économies avancées ne retrouveront pas avant 2017 leur niveau d'avant crise, soit deux ans après les économies émergentes. L'Union européenne est la plus mal lotie : pour revenir à ses niveaux de 2007, il lui faudrait créer 5,2 millions de postes de travail...
D'où l'inquiétude de l'OIT : « ces tendances ont nourri les tensions sociales dans les économies avancées, notamment dans le sud de l'Europe, l'Asie du sud et la région arabe. Le risque de soulèvement a reculé en Amérique latine, en Afrique sub-sahariale et dans plusieurs régions de l'Asie. »
Mais la Commission a choisi une autre priorité, le sauvetage de ses banques. Les travailleurs attendront.

 

jeudi, 06 juin 2013

Les gaz de schiste toujours interdits

Dans une France toujours peureuse et repliée sur elle-même, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques ou Opecst publie un rapport sur l'exploitation des gaz de schiste en France.
Le gouvernement, qui s'est volontairement lié les mains en donnant aux écologistes une position inversement proportionnelle au nombre de leurs électeurs, est oppposé non seulement à l'exploitation mais même à l'étude du grisou.  
Le rapport de l'Opecst plaide pour l'utilisation d'une fracturation hydraulique « améliorée et encadrée » ne recourant pas aux additifs chimiques. Un système de forage innovant aurait été ainsi mis au point par Schlumberger, « le procédé HiWay ».
Pas la peine cependant d'espérer que soient même tentées quelques explorations. Depuis la loi du 13 juillet 2011, adoptée par l'ancienne majorité de droite, toute exploitation par provocation de microfissures dans la roche est interdite. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec une telle interdiction, cette technique provoquant de graves dommages à l'environnement.
En revanche, il est regrettable que l'exploration soit bloquée en France, tout comme l'exploitation immédiate du grisou disponible dans les mines à charbon fermées il y a une quarantaine d'années.

Entre la recherche technologique et l'indépendance énergétique d'une part, la soumission à des puissances telles la Russie, la Libye ou le Qatar, d'autre part, l'Etat frnaçais a choisi...

 

mardi, 04 juin 2013

Un plan de management environnemental chez Imerys

Chez Imerys, le management environnemental est au service de la croissance de l'activité. 9 de ses sites sur 10 sont ainsi dotés d'un système de management environnemental ou SME visant à satisfaire les objectifs de son plan 2012-2014 de développement durable. L'avancée de ce dernier est évaluée deux fois par mois par les administrateurs. Le groupe est passé depuis trois ans à une étape supplémentaire, les SME étant soumis à audit. En 2012, 5 % seulement de ses sites étaient été audités, 15 autres devront l'être cette année, sur un total de 250.
Par ailleurs, le groupe s'est fixé une ambition de 10 % d'amélioration de l'efficacité énergétique entre 2009 et 2014

Pour le leader mondial des spécialités minérales, l'objectif est d'intégrer les problématiques environnementales dans son offre de produits : l'an dernier, 19 des 59 nouveaux produits mis sur le marché avaient un impact positif sur l'environnement. Cette production s'insère dans le cadre du plan de développement 2012-2016 qui prévoit 700 millions d’euros de chiffre d’affaires issus de nouveaux produits.


 

mardi, 21 mai 2013

Les centres de données toujours plus énergivores

Facebook, le cloud computing, c'est formidable pour la communication ou la sauvegarde des données des entreprises mais c'est très mauvais en terme d'utilisation d'énergie : les centres de stockage ou traitement des données informatiques dévorent déjà 2 % de l'énergie mondiale. En Europe, la Commission estime que leur consommation doublera entre 2008 et 2020 à 104 milliards de kilowatts.
Dès aujourd'hui, l'enjeu pour ces centres de données est de réduire leur facture énergétique. Les climatiseurs électriques cèdent peu à peu la place au recyclage de l'air ambiant, dit « free cooling », notamment dans les pays du Nord (Facebook a ouvert un centre en Suède par exemple) ou au refroidissement des serveurs par l'eau ou « water cooling ». D'autres voies sont explorées dans l'utilisation de la chaleur dégagée pour le chauffage d'autres immeubles...

lundi, 13 mai 2013

Du solaire aux télécoms, la guerre commerciale sino-européenne

Enfin ! Près de deux ans après les Etats-Unis, l'Europe va se protéger des importations des panneaux solaires chinois.
A partir du 6 juin prochain, elles seront taxées à hauteur de 47 % en moyenne, avec une amplitude allant de 37 à 68 %.
Il s'agit là d'une bataille commerciale de taille, les importations chinoises étant évaluées à 21 milliards d’euros.
L'Union a-t-elle des chances de la gagner ?
Malheureusement, je ne le pense pas.
D'abord, il est trop tard : la Chine a déjà presque réduit à néant les capacités productives en Europe où elle exporte 80 % de ses productions. Ensuite, le passé nous a appris la faiblesse de l'Europe. Souvenez-vous de la taxe carbone aérienne sur les vols intercontinentaux. La Chine ayant menacé de geler ses commandes d'Airbus, la Commission a fait marche arrière en repoussant l'éventualité de la taxe à l'automne 2013... La Commission ayant besoin de l'aval des 27 membres de l'Union, il y a au moins 1 chance sur 27 que les taxes solaires ne passent pas.
Par ailleurs, comme nous l'expliquions le 12 février dernier, la Chine elle-même souffre de surproduction. La clientèle européenne est indispensable à la survie de ses propres entreprises et l'on peut être certain de sa riposte.

Celle-ci a déà commencé. Au moment où l'Union informait de sa volonté de taxer le solaire chinois, la Chine informait de son côté qu'elle allait lancer une procédure anti-dumping contre les fabricants européens de tubes sans soudure, dont le numéro un mondial est le français Vallourec. Cela peut faire sourire mais la Chine est le troisième consommateur mondial de ces tubes, indispensables au transport du gaz et autres liquides...
Enfin, derrière les industries renouvelables ou d'équipements, se profile un dernier dossier, bien plus sensible, celui des équipementiers télécoms. Huawei et ZTE sont dans le collimateur de la Commission qui les soupçonne de pratiques anti-concurrentielles. Celà, c'est la version officielle. Officieusement, ces deux groupes serviraient à l'espionnage industriel et politique chinois. C'est pour cette raison que ZTE par exemple est interdit sur le territoire des Etats-Unis.
Ici aussi, il est peu probable que l'Europe soit capable d'agir. Ne serait-ce que parce que les éuipementiers européens, Alcatel ou Nokia, refusent de collaborer avec elle de peur de rétorsions...

 

 

 

mardi, 07 mai 2013

Abengoa, des compteurs électriques au solaire

 

Pour la sévillane Abengoa, les incertitudes sur la transition énergétique n'existent pas : le groupe d'ingénierie et de construction d’infrastructures dans l’eau et l’énergie consacrera, d'ici 2015, 45 % de ses investissements en recherche et développement à l'énergie solaire.
Dans le sillage de Dupont-Danisco et de Novozymes, la société va également se développer dans les biocarburants de seconde génération, avec l'ouverture de ses premières usines au Brésil et aux Etats-Unis.

 

vendredi, 03 mai 2013

M&A, due diligence and ESG criterias

Vous me pardonnerez l'emploi du globish ? C'est que l'étude dont je vais vous parler vient du cabinet d'audit Pwc qui s'est penché sur la prise en compte des critères ESG -sociaux, environnementaux et de gouvernance- lors de l'évaluation des entreprises dans le cadre d'une fusion-acquisition.
Les investisseurs ayant horreur du risque, ils se préoccupent de plus en plus de ces critères, environnementaux notamment. Le cabinet a interrogé 16 grandes entreprises européennes et 63 % d'entre elles analysent systématiquement la trace environnementale des sociétés qu'elles pourraient acquérir. L'influence sur l'environnement est mieux mesurable et suscite plus de risque majeur que les critères sociaux (44 %) ou de gouvernance (38 %), elle est donc plus facilement évaluée.
Cependant, les critères sociaux reprennent de la force lorsque la fusion-acquisition concerne une entreprise située dans les pays émergents, tout comme les questions de gouvernance, en raison de l'ampleur de la corruption et de la fraude.
Les critères ESG ont un impact certain sur les transactions. Insuffisants ou mauvais (contamination des sols, relations sociales houleuses...), ils ont provoqué, pour 1 entreprise sur 5, l'arrêt de la négociation soit l'obtention d'un prix diminué. En revanche, de bons critères ne suffisent pas à relever le prix. La faute sans doute au vendeur...
Les industries alimentaire et manufacturière sont le plus en pointe dans l'utilisation des critères ESG, loin devant la pharmacie, les médias et la construction.

mercredi, 01 mai 2013

Le Bengladesh, deuxième fournisseur textile de l'Europe

Ce 1er mai, fête du travail, était jour de deuil à Dacca, capitale du Bengladesh. Les manifestants réclamaient des têtes après la mort de plus de 400 ouvrières dans l'incendie d'une usine textile. La triste occasion de mettre en lumière les pratiques de la grande distribution et des grandes marques de vêtements qui se fournissent dans ce pays d'Asie. Toujours plus à la recherche de bas salaires, elles ont en effet quitté la Chine, naguère grand fournisseur, où le coût de la main d'oeuvre s'est accru. Au Bengladesh, on peut encore trouver de la main d'oeuvre prête à travailler pour 30 euros par mois, avec six jours de travail par semaine et 10 heures par jour passées dans les « sweat factories » (ateliers à sueur).
Ce scandale aura-t-il des effets positifs ? A court terme, certainement, plusieurs enseignes -Primark, Benetton- ayant reconnu se servir chez le fournisseur indélicat et ayant décidé d'aider les familles des décédés. En France, les marques Carrefour et Leclerc, un temps montrées du doigt, ont démenti être clientes de ce fournisseur.
Bien entendu, l'Union européenne a demandé au Bengladesh d'améliorer les conditions de travail et la sécurité dans ses 4 500 entreprises textiles. La morgue de l'Union a suscité un tollé dans le pays : n'est-il ps le deuxième fournisseur textile de l'Europe, derrière la Turquie ? Et l'Union ne devrait-elle pas plutôt mettre en place des droits non de douane mais « sociaux » ?
Pour en savoir plus sur ces pratiques, faites un tour sur le site du collectif Ethique pour l'étiquette ou celui de Peuples solidaires...

mardi, 30 avril 2013

Gecina diminue, chiffres à l'appui, ses consommations de ressources

Première foncière de bureaux en France, Gecina a décidé de valoriser sa démarche responsable, que ce soit par les bénéfices avérés (diminution des charges, des consommations de gaz à effet de serre...), par la réduction des risques futurs liés au prix de l’énergie et de rénovation ultérieure et par la commercialisation des actifs.
En 2016, la foncière portera à 80 %, contre 33 % en 2012, ses surfaces certifiées HQE (haute qualité environnementale) Construction et Exploitation.

 

lundi, 29 avril 2013

L'impact investing, c'est pour juillet en Europe

Enfin ! Le réglement européen sur les fonds d'impact investing, dits « EuSEF » est sorti. Il entrera en vigueur le 12 juillet prochain.
Rappelons que l'impact investing est un investissement dans des entreprises qui cherchent à répondre à un besoin social tout en tirant un rendement financier. De plus en plus d'établissements financiers proposent des fonds d'impact investing. Le label européen en facilitera la commercialisation.
Pour obtenir le titre EuSEF, les fonds devront être proposés par des investisseurs dotés d'au moins 100 000 euros, investir 70 % de leur actif dans des entreprises sociales et être capable de mesurer l'impact social de ces dernières.
Que faut-il attendre de cette mesure ? un coup d'accélérateur seulement. En effet, les entreprises sociales à la sauce européen doivent répondre à trois critères très stricts. D'abord, fournir un bien ou un service à des personnes vulnérables, marginalisées, défavorisées ou exclues et utiliser un mode de production en corrélation avec son objectif social ; ensuite, consacrer leurs bénéfices à la réalisation de l'objectif social principal ; enfin, elles doivent mener une gestion transparente vis-à-vis de leurs parties prenantes -salariés, clients, bénéficiaires.
En France, concrètement, il existe suffisamment d'entreprises sociales pour offrir un « univers d'investisseent » assez large pour les fonds d'impact investing. En revanche, peu d'institutionnels proposent des fonds d'impact investing. Ces derniers sont majoritairement des produits financiers dits 90/10, alimentés par l'épargne des particuliers et n'investissant que 10 % dans des entreprises solidaires.

 

 

jeudi, 25 avril 2013

Clients des banques, gare à vos dépôts supérieurs à 100 000 euros

Après le scandale chypriote, les députés européens sont parvenus à un compromis sur le cadre de résolution bancaire. Rappelons qu'il avait été proposé en juin 2012 par la Commission bancaire pour limiter les conséquences des faillites des banques sur l'économie.
Les députés ont donc adopté ce cadre avec deux points majeurs :
1 / Déposants : Protection absolue des dépôts de moins de 100.000 euros, avec recours éventuel aux fonds nationaux de garantie de dépôts ;
2 / Bail-in : les créances sur les banques seront soit diminuées soit converties en actions de ces dernières. Les déposants seront les derniers touchés par un bail-in et les premiers remboursés lors du retour à meilleure fortune tandis que les
contrats dérivés, qui jouissent d'une compensation centralisée, auront un «traitement préférentiel».
Le texte de résolution bancaire sera voté en commission des affaires économiques et monétaires en mai prochain.
L'objectif de ce cadre est de diminuer les interventions de l'ESM. C'est louable en soi mais il faut noter qu'il fragilisera un peu plus l'économie « réelle ». En effet, si les particuliers sont rares à disposer de 100 000 euros de liquidités sur leurs comptes, les entreprises, elles, détiennent souvent des réserves supérieures à ce montant. Avec la résolution bancaire, elles se verront dépouiller de leurs avoirs et être traitées comme des créanciers alors qu'elles sont clientes...

 

mardi, 23 avril 2013

Pour ABB, le solaire vaut encore 1 milliard de dollars

 

Concurrence chinoise, baisse des soutiens publics n'intimident pas ABB. Le groupe suisse achète, pour 1 milliard de dollars, soit 790 millions d'euros, l'américain Power One, second mondial des onduleurs photovoltaïques derrière l'allemand SMA.
ABB se renforce ainsi dans les mécanismes de transformation en courant alternatif de l'énergie produite par les panneaux.
Une bonne nouvelle dans un secteur en crise profonde, dont viennent de sortir les allemands Bosch et Siemens.

 

jeudi, 18 avril 2013

Vers une envolée du PIB américain d'ici trois mois

Non, non, je ne parle pas ici d'un retour à la croissance forte mais d'un changement d'outil de mesure.
La croissance se mesure par l'évolution du PIB ou produit intérieur brut, richesse créée au niveau d'une nation en un an. En juillet, les Etats-Unis modifieront le calcul de leur PIB en s'appuyant sur les standards internationaux de comptabilité nationale conseillés par l'ONU.
Désormais, les richesses non matérielles, comme par exemple la recherche & développement ou les royalties tirées d'un jeu vidéo ou d'un film seront considérées comme des créations de richesse. Du coup, le PIB devrait croître de 3 %. Outre qu'elle permettra au pays de faire bonne figure, cette mesure -artificielle comme toutes les mesures- aura une autre conséquence, positive : réduire le rapport dette sur PIB, actuellement autour de 100 %.
Autre impact positif, pour les comptes des entreprises : la recherche & développeemnt ne sera plus considérée comme une charge mais comme un investissement, amortissable sur plusieurs années. Du coup, les bénéfices seront tirés vers le haut.
Certains pourront se gausser d'un tel ravalement. Pas la plupart des femmes qui savent combien le maquillage peut doper le moral...